Dans un communiqué de presse, la Sous-secrétaire générale aux affaires humanitaires, Kyung-wha Kang, a lancé le week-end dernier, le rapport phare du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) qui a pour thème
: « Données et tendances humanitaires mondiales 2013 ». Selon elle, ce rapport contribue aux efforts d’OCHA visant à améliorer la récolte des données et l’analyse des situations humanitaires à travers le monde. En 2014, a fait savoir cette haut fonctionnaire des Nations unies, OCHA va travailler aux côtés de ses partenaires pour créer une plateforme de données de la communauté humanitaire. L’objectif est d’établir une interface dynamique pour les utilisateurs afin d’explorer et d’analyser des vastes quantités de données, a-t-elle relevé.
Ce document met en évidence les tendances principales émanant des crises humanitaires, leurs causes sous-jacentes et les acteurs qui participent à la prévention des crises, la réponse et le relèvement. Aussi, a-t-il rassemble des informations de sources diverses sur une longue période fournissant ainsi un outil de référence détaillé pour les décideurs, les chercheurs et les acteurs humanitaires. Notre source indique que l’analyse des tendances, au-delà de fournir des statistiques, montre comment le paysage humanitaire évolue et comment le système humanitaire peut être encore plus efficace dans un monde en rapide mutation.
Ce document met en évidence les tendances principales émanant des crises humanitaires, leurs causes sous-jacentes et les acteurs qui participent à la prévention des crises, la réponse et le relèvement. Aussi, a-t-il rassemble des informations de sources diverses sur une longue période fournissant ainsi un outil de référence détaillé pour les décideurs, les chercheurs et les acteurs humanitaires. Notre source indique que l’analyse des tendances, au-delà de fournir des statistiques, montre comment le paysage humanitaire évolue et comment le système humanitaire peut être encore plus efficace dans un monde en rapide mutation.
D’après Mme Kang : « c’est un effort d’OCHA pour renforcer les données de l’assistance humanitaire dans l’espoir que les chercheurs et les décideurs aient ainsi une base commune pour les guider dans leur travail » .
Cependant, elle est d’avis que les tendances actuelles montrent que l’augmentation des besoins humanitaires, l’inhabilité de résoudre les crises de longues durées et l’interaction de nouveaux défis globaux, tels que l’augmentation de la population, ont condui à un déficit de la capacité du système humanitaire.
Et de souligner, les efforts humanitaires et de développement devraient donc davantage se concentrer sur la gestion des risques et la résilience. L’aide humanitaire a, elle aussi, augmenté, surtout sous forme d’aide alimentaire d’urgence mais ces efforts à eux seuls n’ont pas permis de soutenir la résilience des populations vulnérables qui continuent de faire face à une pauvreté extrême, aux sécheresses, à une forte croissance de la population et une dégradation de l’environnement, a déploré la sous- secrétaire aux affaires humanitaires. Elle a soutenu que la construction d’une résilience sur le long terme nécessitera une approche commune de nombreux secteurs en terme d’assistance humanitaire et au développement. Mathy MUSAU