Hillary Clinton victime d'une commotion cérébrale
"La secrétaire (d'Etat) est vraiment très malade. Je veux dire que ce virus gastrique est assez méchant", avait commenté mercredi la porte-parole du département d'Etat, Victoria Nuland, avant de se corriger en parlant d'un "virus désagréable".
Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius lui a transmis "ses voeux les plus chaleureux de prompt rétablissement", selon le Quai d'Orsay. Mme Clinton est, de son propre aveu il y a quelques mois, "épuisée" par le rythme effréné qu'elle s'impose depuis quatre ans comme patronne de la diplomatie de la première puissance mondiale.
Elle voyage en moyenne deux fois par mois pour des déplacements de plusieurs jours aux quatre coins de la planète. Avec 1 million de miles (plus de 1,5 million de km) parcourus en avion et 112 pays visités, elle détient le record absolu parmi tous les secrétaires d'Etat américains.
Elle doit quitter son poste en janvier, après quatre années à défendre la politique étrangère du président Barack Obama.
AFP
Mis en ligne le 16/12/2012
"Elle continuera à travailler de chez elle la semaine prochaine."
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, 65 ans, souffre d'une commotion cérébrale après s'être évanouie et récupérait samedi chez elle, a annoncé son plus proche conseiller, une semaine après avoir révélé qu'elle avait attrapé un "virus gastrique".
En raison de ce "virus gastrique", qui l'éloigne de toute activité publique depuis le 7 décembre, Mme Clinton "s'est déshydratée et s'est évanouie, subissant une commotion cérébrale", a écrit dans un bref communiqué son conseiller et porte-parole, Philippe Reines.
La chef de la diplomatie américaine, "récupère chez elle et elle sera suivie régulièrement par ses médecins. Suivant leurs recommandations, elle continuera à travailler de chez elle la semaine prochaine en restant en contact régulier avec le département d'Etat et d'autres responsables", a ajouté M. Reines. D'après lui, Mme Clinton "espère être de retour rapidement à son bureau".
Son conseiller ne le précise pas explicitement, mais il n'y a quasiment aucune chance que la secrétaire d'Etat témoigne comme prévu le 20 décembre devant le Congrès pour l'affaire dite de Benghazi, l'attaque terroriste du 11 septembre contre le consulat américain en Libye qui avait déclenché une tempête politique aux Etats-Unis.
Les républicains de la Chambre des représentants souhaitaient l'interroger sur les mesures de sécurité prises par le département d'Etat pour protéger le consulat avant l'attaque armée islamiste qui a coûté la vie à l'ambassadeur en Libye Christopher Stevens et à trois autres agents américains. Mme Clinton avait affirmé mi-octobre qu'elle "assum(ait) la responsabilité" de la gestion et des conséquences de l'attentat.
Le "virus gastrique" dont Mme Clinton souffre depuis plus d'une semaine l'avait contrainte à annuler une tournée dans des pays arabes, dont au Maroc pour la réunion le 12 décembre à Marrakech du groupe des "Amis de la Syrie". "La secrétaire (d'Etat) est vraiment très malade. Je veux dire que ce virus gastrique est assez méchant", avait commenté mercredi la porte-parole du département d'Etat, Victoria Nuland, avant de se corriger en parlant d'un "virus désagréable".
Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius lui a transmis "ses voeux les plus chaleureux de prompt rétablissement", selon le Quai d'Orsay. Mme Clinton est, de son propre aveu il y a quelques mois, "épuisée" par le rythme effréné qu'elle s'impose depuis quatre ans comme patronne de la diplomatie de la première puissance mondiale.
Elle voyage en moyenne deux fois par mois pour des déplacements de plusieurs jours aux quatre coins de la planète. Avec 1 million de miles (plus de 1,5 million de km) parcourus en avion et 112 pays visités, elle détient le record absolu parmi tous les secrétaires d'Etat américains.
Elle doit quitter son poste en janvier, après quatre années à défendre la politique étrangère du président Barack Obama.
Compte tenu de sa très grande popularité internationale et aux Etats-Unis, la presse américaine spécule sur sa candidature pour la présidentielle de novembre 2016. Mais l'épouse de l'ancien président Bill Clinton assure qu'elle aspire à "arrêter la politique" et à retrouver une "vie privée".
Interrogée par la télévision ABC, juste avant de tomber malade, sur ses éventuels projets présidentiels, elle a une nouvelle fois démenti, sans être toutefois d'une fermeté absolue: "Je ne pense vraiment pas que c'est quelque chose que je vais refaire".
"Je suis --touchons du bois-- non seulement en bonne santé, mais j'ai aussi une incroyable endurance et de l'énergie. Je veux juste voir ce que je pourrais faire d'autre"", avait-elle dit.