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L'ACTUALITÉ AFRICAINE AU QUOTIDIEN |
Vendredi 26 février 2016 |
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ACTU Jeune Afrique 26 01 016
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Élection des gouverneurs en RDC : le camp Kabila confronté à une nouvelle fronde
Selon une requête adressée mardi à la Ceni, la Majorité présidentielle (MP), coalition au pouvoir en RD Congo, réclame le "retrait des candidatures des partis politiques et personnalités membres de la MP" qui n'ont pas obtenu "quitus de [leur] famille politique" pour se présenter à l'élection des gouverneurs dans les nouvelles provinces.
Après le départ de sept partis (G7) et de Moïse Katumbi, le dernier gouverneur de la province minière de l’ex-Katanga, la Majorité présidentielle (MP), coalition au pouvoir en RD Congo, semble être aux prises avec une nouvelle rébellion interne.
Dans une requête adressée le 23 février au bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), dont Jeune Afrique a pu consulter une copie, Aubin Minaku, chef de la coalition au pouvoir, a rejeté le dépôt des candidatures pour l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs dans les 21 nouvelles provinces de certains « membres des partis et personnalités politiques de la MP » qui n’ont pas obtenu le « quitus de [leur] famille politique ».
Dans le collimateur du secrétaire général de la MP, « l’on retrouve entre autres 10 des 14 candidats du camp présidentiel qui ont choisi de déposer leur candidature en qualité d’indépendants dans le Tanganyika, le Haut-Lomami, le Lualaba et le Haut-Katanga, quatre nouvelles provinces de l’ex-Katanga », confie une source proche du dossier.
Vers l’annulation de ces candidatures ?
Dans son courrier, la MP rappelle qu’elle « s’est fait l’honneur de déposer les listes de ses candidats gouverneurs et vice-gouverneurs [le 10 février] à travers le provinces concernées » et que toutes les autres candidatures déposées après cette date et celles qui « ne sont pas soutenues par des mandats et procurations politiques de la famille politique (…) tombent caduques ».
La coalition au pouvoir exige enfin que les nouveaux frondeurs, qui « prétextent devenir indépendants » prouvent leur départ de la coalition au pouvoir pour concourir. Et peu importe si le président Joseph Kabila lui-même, autorité morale de la MP, s’est toujours présenté à la présidentielle comme « candidat indépendant ».
Trésor Kibangula↧
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RD Congo : #wumela vs #yebela, qui remportera la guerre des hashtags ?
Sur la twittosphère congolaise, deux hashtags s'affrontent : #wumela pour ceux qui souhaitent le maintien du président Joseph Kabila au pouvoir et #yebela utilisé par les adeptes de l'alternance démocratique en RD Congo. Zoom sur une guerre digitale bien entamée.
Pour certains twittos, il n’y a pas match : #yebela (sache-le, en lingala) a déjà remporté la partie face à #wumela (restez longtemps), le hashtag des pro-Kabila. Vraiment ?
L’écart entre les deux mots-clés est certes criant, mais il est encore (trop) tôt pour siffler la fin d’un duel qui ne fait que commencer. En tout cas, c’est ce qu’estiment, sur le site de micro-blogging, les chantres du prolongement du deuxième et dernier mandat constitutionnel du président congolais Joseph Kabila.
Selon Twitonomy, un outil d’analyse qui offre une photographie précise des usages des uns et des autres sur Twitter, plus de 170 messages utilisant le hashtag #wumela ont été postés ces dernières heures. Alors que début février on ne comptait qu’entre 3 et 9 tweets par jour, la barre des 400 tweets a été dépassée en moins de 10 jours.
Passer la souris sur les points de la barre pour voir le nombre de tweets utilisant le hashtag wumela par jour
Au total, 418 tweets publiés depuis 116 villes différentes ont été partagés depuis début février via #wumela, atteignant potentiellement 1 845 958 utilisateurs sur Twitter, selon les chiffres que nous avons recueillis auprès de Twitonomy. Mais parmi les twittos les plus actifs utilisant ce hashtag, on compte indistinctement ceux qui soutiennent mordicus le maintien de Joseph Kabila…
… et d’autres qui se contentent de partager ou commenter les informations via le mot-clé. C’est le cas notamment de Oliver Diansosa qui explique à qui veut l’entendre que « wumela » est avant tout une « expression en vogue » dans la capitale de la RD Congo, et s’emploie pour exprimer « sa gratitude » envers une personne qui vous a rendu service et « l’encourager » à faire davantage. Ce juriste et analyste politique, basé à Kinshasa, avec ses 13 mentions de #wumela depuis le début du mois de février, figure dans le top 5 des utilisateurs les plus actifs utilisant ce qui est devenu le slogan des pro-Kabila.
Les 5 twittos les plus actifs utilisant #wumela

#yebela très loin devant #wumela
En face, les anti-Kabila sont de loin les plus actifs sur Twitter. Le hashtag yebela qui sonne comme un avertissement contre toute tentative de prolongation du mandat du président sortant, a enregistré depuis début février 2 172 tweetspouvant toucher potentiellement 5 618 736 utilisateurs sur le site au petit oiseau bleu, selon Twitonomy. Soit cinq fois plus que les messages postés avec le mot-clé rival wumela.
Passer la souris sur les points de la barre pour voir le nombre de tweets par jour avec #yebela ou #wumela
Même écart côté utilisateurs. Alors qu’avec #wumela, les twittos les plus actifs n’ont mentionné qu’entre 28 et 10 fois leur hashtag étiqueté pro-Kabila, ceux utilisant #yebela ont fait référence à ce mot-clé entre 115 et 41 fois. Des tweets anti-Kabila partis depuis 361 villes différentes à travers le monde, selon Twitonomy.
Les 5 twittos les plus actifs utilisant #yebela

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Kabila c'est fini: Ban Ki Moon s'entient au respect du calendrier électoral !
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Flash: Incident diplomatique à Kin, Kabila renonce au dîner offert à Ban Ki Moon!
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ACTU Jeune Afrique Actu Eco
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Rfi : Football: le Suisse Gianni Infantino élu président de la Fifa
Gianni Infantino est le neuvième président de la Fédération internationale de football (Fifa). Le Suisse, âgé de 45 ans, a été élu au 2e tour à la tête d’une Fifa en crise, ce 26 février 2016 à Zurich, pour un mandat censé s’achever en 2019. L’ancien bras droit de Michel Platini à la confédération européenne de foot (Uefa) succède donc au Suisse Joseph Blatter, démissionnaire puis suspendu en 2015.
