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LUCHA : 2 PROCÈS CE JEUDI 3 MARS À GOMA. Quand LA JUSTICE DEVIENT INSTRUMENT DE RÉPRESSION DES CITOYENS !

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LUCHA RDCongo
7 h
LUCHA : 2 PROCÈS CE JEUDI 3 MARS À GOMA. Quand LA JUSTICE DEVIENT INSTRUMENT DE RÉPRESSION DES CITOYENS !
Soyez nombreux, Ô Fils respectuex de la lutte pour les libertés et droits fondamentaux ainsi qu'épris de la démocratie, à venir demander ''JUSTICE EQUITABLE'' pour nos amis de la LUCHA.
A 9H00, il y aura procès contraste des 6 militants condamnés à 2 ans depuis le 24/02 dont le jugement a été interjeté en appel par les 2 parties, la défense réclamant l'acquittement et le Ministère Publique demandant que soit alourdie la peine à plus de 2 ans de prison. Lieu: COUR D'APPEL DE GOMA.
A 12H00: Interviendra le procès au TGI de Goma de nos compagnons de Lutte JUVIN KOMBI et PASCAL détenus pour avoir déploré les victimes des carnages en territoire de Beni.
Retenez que Fred BAUMA et MAKWAMBALA s'en vont faire 1 an ce 15 Mars en détention à MAKALA sans jugement, et que d'autres militants de ce mouvement citoyen sont détenus injustement et arbitrairement à Kinshasa, dont Bienvenu Matumo (énarque) et Heritier Kapitene.
Quand la Justice sert la politique et non le peuple. Ce jeudi, soyez nombreux pour réclamer que JUSTICE dise le DROIT. Ceux qui le peuvent, assistez à ces audiences.
‪#‎FREE‬====>LUCHA

Marche hier à KInshasa pour dénoncer l'assassinat crapuleux de Me Jean Kisumbula

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Augustin Kabuya a ajouté 10 photos.
20 h
Mercredi 02/03/2016 ,les avocats de la République Démocratique du Congo, protestent contre l'assassinat de Me Jean Kisumbula.
Nous vous prions de faire une large diffusion Trop c'est trop

Pendant qu'à Kishasa le régime politique se bat pour pérenniser son triste règne on continue à tuer à l'Est!

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Photo de Marcelin Cikwanine.
Photo de Marcelin Cikwanine.
Photo de Marcelin Cikwanine.
Photo de Marcelin Cikwanine.
Marcelin Cikwanine a ajouté 4 photos.
21 h
est pas important que la nation s'arrete pendant un moment pour pouvoir sauver une partie d'elle meme en voie d'etre extermine par ceux veullent pereniser la violence intercommunautaire au kivu envue d'atteindre leur objectif hemonique et expansioniste. J'ai entendu une seule voie reclamé le dialogue pour la crise de Beni-Lubero,c'est celle de Vital Kamerhe. Mais je me demande s'il faut vraiment un dialogue pour ca pendant que l'Etat qui est censé securise la population est lui-meme à la base de ces massacres. Ainsi donc on peut pas attendre la resolution d'un probleme par celui qui l'a cree. C'est la meme chose pour la crise electorale actuelle que Kabila a crée de toutes pieces. Chose etonnante l'opposition politique attend de lui la solution à la crise qu'il a crée. On reclame même les elections sous la CENI infeodé au regime oubliant qu'aucun dictateur ne peut organiser les elections pour les perdre. D'autres opposants s'accrochent au dialogue comme si on peut liberer un pays ou desintegrer une dictature par les negociations. Tout ceci montre que le peuple congolais est abandonné à son propre sort. Il est maintenant orphelin de son gouvernement et de l'opposition,du moins l'opposition politique car l'opposition militaire n'a pas encore dit son dernier mot.

