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Les Balises de Ndl (Udps et Constitution, Honorables Libertins, Pétitions Mukamba, Tshisekedi,

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L'Udps, défenseur de la Constitution autrefois contestée !

A l'occasion du 24ème anniversaire de l'enclenchement du processus démocratique par le maréchal Mobutu (et non du 20ème anniversaire comme le note le communiqué officiel du Secrétariat national aux Relations extérieures agissant au nom de la Présidence de l'Udps), une conférence de presse est organisée le jeudi 24 avril 2014 au siège de ce parti avec pour  co-animateurs Bruno Mavungu et Félix Antoine Tshisekedi. 
"Au sujet de la révision constitutionnelle, la fille aînée de l’Opposition parle de distraction et de provocation de la part des géniteurs d’un tel projet", déclare le premier et rapporte un journaliste présent.
Secrétaire général de l'Udps, le juriste Mavungu clame :  «Personne n’ignore que la Constitution du 18 février 2006 est le résultat d’un consensus laborieusement obtenu par la classe politique Congolaise au Dialogue Inter-Congolais ».
Evidemment, les professionnels des médias non avisés acquiescent. Ils ignorent beaucoup sinon tout de l'Histoire de la Transition "Mobutu-Tshisekedi". Mais leurs confrères avisés sont censés, eux, être choqués. Pour la bonne et simple raison que si les choses ne dépendaient que de l'Udps, la Constitution du 18 février 2006 - pourtant résultat d'un consensus laborieusement obtenu par la classe politique à Sun City - n'aurait jamais existé.
Ils se souviennent que Dr Etienne Tshisekedi et Me Joseph Mukendi avaient pratiquement squatté Rfi et Bbc un certain 18 décembre 2005 pour inviter le peuple à boycotter le référendum constitutionnel au motif qu'il était un processus vicié, improductif.
Et voilà que depuis 2011 - sans se préoccuper de la moindre explication à donner au "Peuple d'abord" - ils en deviennent les principaux défenseurs.
En ce jour mémorable de "Comprenez mon émotion", il est bon de rappeler une tactique ou une technique (c'est selon) adoptée à l'Udps au cours de la première tranche de la Transition "1990-1997" : dire NON quand Mobutu dit OUI, et dire OUI quand Mobutu dit NON !
Premier exemple : lorsque Mobutu prône le multipartisme à trois (question d'éviter une prolifération des partis politiques), la réaction de Tshisekedi est de réclamer le multipartisme intégral ayant favorisé la création de 445 partis politiques. Dont la plupart vont survivre au maréchal et concourent à la présidentielle 2011. La presse rouge les qualifie sur ces entrefaites de "partis alimentaires". Voici ce que le même Tshisekedi en dit le 30 novembre 2011 dans l'interview accordée à Colette Braeckman : «‘ils n’ont qu’une ou deux voix, celle de leur femme, de leurs enfants…"!
Autre exemple : lorsque Mobutu dit NON à l'Afdl, Tshisekedi dit OUI. Et quand l'Afdl prend le pouvoir et Laurent-Désiré ne se sent aucune obligation de nommer Premier ministre Tshisekedi  au nom du fameux retour à la légalité prôné dans le cadre de la Cns, le lider maximo se fâche. Il lance la nouvelle lutte contre la "dictature".  En août 1998, le Rcd et le Mlc se sentent les ailes pousser.  En fait, c'est son modus operandi  deTshisekedi aujourd'hui totalement démonétisé. Qu'on se méprenne pas :  c'est du modus operandi qu'il s'agit.

Des honorables libertins !

Premiers à livrer l'information, le journal "Le Phare" fait preuve de sagesse en ne citant pas nommément l'acteur politique soupçonné d'un enlèvement manqué à l'Université protestante du Congo (Upc) pour une affaire de moeurs.
Juriste de formation - heureusement pas de fonction - l'homme s'estime heureux de ne figurer sur aucune des photos érotiques. Dont celles du scandale ayant atteint l'institution universitaire. Sa chance - pour autant qu'elle en soit une - est de ne pas être le troisième de la série des parlementaires accusés de viol sexuel. De ce fait, il ne rejoindra pas Eugène Diomi Ndongala et Adolphe Onosumba au Cprk. Qu'à cela ne tienne !
Cependant, faire des photos des filles nues et s'auto-photographier en pleine fellation, c'est l'indice d'une perversion sexuelle à la limite de l'animalité. Aucun esprit rationnel ne peut comprendre qu'un acteur politique, de surcroît parlementaire, se livre à pareille pratique pour enrichir son fichier lorsqu'il sait qu'un téléphone est généralement à la portée de tout le monde : conjoint, parent, enfant, secrétaire, voire voleur !
Dans le cas du parlementaire indexé, on doit bien se demander l'usage qu'il veut en faire.
Que les filles - majeures ou mineures - soient consentantes ou non, elles sont foutues pour le reste de la vie : études gâchées, liaisons maritales hypothéquées !
Déjà, le déshonneur atteint leurs familles respectives. De même que la famille de l'honorable (!),  puisque le discrédit retombe sur son épouse, sur ses enfants et même sur ses collègues...
Le seul résultat positif escomptable : certains malades qui nous gouvernent vont (peut-être) apprendre à dompter leur libido.

"Pétitions" pour Mukamba, Tshisekedi, Gbenye...