Le neuvième président de la Fédération internationale de football (Fifa) est donc Gianni Infantino et c’est une mini-surprise [1]. Mini, car qui aurait pu imaginer que le discret chef de l’administration (Secrétaire général) de la confédération européenne de football (Uefa) serait un jour à la tête de la toute-puissante et richissime Fifa (1,5 milliard de dollars de réserves au 31 décembre 2014) ?
Il y a encore cinq mois, Gianni Infantino apparaissait aux yeux du grand public comme le simple maître de cérémonie des tirages au sort de compétitions organisées par l’Uefa. Mais le destin de ce Suisse âgé de 45 ans a basculé avec les ennuis de son désormais ex-patron, Michel Platini.
Platini suspendu, Infantino promu
De fait, le Français, président de l’Uefa de 2007 à 2015, était le grandissime favori de l’élection pour la présidence de la Fifa. Mais l’ancien joueur a été mis sur la touche par la justice interne de la Fifa le 8 octobre 2015, pour une affaire d’argent, avant d’être suspendu pour plusieurs années de toute activité liée au football le 21 décembre 2015 (sanction ramenée à six années en appel, le 24 février 2016).
De fait, le Français, président de l’Uefa de 2007 à 2015, était le grandissime favori de l’élection pour la présidence de la Fifa. Mais l’ancien joueur a été mis sur la touche par la justice interne de la Fifa le 8 octobre 2015, pour une affaire d’argent, avant d’être suspendu pour plusieurs années de toute activité liée au football le 21 décembre 2015 (sanction ramenée à six années en appel, le 24 février 2016).
L’Uefa, soucieuse de préserver ses intérêts et sa prédominance sur le football mondial, a donc décidé de présenter un candidat de substitution : Infantino, technocrate affable, habile et polyglotte. Un homme consensuel, avec un tropisme africain, capable donc d’arracher quelques précieuses voix au sein du principal réservoir de votes : la Confédération africaine (CAF), alliée au grand rival d’Infantino, le Cheick Salman bin Ibrahim Al Khalifa, président de la Confédération asiatique (AFC).
Ne pas être « européocentré »
« Je me sens comme le candidat de l’Afrique », assurait ainsi Gianni Infantino à rfi.fr à Kigali, en janvier dernier. Sa proposition de disputer des phases finales de Coupe du monde avec davantage d’équipes (40 contre 32 actuellement), dont plus de places pour les pays des autres continents, a peut-être fait mouche.
« Je me sens comme le candidat de l’Afrique », assurait ainsi Gianni Infantino à rfi.fr à Kigali, en janvier dernier. Sa proposition de disputer des phases finales de Coupe du monde avec davantage d’équipes (40 contre 32 actuellement), dont plus de places pour les pays des autres continents, a peut-être fait mouche.
Gianni Infantino partait pourtant de loin. Il avait un autre handicap aux yeux de certains : son appartenance à l’Uefa. Le Secrétaire général a en effet dû voyager dans près de 70 pays en l’espace de quatre mois, avec un objectif : convaincre en Afrique, en Amériques, en Asie et en Océanie, qu’il défend une vision universaliste du football et pas « européocentrée ». Un reproche souvent fait à Michel Platini.
Le lourd héritage de Joseph Blatter
Gianni Infantino a donc en quelque sorte imité son prédécesseur et compatriote, Joseph Blatter, en fédérant les fédérations moins fortunées.
Gianni Infantino a donc en quelque sorte imité son prédécesseur et compatriote, Joseph Blatter, en fédérant les fédérations moins fortunées.
Ancien juriste et universitaire passé par le Centre international d'études du sport, celui qui est entré à l’Uefa en 2000 va devoir redorer l’image d’une Fifa écornée par neuf mois de scandales planétaires. La Fédération internationale a adopté une série de réformes visant à juguler la corruption dans le monde du football. Gianni Infantino a fait partie de la Commission qui a mis sur pied ces réformes.
Parmi ces mesures, il y a la limitation à trois mandats de quatre ans pour le président de la Fifa. Joseph Blatter, lui, est resté en place 17 ans, jusqu’à sa déchéance et à celle de son ancien allié, devenu rival : Michel Platini.
[1] Infantino a été élu au 2e tour avec 115 voix, devant le Cheikh Salman (88 voix), le Jordanien Ali (4) et le Français Jérôme Champagne (0). Le Sud-Africain Tokyo Sexwale s’était retiré juste avant le scrutin. Au 1er tour, Infantino avait légèrement devancé Salman avec 88 voix contre 85.
FIFA : LES PRECEDENTS PRESIDENTS*
Robert Guérin (France), de 1904 à 1906
Daniel Burley Woolfall (Angleterre), de 1906 à 1918
Jules Rimet (France), de 1921 à 1954
Rodolphe William Seeldrayers (Belgique), de 1954 à 1955
Arthur Drewry (Angleterre), de 1955 à 1961
Stanley Rous (Angleterre), de 1961 à 1974
Joao Havelange (Brésil), de 1974 à 1998
Joseph Blatter (Suisse), de 1998 à 2015.
*Le Néerlandais Carl Anton Hirschman (1918-1920), le Suisse Ernst Thommen (1961) et le Camerounais Issa Hayatou (2015-2016) ont été présidents par intérim.
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RDC : un réseau de présumés recruteurs des ADF démantelé à Beni

Ville de Beni
Les services de sécurité du territoire de Beni ont appréhendé deux hommes et une femme qu’ils suspectent d’appartenir à un réseau de recrutement des ADF, les rebelles ougandais auteurs de nombreuses tueries dans ce territoire du Nord-Kivu.
L’un des hommes arrêtés dans la commune de Ruwenzori reçoit régulièrement des recrues ADF en provenance de l’Ouganda et d’autres villes de la RDC et les acheminent dans la brousse où s’entrainent les ADF, indiquent des sources sécuritaires de la ville.
Le même homme serait également à la tête du réseau de ravitaillement des rebelles en nourriture et produits pharmaceutiques. La femme arrêtée est présentée par les mêmes sources comme la fille d’un responsable rebelle ADF. Elle a été appréhendée dans un premier temps en décembre dernier par les services de sécurité ougandais avant de s’échapper. L’auditeur militaire de garnison de Beni affirme avoir lancé une enquête sur ce dossier.
Les services de sécurité affirment s’employer pour l’heure à identifier les véhicules de transport, officines pharmaceutiques et dépôts des vivres qui collaboreraient avec les personnes interpellées.
Les ADF sont accusés d’être les auteurs des massacres de plus de 400 personnes dans le territoire de Beni. Des crimes odieux qu’ils commettent le plus souvent avec des armes blanches.