Génocide perpétuel à l'Est de la RDC

Actu Radio OKAPI

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02/03/2016 - 19:20
Jean-Claude Katende affirme avoir saisi les organisations internationales.
PolitiqueActualité Front citoyen 2016FIDH
02/03/2016 - 08:30
Les  députés  provinciaux  actuels, déjà hors  mandat, ont été  interdits de  siéger,  relèvé Mwenze Kongolo.
PolitiqueActualité Mwenze Kongoloélection des gouverneursAssemblées provincialesdéputés provinciaux,RDC
01/03/2016 - 20:58
La démarche de la Ceni consacre «l’existence d’un parti unique», affirme Georges Kapiamba.
PolitiqueActualité 33 ONGCeniélection des gouverneurs
01/03/2016 - 08:54
Le G7, un regroupement de l’opposition dénonce la violation des articles 101, 104 et 197, alinéa 6 de la constitution, qui établissent les principes de la liberté des candidatures.
PolitiqueActualité Arthur Sedeacandidatures non recevablesélection des gouverneursG7Christophe LutundulaRDCCeni
29/02/2016 - 20:06
En excluant beaucoup de candidats indépendants, selon lui, la Ceni donne l’impression d'être inféodée à une famille politique.
PolitiqueActualité CeniMajorité présidentielleélection des gouverneurs
29/02/2016 - 13:31
L’élection des gouverneurs de nouvelles provinces est prévue le 26 mars prochain.
PolitiqueActualité gouverneursNouvelles provincesCeni
29/02/2016 - 10:14
Vous pouvez écouter les noms des candidats dont les dossiers n’ont pas été retenus par la Ceni.  
PolitiqueActualité CeniElections des gouverneurs,candidatures irrecevablesRDC

L'HERITAGE POLITIQUE DE NOS ELITES

Une mission du Front citoyen au Conseil de sécurité des Nations Unies pour sauver la RDC de la dictature

ACTU Yahoo

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Ses propos ont déclenché une polémique

Lors d'une rencontre avec des catholiques français, le pape François a évoqué la vague d'immigration que connaît actuellement l'Europe.  Une "invasion arabe" »

ACTU Yahoo

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Ses propos ont déclenché une polémique

Lors d'une rencontre avec des catholiques français, le pape François a évoqué la vague d'immigration que connaît actuellement l'Europe.  Une "invasion arabe" »

Le pape François qualifie l'immigration en Europe d'«invasion arabe»

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Le pape François qualifie l'immigration en Europe d'«invasion arabe»

RELIGION - Le souverain pontife s'est exprimé sur plusieurs sujets d'actualités tels que l'immigration, l'Europe et la laïcité...
Le pape François n'a pas sa langue dans sa poche. Lors d'une rencontre privée avec des catholiques français de gauche, le souverain pontife n'a pas hésité à parler « d'invasion arabe » pour qualifier la vague d'immigration massive en Europe.
Mais attention, pas question pour le pape de défendre des thèses racistes ou xénophobes : « Combien d'invasions l'Europe a connu ! Et elle a toujours su se dépasser elle-même, aller de l'avant pour se trouver ensuite comme agrandie par l'échange entre les cultures », a déclaré le pape devant une trentaine de membres ou sympathisants des Poisson roses, un courant de pensée catholique de gauche.
Mauvaise « interprétation » de ses propos
Pourtant, cette petite phrase prononcée au milieu de nombreuses autres déclarations sur des sujets d'actualités, a été reprise en boucle sur les réseaux sociaux.
Dans un article publié par Le Monde, Jean-Pierre Denis, directeur de la publication de La Vie, qui était présent lors de cette rencontre, dénonce l'interprétation qui a été faite de cette citation. « Je suis scandalisé qu'on puisse faire semblant de faire croire que le pape appelle au choc des civilisations », s'indigne Jean-Pierre Denis.
« Tout l'entretien dit le contraire. Pour lui, avec l’islam, il n'y a qu'une solution, c'est le dialogue. Aucun de ses discours ne prête à la moindre confusion », ajoute-t-il.

