C'est parce qu'il en est ainsi que dans son discours sur l'état de la Nation du 23 octobre 2013 prononcé dans le cadre des Concertations nationales, le Président Joseph Kabila s'est voulu pragmatique en estimant nécessaire, au sujet du Sénat et des Assemblées provinciales, et cela conformément à la Constitution "de les maintenir jusqu’à l’installation effective du nouveau Sénat et des nouvelles Assemblées provinciales issus des élections qui doivent être organisées dans un délai court et raisonnable".
En se voulant à la fois la lumière et le sel du monde, la Société civile du Katanga gagnerait en crédibilité non seulement en faisant une lecture pragmatique du contexte politico-juridique, mais aussi et surtout en préconisant des pistes de solution qui tiennent compte de l'enjeu.
Demander alors à Moïse Katumbi de déposer en ses bureaux sa lettre de démission qu'elle se chargera à faire parvenir à qui de droit (Céni) sans convaincre l'opinion de ce que va devenir l'exécutif provincial, c'est donner de la Société civile un très mauvais exemple en gouvernance politique.
Et quand la lumière ou le sel du monde commence à servir de mauvais exemple, c'est la société même qui vit sa dissolution. En tous sens.
Omer Nsongo die Lema