La collaboration entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les casques bleus de la Monusco dans la lutte contre les ADF suspendue l’année dernière a repris.
Le commandant de la force de la Monusco, le général sud-africain Derrick Mgwebi récemment nommé à la tête des troupes onusiennes s’est rendu jeudi à Beni pour y évaluer la situation sécuritaire. Il a rappelé que les casques bleus vont lutter contre tous les groupes armés présents en RDC.
« La mission de la Monusco est de protéger les populations civiles. Une autre partie du mandat consiste à lutter contre les groupes armés. Et selon mon constat sur terrain, il est possible de vaincre les ADF. Le défi qui se présente a nous est d’améliorer la collaboration avec les FARDC parce que les ADF portent le même uniforme que les FARDC. Les ADF se retrouvent également dans les zones de couverture des FARDC. Pour que nous puissions réussir nous devons collaborer plus étroitement avec les FARDC. Ma première priorité est de comprendre les ADF, les FDLR, les FNL. Ce sont les principaux groupes armés que nous avons à combattre », a déclaré le général Mgwebi.
RO
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Angola : expulsion de plus de 120 mille citoyens illégaux dont 112 mille rd-congolais

Des rd-congolais expulsés de Brazzaville
122.385 citoyens étrangers de diverses nationalités ont été expulsés de l’Angola au cours des trois dernières années, souligne le rapport présenté, jeudi 25 février à Luanda, par les députés à l’Assemblée nationale dans le cadre du débat mensuel sur l’immigration illégale et ses conséquences.
Ce rapport indique que de ces immigrants 121.421 sont africains dont 112.608 ressortissants de la République démocratique du Congo (RDC).
En 2014, l’Angola avait expulsé 50.726 immigrants illégaux.
D’autre part, 314 angolais ont regagné le pays rapatriés des autres Etats pour séjour illégal, falsification des documents et trafic de la drogue.
L’immigration illégale, traversée de tout poste frontalier de la part des citoyens étrangers, est devenue un phénomène universel, d’où les gouvernants, politiques et organisations internationales doivent s’y atteler.
La prochaine plénière de l’Assemblée nationale est prévue le 17 mars prochain.
ANGOP / MCN
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Ban Ki-moon tranche : c’est le « Dialogue Kabila »
« J’ai encouragé le Président à entreprendre un dialogue inclusif », a fait savoir le secrétaire général de l’Onu qui venait de rencontrer le Chef de l’Etat Joseph Kabila.

Le doute n’est plus permis. A l’instar de celles qui attendent depuis une quinzaine de mois, les forces politiques et sociales qui ont espéré du séjour du secrétaire général des Nations Unies une « instruction » en rapport avec dialogue sont avisées. De même que les forces opposées à ces assises.
Certes, les unes et les autres ont le loisir de reprendre à leur compte le rappel fait aux Chefs d’Etat africains par Ban ki-moon en 2005 au sommet de l’Union africaine, à savoir « J’ai dit : s’il vous plaît, ne vous accrochez pas au pouvoir. Et écoutez ce que vous dit votre population. Ecoutez attentivement quelles sont leurs difficultés, leurs aspirations. Mais quand la fin de votre mandat constitutionnel arrive, s’il vous plaît, ne vous accrochez pas au pouvoir (…) », mais le message principal à l’étape de Kinshasa est le suivant : « J’ai eu la chance de rencontrer le président Kabila, les responsables du Parlement, des représentants de l’Opposition et de la Société civile. Je les appelle à s’engager de manière constructive dans un dialogue politique… ».
En d’autres termes : c’est au Dialogue qu’il va falloir régler la question électorale, quand bien même l’exhortation leur serait faite « à travailler à un processus électoral inclusif et crédible dans le respect de la Constitution ».
Rien N’empêche maintenant la tenue des assises
Et que dit l’ordonnance du 28 novembre 2015 prouvant l’engagement du Chef de l’Etat d’y travailler ? La réponse est à l’article 5. « Le Dialogue porte principalement sur l’organisation d’un processus électoral apaisé, complet, inclusif, crédible et conforme aux standards internationaux et sur toutes les questions connexes au processus électoral », y lit-on. S’agissant de la facilitation internationale parfois confondue avec la médiation internationale, l’article 4 répond à cette préoccupation première et principale de l’Udps.
Il est formulé ainsi : « Sans préjudice d’autres dispositions à déterminer par le Règlement Intérieur, le Dialogue comprend un Bureau et une Plénière pouvant éclater en Commissions. Le Bureau est assisté d’un Facilitateur international ».
Le caractère inclusif est garanti dans l’intitulé et à l’article 2. Effectivement, l’ordonnance porte convocation d’un « dialogue politique national inclusif en République Démocratique du Congo ». Le comité préparatoire, lui, est composé de « délégués de toutes les parties prenantes, à savoir, la Société civile, la Majorité Présidentielle et l’Opposition politique, placés sous la Co-modération d’un représentant de la Majorité et d’un représentant de l’Opposition politique ».
Alors que l’article 7 charge le Bureau de faire « parvenir les résolutions et recommandations du Dialogue au Président de la République qui les transmet, pour exécution, aux Institutions compétentes », l’article 8 institue, au terme du Dialogue « un Comité chargé du suivi de la mise en œuvre des résolutions et recommandations du Dialogue comprenant les représentants de toutes les parties prenantes ». Bien plus, l’ordonnance se réfère à la fois à la Résolution du Conseil de sécurité de l’Onu n°2089 du 28 mars 2013 et à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, portant la date du 24 février de la même année, et dont le point six de l’engagement pris par le Gouvernement congolais recommande à l’Exécutif national de « Promouvoir les objectifs de réconciliation nationale, de tolérance, et de démocratisation ».
Faut-il d’emblée souligner que cet accord a été signé pour la RDC par Joseph Kabila qui, selon l’article 69 de la Constitution, est le « garant », notamment, du « respect des traités et accords internationaux », à supposer que l’Accord-cadre soit considéré comme un instrument international.
Aussi, les griefs relatifs à la compétence de la personne chargée de convoquer le dialogue et de la personne chargée d’en assurer la médiation étant liquidés, et ceux relatifs à l’inclusion des participants et de la détermination de l’ordre du jour ne se posant plus, plus rien n’empêche maintenant la tenue des assises.