RDC: L'ONG OBS dénonce les menaces contre les membres du Front Citoyen 2016

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Jean Claude Katende, président national de l’association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho) le 30/11/2015 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’homme (OBS) dénonce les menaces et actes d’intimidation contre les membres du collectif «Front Citoyen 2016». Cette structure a fait cette dénonciation dans un communiqué dont une copie est parvenue, mercredi 2 mars, à Radio Okapi.
Selon l’OBS, ces activistes reçoivent des appels anonymes et messages, les menaçant de mort s’ils n’arrêtent pas de parler au nom du «Front Citoyen 2016».
Parmi ces défenseurs, cette structure cite Paul Nsapu, président de la Ligue des électeurs et secrétaire général de la FIDH, Jean-Claude Katende, président de l’Asadho et porte-parole du collectif ainsi que Floribert Anzuluni, coordonnateur du collectif Front Citoyen 2016.
Une des victimes présumées de ces menaces, Jean-Claude Katende a réagi à Radio Okapi:
«Je pense que les menaces qui sont proférées contre nous, c’est pour nous pousser à quitter nos charges au sein du Front Citoyen. Ce que nous ne ferons pas».
Il dit ne pas avoir l’intention de saisir les autorités du pays qui, selon lui, n’ont pas été capables, depuis novembre dernier, de mettre fin à la diabolisation dont les membres du collectif Front Citoyen 2016 sont victimes au travers les médias proches du pouvoir.
«Il n’y a aucune autorité qui est intervenue pour faire arrêter cette diabolisation des Congolais par les autres Congolais. Et donc, nous ne pouvons pas penser qu’une fois l’autorité saisie, elle ferait quelque chose», a souligné.
A la place, Jean-Claude Katende a affirmé avoir déjà saisi les organisations internationales, qui s’occupent de cette question «pour que des pressions soient faites sur le gouvernement de la RDC».
Constitué de personnalités politiques et des membres de la société civile de la RDC,  le « Front citoyen 2016 » est un mouvement qui revendique militer pour le « strict respect de la constitution ».
Lire aussi sur radiookapi.net: 

Le «Front citoyen 2016» veut interrompre le mandat de Joseph Kabila, accuse Alain Atundu

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André- Alain Atundu Liongo, porte-parole de la Majorité présidentielle (MP) le 18/12/2015 à Kinshasa lors de l’ouverture du débat citoyen entre des acteurs politiques congolais qui soutiennent le dialogue national et ceux qui ne soutiennent pas la tenue de ce dialogue national. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Le porte-parole de la Majorité présidentielle (MP), Alain Atundu accuse le «Front citoyen 2016» de vouloir empêcher le chef de l’Etat Joseph Kabila d’achever son second mandat constitutionnel, qui court jusqu’en décembre 2016. Il l’a affirmé au lendemain de la sortie de cette plate-forme, qui réclame la publication d’un calendrier électoral consensuel au plus tard le 31 janvier prochain.
«Je sais que cette plate-forme vise plutôt à empêcher à Kabila de terminer son mandat, lorsqu’ils (les initiateurs du Front citoyen 2016) programment déjà que les gens vont descendre dans la rue et vont commencer ‘Kabila dégage’», a indiqué Alain Atundu.
Selon lui, les membres du «Front citoyen 2016» veulent également abuser de la bonne foi de l’opinion pour se faire passer pour des victimes. Il les a plutôt invités au dialogue, annoncé par le chef de l’Etat.
 
«Lorsque le Président convoque le dialogue, il estime que rien n’est fait pour préparer des élections apaisées. Tout le monde veut aller dans le délai constitution. Rien ne nous empêche que ces élections dans le délai constitution soient apaisées», a poursuivi le porte-parole de la MP.
 
Alain Atundu a en outre qualifié la position du «Front citoyen 2016» d’une «vaste opération d’escroquerie».
 
Le «Front citoyen 2016 » propose également le démarrage de la mise à jour du fichier électoral au plus tard le 10 février 2016.
Il y a cinq jours, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Corneille Nangaa avait plaidé pour l’actualisation du fichier électoral et le financement des élections avant la publication du nouveau calendrier électoral.
Lire aussi sur radiookapi.net: 

Révélation :”voici les 22 présidents africains assassinés par la france depuis 1963″

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Révélation :”voici les 22 présidents africains assassinés par la france depuis 1963″

 March 1, 2016 

president assassinés_ 
Depuis 1963, plus de 22 présidents Africains, alors au pouvoir, ont été assassinés : beaucoup d’entre eux, gênent les puissances coloniales en place et surtout la France dans notre continent d’Afrique.