Ayant tiré sa référence le jeudi 10 avril 2014 à Bruxelles, le patriarche Justin Marie Bomboko rejoint dans l'autre monde ses contemporains
Samedi 19 avril dernier, lorsque sa dépouille arrive à l'aéroport international de Ndjili, l'attention de l'assistance est vite attirée par une présence et une absence. Présence de Jonas Mukamba, visiblement diminué par le poids de l'âge et de la santé. Absence d'Etienne Tshisekedi, lui-même dans le même subissant la même épreuve. Résultat : des principaux animateurs de la 1ère République, il ne reste plus grand monde. Si la mémoire ne (me) trahit pas, il y a encore Albert Kalonji, Antoine Gizenga, Christophe Gbenye, Marcel Busikiro, Mario Cardoso Losembe et, bien entendu, Jonas Mukamba avec Etienne Tshisekedi. Tous des   témoins directs des événements ayant marqué les derniers instants du Congo Belge et les premiers de la République du Congo.
De ces Mohicans, seul le lion Pende Antoine Gizenga a écrit. Visiblement, le tome I de son ouvrage ne jouit pas d'une bonne politique de communication.
Par contre, le syndrome de la page blanche semble avoir gagné les autres.
Pourtant, ces Mohicans ont des choses à dire. Enormément de choses à transmettre.
Bomboko s'en va sans nous léguer un pan de sa mémoire. Iléo le précède en emportant son célèbre noeud. Que dire de Ndele ? De Nzeza Nlandu ? De Ngalula ? De Bolikango ? De Mandungu ? De Kasongo ?  De Kititwa ? De Delvaux ? De Bolya ? De Mudingayi ? D'Edindali ?
Auraient-ils des choses à cacher ?
Sa dernière sortie médiatique, le patriarche Bomboko la fait sous forme de droit de réponse à un journal qui tente d'engager sa responsabilité dans le "coup d'Etat" contre le Gouvernement Lumumba et dans l'assassinat de Mulele.  Bomboko a la lucidité de renvoyer ses "accusateurs" au contexte politique et diplomatique de l'époque. Ils ont la trentaine au moment où tourne la Grande Histoire du Congo-Belge. Ils ont droit à l'excuse d'une histoire qui se juge bien des décennies plus tard.
L'argument (à mon humble avis) tient la route. Il est valable pour tous ses contemporains.
Moralité : si seulement nos champions en pétition pouvaient mobiliser la rue pour l'initiative noble d'obliger les derniers des Mohicans d'écrire, le pays gagnerait en repères. Et le Congo, patrie de Patrice-Emery Lumumba, verrait se réaliser la prophétie du premier de ses Premiers ministres selon laquelle "L’histoire dira un jour son mot, mais ce ne sera pas l’histoire qu’on enseignera à Bruxelles, Washington, Paris ou aux Nations Unies, mais celle qu’on enseignera dans les pays affranchis du colonialisme et de ses fantoches. L’Afrique écrira sa propre histoire et elle sera au nord et au sud du Sahara une histoire de gloire et de dignité". C'est dans sa lettre à son épouse Pauline Omba. Sa dernière lettre sur terre.
Alors, vous qui (nous) lisez : faites passer le message à Martin Fayulu et à Jean-Pierre Mukeba, initiateurs des pétitions "Malu-Malu dégage" et "Touch'pas à l'article 220 de la Constitution". Dites-leur qu'ils gagneraient en estime avec une telle démarche qu'avec celles - sans issue - qu'ils entreprennent pour se faire valoir.

Et Ewanga succède au patriarche Bomboko...

L'espace dit Anamongova de l'Equateur aux Kasaï Occidental et Oriental avec des ramifications au Bandundu, au Maniema et en Province Orientale. Il constitue presque le tiers du pays. L'autre - toujours renchérissant - dirait la moitié. Trêve de discution...
Dès sa reconnaissance, il y a sous peu, comme entité sociologique, l'Espace a pour animateur principal le patriarche Justin-Marie Bomboko, décédé récemment à l'âge de 87 ans.
Il se fait que peu avant sa mort, Bomboko, déclare Bertr   and Ewanga, le volubile secrétaire général de l'Unc du non moins volubile président Viital Kamerhe , l'aurait désigné comme son successeur.
Serait-ce en catimini que s'opère la "remise-reprise" chez les Anamongo ? Si tel est le cas, alors respectons la dernière volonté du patriarche en prenant acte de sa "décision".
Mais si cela n'est pas le cas, préparons-nous déjà à un gros Tsunami dans l'espace Anamongo; le temps de lever le deuil dans les 40 jours.  Car, pour autant qu'elle soit un principe sacré, l'alternance (eh oui !) dont Jean-Bertrand Ewanga (le politique, s'entend) devient l'un des défenseurs acharnés plaiderait aussi pour un autre Anamongo qui, cette fois-ci, ne serait pas l'Equateur mais, par exemple, de Lubefu ou de Lodja. A défaut alors d'aller au patriarche Omba Pene, la couronne reviendrait à l'un ou l'autre des membres de la famille Olenghankoy. A condition ne pas susciter une lutte fratricide entre un certain Joseph et un certain Emery. Suivez mon regard...
En attendant, il faut bien reconnaître que l'ultra-engagement politique de J-B Ewanga est aux antipodes de la modération, de la pondération, de la modestie, de l'humilité de Bomboko. Peut-être du fait pour ce dernier de n'avoir pas affiché ambitions politiques.
Juste pour la "digestion" : les téléspectateurs ont vu le "nouveau patriarche" le 24 avril 2014 dans la délégation de "Sauvons le Congo" ayant remis au président Aubin Minaku de l'Assemblée nationale les 54.000 signatures de la pétition "Malu-Malu dégage" avec sur sa tête un chéchia du chef Anamongo.
Signe qu'il a du mal à distinguer son mandat d'autorité coutumière de son mandat de député national et de secrétaire général d'un parti politique.


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