Dégâts d’un lâchage a la ponce Pilate
Evidemment, tout est question de dignité. Il est notoirement connu que les anti dialogues ont usé et abusé de la liberté d’expression pour tourner en dérision le forum qualifié de « dernière chance », dixit Etienne Tshisekedi. On se doit alors de craindre de leur part la résistance type « Kapwepwe », conte diffusé sur les antennes de « La Voix du Zaïre » vers les années 1980, rappelé dans une chronique la veille des Concertations nationales en 2013. Il s’agit, en fait, de l’adaptation du conte du sénégalais Birago Diop intitulé « L’os de Mor Lam », écrit en 1947. L’objectif de l’auteur étant de souligner la bêtise humaine résultant de l’égoïsme, de l’égocentrisme et du nombrilisme.
Les anti-Dialogues vont-ils, après les NON au Pape, NON au Nonce apostolique, NON à la Cenco, NON à Edem Kodjo, NON à la CENI et dernièrement NON au Quart et « Ua-Onu-Ue-Oif », oser dire NON aussi à Ban ki-moon ? Ils sont libres de le faire, mais ce qui est certain, c’est que la communauté internationale, de laquelle ils sollicitent des pressions sur le Président Joseph Kabila en plus du financement et de la sécurisation des élections ainsi que de la certification des résultats, a des intérêts qui ne sont pas forcément ceux du peuple congolais. On imagine alors les dégâts d’un lâchage à la Ponce Pilate qui se justifierait de sa part en raison, cela va de soi, de l’obstination des forces politiques et sociales ! « Même la bonne décision est une mauvaise décision quand elle est prise trop tard ». Cette interpellation - qui nous concerne tous - est de l’américain Lee lacocca.
Omer Nsongo die Lema/Forum des As
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SERMONNE PAR BAN KI MOON, KYUNGU ADHERE AU DIALOGUE
SERMONNE PAR BAN KI MOON, KYUNGU ADHERE AU DIALOGUE
http://congovirtuel.net/index.php/2-uncategorised/151-sermonne-par-ban-ki-moon-kyungu-adhere-au-dialogue
http://congovirtuel.net/index.php/2-uncategorised/151-sermonne-par-ban-ki-moon-kyungu-adhere-au-dialogue
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RDC : Moïse Katumbi de nouveau harcelé par le pouvoir

En RDC, le climat se tend et le pouvoir se raidit à mesure que se réduit le délai constitutionnel en vue de la tenue de l’élection présidentielle. Le dernier à en avoir fait les frais n’est autre que Moïse Katumbi, dont le combat en faveur du respect de la Constitution en RDC n’est pas du goût du régime du Président Joseph Kabila.
Le très populaire président du Tout Puissant Mazembé, sa femme et ses enfants, ont été bloqués hier durant plus de deux heures à l’aéroport de Luano par des agents de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR). Le même jour, des membres du mouvement citoyen la Lucha étaient condamnés à de lourdes peines de prison. Dans son rapport annuel, Amnesty International fustige le recul des libertés publiques et de la liberté d’expression en particulier, au Congo-Kinshasa.
Mercredi 24 février, le dernier gouverneur de l’ex-Katanga s’est rendu en compagnie de son épouse et de ses enfants à l’aéroport international de la Luano. Destination Kashobwe, une localité du district du Haut-Katanga, son fief natal, situé le long de la rivière Luapula à la frontière entre la RDC et la Zambie, à moins de 20 km du lac Mwero. Une cité rurale devenue modèle grâce aux politiques de développement mises en œuvre à l’époque par Moïse Katumbi, alors gouverneur provincial, et qui s’est muée en un site touristique majeur doté d’un hôtel trois étoiles, d’un supermarché, d’un hôpital moderne et de diverses autres infrastructures.
A peine embarqués, aussitôt débarqués
Après les formalités d’usage, Moïse Katumbi et sa famille ont pris place à bord d’un avion privé loué pour l’occasion, son jet médicalisé ayant été frappé d’interdiction d’atterrir à Lubumbashi pour d’obscures raisons. Mais à peine embarqués, aussitôt débarqués. Des agents de l’ANR montent alors à bord de l’aéronef et leur indiquent sans aucune forme de procès que l’avion ne peut finalement quitter le tarmac. Moïse Katumbi n’a d’autre choix que de s’exécuter et est alors contraint, avec femme et enfants, de quitter l’avion. Ce n’est finalement qu’au terme de deux heures d’intenses tractations qu’ils pourront décoller.
Dans une vidéo disponible sur les réseaux sociaux, Moïse Katumbi, visiblement très remonté, met directement en cause l’administrateur général de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR). Kalev Mutomb aurait, selon l’emblématique président du Tout Puissant Mazembé, « instruit ses services » pour qu’il ne quitte pas Lubumbashi.
Cet épisode n’est que le dernier d’une longue série de harcèlements, de tentatives d’entraves et d’intimidations dont sont victimes Moïse Katumbi et ses proches depuis plusieurs mois. Il rappelle d’ailleurs la récente arrestation, jugée arbitraire, du député d’opposition Martin Fayulu à la veille de l’opération « ville morte » au Congo-Kinshasa. Surtout, ces événements interviennent alors que la situation des libertés publiques ne cesse de se dégrader en RDC.
Condamnation injuste de militants de la Lucha
Le même jour en effet, le tribunal de grande instance de Goma a condamné six militants du mouvement citoyen la Lucha à une lourde peine de deux ans de prison ferme pour « incitation à la révolte ». Les membres du mouvement citoyen avaient été arrêtés le 16 février, juste avant la tournée de l’équipe nationale de football victorieuse au Chan à Kigali, et alors que l’opposition et la société civile appelaient à une journée ville morte pour réclamer le respect des délais constitutionnels.
Un climat de plus en plus tendu en matière de libertés publiques
Dans son rapport annuel, l’ONG Amnesty International relève qu’en RDC « l’État a réprimé plus durement les mouvements de contestation contre les efforts déployés par le président Kabila pour se maintenir au pouvoir... Les violations des droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique se sont accrues. Des défenseurs des droits humains, de jeunes militants et des responsables politiques ont été menacés, harcelés, arrêtés arbitrairement et, parfois, condamnés pour l’exercice pacifique de leurs droits ». De fait, la situation est de plus en plus tendue à mesure que se rapproche la date fatidique de l’élection présidentielle (fixée au 27 novembre 2016 en vertu de la Constitution). L’opposition accuse le Pouvoir du Président Kabila de fournir peu d’efforts pour tenir ces délais constitutionnels.
