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Le ministre Lambert Mende proclame une fois de plus le rendez-vous de la paix en RDC avec la perspective perçue de la fin de la lutte armée des FDLR

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Kinshasa, 04/02/2014 / Politique
L’annonce de la cessation des hostilités telle que décrétée et annoncée solennellement par la direction du groupe armé rwandais des FDLR est saluée positivement par le ministre Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais, qui y entrevoit la chance longtemps espérée du retour de la paix avec le terme de la lutte armée dans le pays.
altL’annonce de la décision des rebelles rwandais des FDLR d’abandonner la lutte armée a amené le porte-parole du gouvernement à réagir. Si cela est vrai, il estime que cette nouvelle donne permettrait l’accélération de la restauration de la paix dans la région des Grands Lacs. Le fait que les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) renoncent à la lutte armée « permettrait d’accélérer effectivement le retour de la paix dans la région des Grands Lacs ». Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende Omalanga, l’a déclaré le dimanche 2 février sur RFI.

Il réagissait à la décision de la rébellion rwandaise des FDLR de mettre fin à sa lutte armée. Décision annoncée, sur le même média français, par le secrétaire exécutif par intérim de cette rébellion, le colonel Wilson Iratageka. Qui a soutenu que les FDLR, présents dans l’Est de la RDC depuis plus de deux décennies, ont officiellement déposé les armes depuis le 30 décembre 2013, signale radiookapi.net

Pour le colonel Wilson Irategeka, « les FDLR ont pris la décision de déposer les armes parce que chaque fois que Kigali voulait attaquer le Congo et piller les richesses de la RDC, il prétextait venir chercher les FDLR qui sont armés et pouvaient attaquer le Rwanda. Alors, disons que pour donner la chance à la paix dans la région des Grands Lacs et que les FDLR puissent y participer, nous avons toujours sollicité la communauté internationale pour qu’elle incite Kigali à accepter les négociations avec les partis politiques d’opposition, dont les FDLR ».

Et Lambert Mende de faire remarquer :
« Si cela se confirmait, ce n’est pas sans intérêt pour nous, dans la mesure où cela répondrait aux termes de l’ultimatum lancé par le président de la République en direction de tous ces groupes armés nationaux ou étrangers. Nous avons toujours dit que les FDLR n’avaient rien à faire en RDC et qu’à défaut de se désarmer volontairement, ils le seraient par la force. Nous avons même commencé à procéder à ce désarmement forcé malgré les dénégations du voisin rwandais pour des raisons que nous ignorons ».
Pour sa part, le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en RDC et chef de la Mission de l’Onu pour la stabilisation du Congo (Monusco), Martin Kobler, a réitéré la détermination de la Mission onusienne de faire de la lutte contre les FDLR la nouvelle priorité de la Monusco. « On va cibler les FDLR parce que c’est notre priorité militaire, à cet instant », a-t-il déclaré sur les mêmes antennes de RFI.

Le journal en ligne de radio Okapi rappelle qu’après la défaite du M23 en novembre 2013, le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila, avait demandé aux groupes armés nationaux et étrangers actifs en RDC de déposer volontairement les armes au risque d’y être contraints par la force. Pour rappel également, les Casques bleus ont appuyé l’armée congolaise lors de sa victoire face au Mouvement du 23 mars (M23).
Lambert Mende

Olivier Dioso/Le Potentiel

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