Le Phare titre à la Une « Rentrée explosive de Tshisekedi à Kinshasa ». Selon ce journal, le blocus était tel que Tshisekedi a dû poursuivre son chemin jusque chez lui, sur la rue Petunias, à Limete, avec une escorte fort réduite. « Des policiers, armés jusqu’aux dents, se sont attaqués avec une brutalité inouïe aux militants, aux hommes politiques, aux journalistes et à tout ce qui bougeait. Gaz lacrymogènes, tirs à balles réelles, matraques, crosses, baïonnettes sont mis à contribution pour disperser la foule », affirme Le Phare qui fait état de plusieurs blessés.
La Prospérité titre à la Une « Annoncé à la Place du Cinquantenaire, Tshisekedi : rendez-vous manqué ! ».
Le « lider maximo » est certes rentré hier à Kinshasa d’un voyage d’Afrique du Sud, rapporte la consœur mais seulement, le rendez-vous du meeting prévu à la Place du Cinquantenaire n’a pas eu lieu. Non pas par la volonté de l’Udps, mais plutôt sur décision de l’autorité urbaine, souligne ce journal. À sa descente d’avion, explique le journal, Etienne Tshisekedi a été conduit, sous escorte, jusqu’à sa résidence dans la commune de Limete. Et, comme on pouvait s’y attendre, il y a eu tout de même une certaine résistance de combattants, conduisant à des échauffourées entre policiers et inconditionnels de l’opposant congolais le plus célèbre, signale La Prospérité.
La Prospérité titre à la Une « Annoncé à la Place du Cinquantenaire, Tshisekedi : rendez-vous manqué ! ».
Le « lider maximo » est certes rentré hier à Kinshasa d’un voyage d’Afrique du Sud, rapporte la consœur mais seulement, le rendez-vous du meeting prévu à la Place du Cinquantenaire n’a pas eu lieu. Non pas par la volonté de l’Udps, mais plutôt sur décision de l’autorité urbaine, souligne ce journal. À sa descente d’avion, explique le journal, Etienne Tshisekedi a été conduit, sous escorte, jusqu’à sa résidence dans la commune de Limete. Et, comme on pouvait s’y attendre, il y a eu tout de même une certaine résistance de combattants, conduisant à des échauffourées entre policiers et inconditionnels de l’opposant congolais le plus célèbre, signale La Prospérité.
AfricaNews titre : « Tshisekedi : Kinshasa n’a pas tremblé ».
Ce journal rapporte qu’une bonne partie de la base de l’Udps a refusé de se faire manipuler par un directoire plutôt opportuniste. De nombreux combattants rencontrés ce dimanche affirmaient n’avoir pas obéi au mot d’ordre pour plusieurs raisons. Certains estiment que Tshisekedi leur a fait manquer l’occasion de prendre le pouvoir en 2011 en refusant de coaliser avec les autres leaders d’opposition.
Ce journal rapporte qu’une bonne partie de la base de l’Udps a refusé de se faire manipuler par un directoire plutôt opportuniste. De nombreux combattants rencontrés ce dimanche affirmaient n’avoir pas obéi au mot d’ordre pour plusieurs raisons. Certains estiment que Tshisekedi leur a fait manquer l’occasion de prendre le pouvoir en 2011 en refusant de coaliser avec les autres leaders d’opposition.
L’Avenir titre : « Tshisekedi : un Prince à New-York ou un Persan à Paris ». Le journal rapporte que de nombreux militants ou combattants, comme ils se font appeler, se sont déplacés à l’aéroport international de N’Djili pour l’accueillir.
Mais la police les a dispersés au moyen des gaz lacrymogènes. Plusieurs des combattants ont tenté de perturber la circulation routière et certains d’entre eux ont été interpellés puis relâchés après quelques heures, selon les autorités policières, indique ce journal qui précise qu’Etienne Tshisekedi a été conduit à son domicile de la 10è rue Limete par la police qui a mis tout le dispositif afin d’empêcher que les militants puissent se rendre à la Place du Cinquantenaire. Et de commenter : « Toute la gesticulation d’hier est une façon pour Tshisekedi qui s’était autoproclamé président de la République de couvrir son échec électoral de novembre 2011 ».
Mais la police les a dispersés au moyen des gaz lacrymogènes. Plusieurs des combattants ont tenté de perturber la circulation routière et certains d’entre eux ont été interpellés puis relâchés après quelques heures, selon les autorités policières, indique ce journal qui précise qu’Etienne Tshisekedi a été conduit à son domicile de la 10è rue Limete par la police qui a mis tout le dispositif afin d’empêcher que les militants puissent se rendre à la Place du Cinquantenaire. Et de commenter : « Toute la gesticulation d’hier est une façon pour Tshisekedi qui s’était autoproclamé président de la République de couvrir son échec électoral de novembre 2011 ».
(Bien entendu, l’on aura compris que les commentaires de la presse congolaise sont fortement marqués par le positionnement politique du journal qui les publie. Du côté de la Majorité, tout ce que fait Tshisekedi ne peut être que « gesticulation dérisoire » et la police ne fait que son travail en « dégageant la voie publique ». Du côté de l’Opposition, tout attroupement est une « marée humaine » et tout acte de répression un « bain de sang ». Tout ce qui est excessif est dérisoire.
L’on reste cependant confondu devant le manque d’imagination tactique de l’UDPS. Déjà, au moment des élections, alors que pouvoir en place avait déjà donné des signes évidents de sa volonté d’abuser de sa prépondérance, rien n’avait été prévu. Maintenant, l’on se borne à croire qu’une apparition publique de Tsisekedi à Kinshasa pourrait déclencher un tel raz-de-marée humain qu’il emporterait tout. C’est une question d’acceptation de la réalité. Pour une partie de l’Opposition « vérité des urnes » se prononce « Tshisekedi président » alors que RIEN ne peut sortir d’une élection NULLE. La seule réalité, c’est que les élections de 2011 ont été NULLES, qu’il n’y aura JAMAIS de résultats électoraux acceptables sans recensement national et sans une CENI dépolitisée
L’on reste cependant confondu devant le manque d’imagination tactique de l’UDPS. Déjà, au moment des élections, alors que pouvoir en place avait déjà donné des signes évidents de sa volonté d’abuser de sa prépondérance, rien n’avait été prévu. Maintenant, l’on se borne à croire qu’une apparition publique de Tsisekedi à Kinshasa pourrait déclencher un tel raz-de-marée humain qu’il emporterait tout. C’est une question d’acceptation de la réalité. Pour une partie de l’Opposition « vérité des urnes » se prononce « Tshisekedi président » alors que RIEN ne peut sortir d’une élection NULLE. La seule réalité, c’est que les élections de 2011 ont été NULLES, qu’il n’y aura JAMAIS de résultats électoraux acceptables sans recensement national et sans une CENI dépolitisée