Sur son compte Twitter ce matin, Moïse Katumbi a déclaré : « Les six jeunes de la Lucha condamnés, l’ANR qui me bloque avec ma famille à l’aéroport... La RDC sombre dans la dictature. Nous combattrons cela », a-t-il promis. De son côté, son principal conseiller, Salomon Idi Kalonda Della, sur Twitter toujours, dénonçait lui des « méthodes dictatoriales » avant de noter qu’en RDC, « l’Etat de droit recule au profit de l’Etat policier ». Et l’homme de confiance de Moïse Katumbi de conclure : « Tout Congolais doit condamner et lutter ». De Kinshasa à Lubumbashi, en passant par Kisangani, ce point de vue est partagé par une majorité de la population congolaise, de plus en plus fatiguée de voir la démocratie foulée aux pieds.
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Vidéo poignante: Une leçon pour la RD Congo et J. Kabila...
Vidéo poignante: Une leçon pour la RD Congo et J. Kabila...
Haïti : Ayant échoué à organiser les élections dans les délais constitutionnels, Michel Martelly quitte le pouvoir et le Palais présidentiel en pleurs...Vidéo poignante. Une leçon pour la RD Congo et J. Kabila...
https://www.facebook.com/KusuanikaConcept/videos/485937648260012/
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Débandade au sein de la MP : Aubin Minaku demande le retrait de certaines candidatures aux postes des gouverneurs
Enregistrement des candidats aux élections provinciales 2015 par la Ceni au bureau de réception et traitement de candidatures à Kinshasa-Kalamu le 26/05/2015.Radio Okapi/Ph. John Bompengo
A un mois de l'élection des gouverneurs de nouvelles provinces, le secrétaire général de la Majorité présidentielle (MP), Aubin Minaku demande à la Ceni de retirer soixante-neuf candidatures des partis politiques et personnalités membres de sa plate-forme politique.
Dans une lettre adressée le 23 février, il accuse ces candidats, y compris ceux ayant basculé dans l’opposition et faisant partie du G7, de n’avoir pas reçu le quitus de la famille politique avant de postuler.
Aubin Minaku a également prévenu le président de la Ceni que toutes les candidatures des membres de la MP, déposées avant le 10 février 2016, date de la publication du calendrier de l’élection des gouverneurs, tombent caduques.
Le secrétaire général de la MP recommande que les candidats indépendants puissent prouver, par acte de foi, leur départ des partis politiques membres de la MP.
La correspondance d’Aubin Minaku est à la base d’une controverse au sein de la classe politique.
A Bandundu-ville (Kwilu) par exemple, les partisans de Michel Balabala, actuel commissaire spécial de cette province, sont allés, dans la matinée, investir le siège de la Ceni pour protester contre la tentative d’éviction de leur leader de ce scrutin [élection des gouverneurs].
Ancien de Palu devenu indépendant, le candidat dénie à Aubin Minaku la qualité de le retirer de la course. Il précise que le Palu n’est pas membre de la MP, mais plutôt un allié.
Un autre candidat indépendant mais de l’ARC d’Olivier Kamitatu, se dit surpris que le secrétaire général de la MP l’assimile à sa famille politique :
«Je ne suis pas de la Majorité présidentielle. Je suis un candidat indépendant et je ne dépends d’aucun regroupement politique. Je suis candidat indépendant conformément à la loi électorale. Je n’appartiens pas à l’ARC-MP, j’appartiens plutôt à l’ARC-Olivier Kamitatu».
Un autre candidat indépendant mais de l’ARC d’Olivier Kamitatu, se dit surpris que le secrétaire général de la MP l’assimile à sa famille politique :
«Je ne suis pas de la Majorité présidentielle. Je suis un candidat indépendant et je ne dépends d’aucun regroupement politique. Je suis candidat indépendant conformément à la loi électorale. Je n’appartiens pas à l’ARC-MP, j’appartiens plutôt à l’ARC-Olivier Kamitatu».
Il explique que le président de l’ARC, Olivier Kamitatu, n’a pas trouvé d’inconvénient qu’il postule en tant qu’indépendant dans l’élection des gouverneurs de nouvelles provinces.
«Au niveau de la Ceni/Kwilu, il reconnait que je suis un candidat indépendant. Je sais que ces gens-là étaient sous pression quand d’autant plus qu’ils avaient reçu la lettre qui leur demandait d’éradiquer les noms de tous ceux qu’ils appartenaient à la MP. Ils avaient tenté faire mais avec les pressions ça n’a pas marché. On doit respecter la loi», a poursuivi ce candidat indépendant membre de l’ARC.
Des sources proches de la Ceni estiment que la correspondance d’Aubin Minaku poserait un problème quant à l’exigence faite au candidat indépendant de prouver son départ de la MP. Une disposition que la loi électorale ne prévoit pas, disent-elles.
La Ceni a fixé l'élection des gouverneurs de nouvelles provinces au 26 mars prochain.
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Un nouveau collectif de soutien à Etienne Tshisekedi
QUAND C 'EST TSHISEKEDI , C'EST TSHISEKEDI
Nous sommes dans la joie d'avoir participé à la création d'une nouvelle plate-forme de soutien à Etienne Tshisekedi ce mercredi 24/02/2016.
★★★ LE COLLECTIF DES PIONNIERS ET COMPAGNONS DE LUTTE DE ETIENNE TSHISEKEDI★★★
1) le collectif lui a rendu hommage pour son combat pour l'instauration d'un État de droit en RDC depuis 1980 à nos jours.
2) le soutien total à le conduire au sommet de l'état
3) d'apporter le dynamisme à travers l'expérience des uns et des autres.
Réponse de Etienne Tshisekedi au collectif:
Je vous souhaites à tous plein succès dans votre projet qui doit faire véhiculer le message d'amour pour tous les congolais entre eux pour réussir l'instauration d'un État de droit en RDC
Felly kabala
Communication - information et média
UDPS FÉDÉRATION DE FRANCE.
Nous sommes dans la joie d'avoir participé à la création d'une nouvelle plate-forme de soutien à Etienne Tshisekedi ce mercredi 24/02/2016.
★★★ LE COLLECTIF DES PIONNIERS ET COMPAGNONS DE LUTTE DE ETIENNE TSHISEKEDI★★★
1) le collectif lui a rendu hommage pour son combat pour l'instauration d'un État de droit en RDC depuis 1980 à nos jours.
2) le soutien total à le conduire au sommet de l'état
3) d'apporter le dynamisme à travers l'expérience des uns et des autres.
Réponse de Etienne Tshisekedi au collectif:
Je vous souhaites à tous plein succès dans votre projet qui doit faire véhiculer le message d'amour pour tous les congolais entre eux pour réussir l'instauration d'un État de droit en RDC
Felly kabala
Communication - information et média
UDPS FÉDÉRATION DE FRANCE.
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Le choix de Washington : Elections dans « un vrai délai constitutionnel »(Le Potentiel Online 24/02/16) Un coup de fil qui rend Kabila paranoïaque.
Le choix de Washington : Elections dans « un vrai délai constitutionnel »(Le Potentiel Online 24/02/16) Un coup de fil qui rend Kabila paranoïaque.
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A dix mois de la fin constitutionnelle du mandat du président Joseph Kabila, l’étau se resserre sur la Ceni, pressée de s’en tenir strictement aux délais fixés par la Constitution. Inscrite dans la logique du glissement, la Majorité doit apprendre en même temps à contenir la foudre au-dessus de sa tête. Après les élections « à bonne date » – termes évoqués par l’ONU, l’UA, l’OIF et l’UE dans une déclaration conjointe du 16 février 2016 – les Etats-Unis reviennent à la charge en insistant sur la tenue d’élections dans « un vrai délai constitutionnel». La communauté internationale, clans son ensemble, a fait bloc pour la tenue1 en cette année 2016, des élections en République démocratique du Congo. Dans les milieux internationaux, tous les partenaires extérieurs ne jurent que par la tenue d’élections dans les délais constitutionnels, c’est-à-dire avant décembre 2016; échéance probable de la fin de la mandature en cours. A plusieurs reprises, la communauté internationale est sortie de ses gonds, appelant de vive voix toutes les parties congolaises à s’impliquer davantage pour conduire à bon port le processus électoral. L’on se souvient qu’après la déclaration de quatre organisations internationales, un quartet regroupant les ambassadeurs de la Belgique, du Canada, des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne en RDC, a saisi l’opportunité qu’offrait la célébration le 18 février 2016 de 10 ans de la Constitution pour appeler les autorités congolaises à prendre soin de cette « loi suprême» dans l’effort de consolidation de la démocratie congolaise. « A titre de loi suprême du pays, écrivaient-ils, ce texte fondamental et visionnaire consacre le souhait du peuple congolais d’être gouverné selon les normes démocratiques après avoir souffert des décennies sous un régime de parti unique, décennies qui se sont terminées par une période de grande turbulence politique et de conflits violents ». WASHINGTON RÉCIDIVE Et comme si cela ne suffisait pas, Washington vient d’enfoncer le clou sur la ferme volonté de la communauté internationale de voir la Céni organiser les élections dans le strict respect des délais constitutionnels. A l’instar de l’ONU, l’UA, t’OIF et l’UE qui ont vivement appelé à la tenue des élections « à bonne date », les Etats-Unis recadrent en insistant plutôt sur les élections « dans un vrai délai constitutionnel». C’est par la voix de Thomas Perriello, l’envoyé spécial du président Barack Obama dans la région des Grands Lacs, que les Etats-Unis se sont exprimés. Ce dernier a été, mardi 22 février, au Palais du peuple, l’hôte des présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat. Le choix du siège du Parlement est sans nul doute, une manière subtile de lancer un message à toute la classe politique qui a l’obligation de s’assumer afin d’éviter tout naufrage du processus électoral. Les déclarations de Perriello ne sont donc pas à prendre à la légère. Envoyé spécial du président américain, sa prise de position reflète celle de toute l’administration américaine. L’on ne devrait pas s’y tromper ! En des termes ne prêtant à aucune confusion, l’envoyé spécial des Etats-Unis dans les Grands Lacs a invité, sans détours, classe politique à travailler pour un consensus en vue de l’organisation des élections dans « un vrai délai constitutionnel ». Selon radio Okapi, l’envoyé spécial de Barack Obama est d’avis que la tenue des élections avant fin 2016 est un « enjeu majeur» pour éviter au peuple congolais de revivre des guerres liées à la conquête du pouvoir. « Nous estimons que toutes les structures du gouvernement sont essentielles pour essayer de trouver une solution en cette période très cruciale du processus électoral dans ce pays », a-t-il déclaré. Suivant de très près l’évolution du processus électoral, et visiblement agacé par de nombreuses contraintes qui risquent de plomber le travail de la Céni, Washington estime que les prochaines élections constituent « une opportunité importante et historique pour les populations de la République démocratique du Congo, qui ont passé beaucoup d’années de guerres». En fin diplomate, Thomas Perriello ne pense pas que les Etats-Unis pourront s’arroger le droit de décider à la place du peuple congolais. Aussi lance-t-il un appel aux Congolais à se saisir de l’occasion de la tenue d’élections afin de décider de « la voie à suivre pour un avenir plus sûr et radieux mais également penser au développement économique de leur pays». S’il semble accorder un certain crédit au dialogue tant espéré par le camp présidentiel, Thomas Perriello a néanmoins un point de vue nuancé. Le dialogue, pense-t-il, ne pourrait servir a désamorcer les tensions que s’il était « bien tenu », a précisé l’envoyé spécial des Etats-Unis dans la région des Grands Lacs. LE DIALOGUE N’EST PAS UNE PANACEE Peut-on supposer à première vue que les Etats-Unis adhèrent au projet du dialogue ? Oui, mais pas le dialogue version Joseph Kabila. Tenir le dialogue, a indiqué Perriello, ne devait être qu’« un moyen de trouver une bonne perspective afin d’organiser les élections dans les délais les plus constitutionnels qui soient». C’est dire que, quelles que soient les procédures à mettre en œuvre, pour Washington, le respect des délais constitutionnels reste intangible. Par conséquent, non négociable. Comprend-on cela de la même manière du côté de la MP? Difficile à dire. Car, dans la capitale congolaise, chacun y va suivant son prisme, selon que l’on est de la Majorité ou de l’Opposition. A la seule différence que, dans les rangs des partenaires extérieurs, le dialogue – s’il s’avère indispensable – ne pas servir de prétexte pour renvoyer les élections au-delà des délais constitutionnels ; en l’occurrence, la présidentielle, dont les limites sont clairement consignées, dans la Constitution consensuelle du 18 février 2006. Raison pour laquelle, Washington se montre plus explicite sur ce qu’il faudrait faire afin d’éviter que la RDC ne sombre à nouveau dans un cycle infernal qui pourrait déstabiliser le pays avec des effets collatéraux évidents dans la région des Grands Lacs et un bonne partie du continent. Dès lors, les élections deviennent un passage obligé pour poursuivre et améliorer le processus démocratique.

A dix mois de la fin constitutionnelle du mandat du président Joseph Kabila, l’étau se resserre sur la Ceni, pressée de s’en tenir strictement aux délais fixés par la Constitution. Inscrite dans la logique du glissement, la Majorité doit apprendre en même temps à contenir la foudre au-dessus de sa tête. Après les élections « à bonne date » – termes évoqués par l’ONU, l’UA, l’OIF et l’UE dans une déclaration conjointe du 16 février 2016 – les Etats-Unis reviennent à la charge en insistant sur la tenue d’élections dans « un vrai délai constitutionnel». La communauté internationale, clans son ensemble, a fait bloc pour la tenue1 en cette année 2016, des élections en République démocratique du Congo. Dans les milieux internationaux, tous les partenaires extérieurs ne jurent que par la tenue d’élections dans les délais constitutionnels, c’est-à-dire avant décembre 2016; échéance probable de la fin de la mandature en cours. A plusieurs reprises, la communauté internationale est sortie de ses gonds, appelant de vive voix toutes les parties congolaises à s’impliquer davantage pour conduire à bon port le processus électoral. L’on se souvient qu’après la déclaration de quatre organisations internationales, un quartet regroupant les ambassadeurs de la Belgique, du Canada, des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne en RDC, a saisi l’opportunité qu’offrait la célébration le 18 février 2016 de 10 ans de la Constitution pour appeler les autorités congolaises à prendre soin de cette « loi suprême» dans l’effort de consolidation de la démocratie congolaise. « A titre de loi suprême du pays, écrivaient-ils, ce texte fondamental et visionnaire consacre le souhait du peuple congolais d’être gouverné selon les normes démocratiques après avoir souffert des décennies sous un régime de parti unique, décennies qui se sont terminées par une période de grande turbulence politique et de conflits violents ». WASHINGTON RÉCIDIVE Et comme si cela ne suffisait pas, Washington vient d’enfoncer le clou sur la ferme volonté de la communauté internationale de voir la Céni organiser les élections dans le strict respect des délais constitutionnels. A l’instar de l’ONU, l’UA, t’OIF et l’UE qui ont vivement appelé à la tenue des élections « à bonne date », les Etats-Unis recadrent en insistant plutôt sur les élections « dans un vrai délai constitutionnel». C’est par la voix de Thomas Perriello, l’envoyé spécial du président Barack Obama dans la région des Grands Lacs, que les Etats-Unis se sont exprimés. Ce dernier a été, mardi 22 février, au Palais du peuple, l’hôte des présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat. Le choix du siège du Parlement est sans nul doute, une manière subtile de lancer un message à toute la classe politique qui a l’obligation de s’assumer afin d’éviter tout naufrage du processus électoral. Les déclarations de Perriello ne sont donc pas à prendre à la légère. Envoyé spécial du président américain, sa prise de position reflète celle de toute l’administration américaine. L’on ne devrait pas s’y tromper ! En des termes ne prêtant à aucune confusion, l’envoyé spécial des Etats-Unis dans les Grands Lacs a invité, sans détours, classe politique à travailler pour un consensus en vue de l’organisation des élections dans « un vrai délai constitutionnel ». Selon radio Okapi, l’envoyé spécial de Barack Obama est d’avis que la tenue des élections avant fin 2016 est un « enjeu majeur» pour éviter au peuple congolais de revivre des guerres liées à la conquête du pouvoir. « Nous estimons que toutes les structures du gouvernement sont essentielles pour essayer de trouver une solution en cette période très cruciale du processus électoral dans ce pays », a-t-il déclaré. Suivant de très près l’évolution du processus électoral, et visiblement agacé par de nombreuses contraintes qui risquent de plomber le travail de la Céni, Washington estime que les prochaines élections constituent « une opportunité importante et historique pour les populations de la République démocratique du Congo, qui ont passé beaucoup d’années de guerres». En fin diplomate, Thomas Perriello ne pense pas que les Etats-Unis pourront s’arroger le droit de décider à la place du peuple congolais. Aussi lance-t-il un appel aux Congolais à se saisir de l’occasion de la tenue d’élections afin de décider de « la voie à suivre pour un avenir plus sûr et radieux mais également penser au développement économique de leur pays». S’il semble accorder un certain crédit au dialogue tant espéré par le camp présidentiel, Thomas Perriello a néanmoins un point de vue nuancé. Le dialogue, pense-t-il, ne pourrait servir a désamorcer les tensions que s’il était « bien tenu », a précisé l’envoyé spécial des Etats-Unis dans la région des Grands Lacs. LE DIALOGUE N’EST PAS UNE PANACEE Peut-on supposer à première vue que les Etats-Unis adhèrent au projet du dialogue ? Oui, mais pas le dialogue version Joseph Kabila. Tenir le dialogue, a indiqué Perriello, ne devait être qu’« un moyen de trouver une bonne perspective afin d’organiser les élections dans les délais les plus constitutionnels qui soient». C’est dire que, quelles que soient les procédures à mettre en œuvre, pour Washington, le respect des délais constitutionnels reste intangible. Par conséquent, non négociable. Comprend-on cela de la même manière du côté de la MP? Difficile à dire. Car, dans la capitale congolaise, chacun y va suivant son prisme, selon que l’on est de la Majorité ou de l’Opposition. A la seule différence que, dans les rangs des partenaires extérieurs, le dialogue – s’il s’avère indispensable – ne pas servir de prétexte pour renvoyer les élections au-delà des délais constitutionnels ; en l’occurrence, la présidentielle, dont les limites sont clairement consignées, dans la Constitution consensuelle du 18 février 2006. Raison pour laquelle, Washington se montre plus explicite sur ce qu’il faudrait faire afin d’éviter que la RDC ne sombre à nouveau dans un cycle infernal qui pourrait déstabiliser le pays avec des effets collatéraux évidents dans la région des Grands Lacs et un bonne partie du continent. Dès lors, les élections deviennent un passage obligé pour poursuivre et améliorer le processus démocratique.
Robert Nkasu Mukendi
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FLASH: BRUNO TSHIBALA, PORTE-PAROLE DE L’UDPS, SE CONCERTE AVEC LE PRESIDENT EUGENE DIOMI NDONGALA APRES LA RENCONTRE ENTRE LA DELEGATION UDPS ET ALLIES ET LE S.G. DE L ONU, M. BAN KI MOON
FLASH: BRUNO TSHIBALA, PORTE-PAROLE DE L’UDPS, SE CONCERTE AVEC LE PRESIDENT EUGENE DIOMI NDONGALA APRES LA RENCONTRE ENTRE LA DELEGATION UDPS ET ALLIES ET LE S.G. DE L ONU, M. BAN KI MOON
par FreeDiomi le 26 février 2016

COMMUNIQUE DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE, DC EN SIGLE

Le Président Eugène Diomi Ndongala avec M. Bruno Tshibala, Porte-parole de l’UDPS – 26/02/2016

L’Hon. Eugène Diomi Ndongala, Bruno Tshibala et les Jeunes de l’Udps et de la MPP
KINSHASA, 26/02/2016
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Le Président National de la Démocratie Chrétienne (DC) et Porte Parole de la Majorité Présidentielle Populaire (MPP), l’Hon. Eugène Diomi Ndongala, Prisonnier Politique depuis presque 4 ans du régime Kabila, vient de recevoir la visite, dans sa cellule, de M. Bruno Tshibala, Porte-Parole de l’UDPS.

Le Président National de la Démocratie Chrétienne (DC) et Porte Parole de la Majorité Présidentielle Populaire (MPP), l’Hon. Eugène Diomi Ndongala, Prisonnier Politique depuis presque 4 ans du régime Kabila, vient de recevoir la visite, dans sa cellule, de M. Bruno Tshibala, Porte-Parole de l’UDPS.
L’objet de la visite du camarade Bruno Tshibala, accompagné par des jeunes de l’UDPS, de la MPP et de la DC, était celui de rendre rapport à l’Hon. Eugène Diomi Ndongala sur la rencontre entre la délégation UDPS et Alliés et le SG de l’ONU, S.E. Ban Ki Moon.
Le porte-Parole de l’UDPS à tenu à souligner qu’aussi bien la délégation onusienne que l’UDPS ont posé le préalable de la libération des prisonniers politiques, en général, et de l’Hon. Eugène Diomi Ndongala en particulier, pour la tenue du Dialogue politique en RDC.
De plus, la délégation de l’Udps et alliés a posé subsidiairement la question de la réouverture des medias scellés ainsi que la convocation par le facilitateur international de ce forum politique, tel qu’ établi par la feuille de route du Président Tshisekedi, à laquelle la DC et la MPP ont déjà souscrit depuis plus d’une année.
M. Bruno Tshibala a tenu à souligner qu’ il continuera à tenir un contact continu avec l’Hon. Eugène Diomi Ndongala, afin de faire face ensemble au défis des phases à venir du processus du dialogue.
Selon des sources diplomatiques, le SG de l’ONU à évoqué personnellement la question des prisonniers politiques – en précisant leur identité – avec les plus hautes instances congolaises, arguant que cette problemathique doit être immédiatement résolue car elle n’honore pas les autorités de la RDC.
Vérité et Justice pour la R.D.Congo,
Pour la Démocratie Chrétienne, DC,
Le porte-parole adj.,
Marc Mawete
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Actu radio Okapi
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Jean Claude Muyambo porte plainte contre quatre magistrats
Jean-Claude Muyambo, président de Scode. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Quatre magistrats du ministère public sont pris à partie par un ancien bâtonnier et avocat au Barreau de Lubumbashi, Jean-Claude Muyambo, toujours en détention préventive à Kinshasa pour stellionat. Ce dernier les accuse de le maintenir en détention alors que son «dossier est vide », selon son avocat. La cause a été prise en délibéré vendredi 26 février et l’arrêt de la Cour suprême de justice sera rendu après avis du Procureur général de la République.
Jean-Claude Muyambo, président du parti d’opposition politique Scode a traduit quatre magistrats en justice pour dol (ou une faute intentionnelle). Il s’agit de Cécile Kiala, procureure générale près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe et son substitut ainsi que du procureur général près la Cour d’appel de Lubumbashi et son substitut, qui ont comparu vendredi devant la Cour suprême de justice.
L’avocat de M. Muyambo, Baupol Mupemba, dénonce le comportement répréhensible de ces magistrats:
«Jusqu’à ce jour, au dossier du bâtonnier Muyambo, il ne git pas de preuves qu’il a été auteur direct ou indirect de la commission de ces infractions. Alors, nous avons fustigé le mauvais comportement des magistrats, qui, malgré qu’ils ont vu qu’il n’y avait pas d’éléments qui condamnaient le bâtonnier Muyambo, l’ont quand même détenu en prison jusqu’à ce jour.»
Dans cet extrait sonore, Me Baupol Mupemba affirme que le rapport d’une commission rogatoire a prouvé que « tous les immeubles pour lesquels le bâtonnier est accusé de stellionat ne sont pas des immeubles que [celui-ci] a vendus»:
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Élection des gouverneurs en RDC : le camp Kabila confronté à une nouvelle fronde
Par Trésor K
Selon une requête adressée mardi à la Ceni, la Majorité présidentielle (MP), coalition au pouvoir en RD Congo, réclame le "retrait des candidatures des partis politiques et personnalités membres de la MP" qui n'ont pas obtenu "quitus de [leur] famille politique" pour se présenter à l'élection des gouverneurs dans les nouvelles provinces.
Après le départ de sept partis (G7) et de Moïse Katumbi, le dernier gouverneur de la province minière de l’ex-Katanga, la Majorité présidentielle (MP), coalition au pouvoir en RD Congo, semble être aux prises avec une nouvelle rébellion interne.
Dans une requête adressée le 23 février au bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), dontJeune Afrique a pu consulter une copie, Aubin Minaku, chef de la coalition au pouvoir, a rejeté le dépôt des candidatures pour l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs dans les 21 nouvelles provinces de certains « membres des partis et personnalités politiques de la MP » qui n’ont pas obtenu le « quitus de [leur] famille politique ».
Dans le collimateur du secrétaire général de la MP, « l’on retrouve entre autres 10 des 14 candidats du camp présidentiel qui ont choisi de déposer leur candidature en qualité d’indépendants dans le Tanganyika, le Haut-Lomami, le Lualaba et le Haut-Katanga, quatre nouvelles provinces de l’ex-Katanga », confie une source proche du dossier.
Vers l’annulation de ces candidatures ?
Dans son courrier, la MP rappelle qu’elle « s’est fait l’honneur de déposer les listes de ses candidats gouverneurs et vice-gouverneurs [le 10 février] à travers le provinces concernées » et que toutes les autres candidatures déposées après cette date et celles qui « ne sont pas soutenues par des mandats et procurations politiques de la famille politique (…) tombent caduques ».
La coalition au pouvoir exige enfin que les nouveaux frondeurs, qui « prétextent devenir indépendants » prouvent leur départ de la coalition au pouvoir pour concourir. Et peu importe si le président Joseph Kabila lui-même, autorité morale de la MP, s’est toujours présenté à la présidentielle comme « candidat indépendant ».
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