kadhafi mouammar guide revolutionnaire libyen tripoliBien sur, vous connaissez le SDECE, la DGSE et la DST? Eh bien, ce sont trois services de renseignements français qui ont la réputation de faire des coups d’Etat en Afrique.
Depuis de Gaulle, les autorités françaises dénigrent les Africains de cette façon? Comptons le nombre des coups d’État et que la France a préparés, dirigés et soudoyés en Afrique, cela mérite une plainte à la cour pénale internationale contre l’état français. Pourtant les crimes français sont bien connus et les documentaires inondent les télévisions françaises et africaines pour bien se rendre compte qu’effectivement la France tue, empoisonne et pille en Afrique. Le Service de documentation extérieure et de Contre- espionnage (SDECE) a la charge de la «désinformation». Il prépare lui aussi, réussit ou manque des coups. Son territoire privilégié est l’Afrique. La DGSE est le principal service secret vers l’étranger, qui a en charge le contrôle des «gouverneurs à la peau noire». Il y a un autre la DST (Direction de la sécurité du territoire) qui s’occupe de l’intérieur et de l’extérieur de la France pour diverses raisons. D’abord parce qu’il s’agit de protéger la France des dangers de l’immigration. Ensuite, la DST, qui est une police politique, fait la coopération avec l’ensemble des polices politiques de toutes les dictatures du monde. Après la DGSE, la DST et le SDECE, il y a la Direction du renseignement militaire, le poisson- pilote de l’armée qui fait la propagande de la France lors des conflits en Afrique.

DE DE GAULLE A SARKOZY : TEL PÈRE, TEL FILS

De Gaulle a sacrifié les indépendances africaines au profit de celle de la France. Pour quatre (4) raisons : – la première, c’est le rang de la France à l’ONU avec un cortège d’Etat clients qui votent à sa suite ; – la deuxième, c’est l’accès aux matières premières stratégiques (pétrole, uranium) ou encore (l’or, le bois, le cacao…) ; – la troisième, c’est le financement de la vie politique française, à travers des prélèvements sur l’aide publique au développement ou la vente des matières premières ; – et la quatrième raison, c’est le rôle de la France comme sous-traitant des Etats-Unis auprès des pays d’Afrique. Donc, pour ces quatre raisons, la France a mis en place un système qui nie les indépendances. Et, c’est pour ces quatre raisons que le sang coulé sur le continent. Au Cameroun : L’UPC, luttait pour obtenir l’indépendance.Nyobé a été écrasé entre 1957 et 1970 dans un bain de sang qui a fait entre 100.000 et 400.000 morts. Togo Plus d’un quart de siècle de dictature avec la complicité de la France. Trois ans à peine après l’indépendance de la jeune République togolaise, ce fut l’irruption brutale de l’armée dans la vie politique.
Le 13 janvier 1963, Sylvanus Olympio, le premier président démocratiquement élu est assassiné par le sergent Etienne Eyadema à la tête d’une clique d’anciens soldats, après la guerre du Vietnam. Ils ont fait un coup d’Etat avec l’appui de l’officier français qui était soi-disant chargé de la sécurité d’Olympio : ils ont assassiné ce président le 13 janvier 1963. Eyadema Etienne a passé plus de quarante ans au pouvoir. Il a fait un règne digne de Ceausescu et laissa un pays qui a sombré dans le chao et dans la pauvreté. Décédé en 2005, son fils Faure Eyadema le remplace et cela aussi n’a été possible qu’avec l’appui de la France. Centrafrique Il y avait un homme d’Etat prometteur, Barthélemy Boganda mort dans un accident d’avion extrêmement curieux.
Il ne connaitra pas l’indépendance, la vraie qu’il réclame pour son pays. Barthélemy Bogandatrouve la mort le 29 mars 1959, dans une catastrophe aérienne entre Berberati et Bangui, alors qu’il était en campagne à l’intérieur de son pays. Abel Goumba, médecin diplômé d’outre- mer, ministre d’Etat et président du Conseil de gouvernement, est chargé de l’intérim. David Dacko, jeune instituteur et héritier spirituel de Barthélemy Boganda et, avec l’appui des milieux français de Bangui, réussit à écarter Abel Goumba de la succession. En juillet 1959, l’Assemblée lui refuse les pleins pouvoirs. Il fait démissionner Abel Goumba resté au gouvernement.
Celui-ci fonde alors un parti d’opposition le MEDAC (Mouvement d’évolution démocratique de l’Afrique centrale). Le MEDAC n’aura qu’une courte durée. David Dacko dissout le parti et emprisonne ses dirigeants. La République centrafricaine de David Dacko en proie à de graves crises financières (détournements de deniers publics) au lieu de réagir et d’agir vite décide de remettre le pouvoir au chef d’Etat major le colonel Jean Bedel Bokassa le 1er janvier 1966.
La France érige le pays en Empire et pille les ressources centrafricaines. La suite ? Bokassa tombe et meurt dans la misère. Les Comores Deux chefs d’Etat assassinés et deux autres déposés par le mercenaire Bob Denard. Niger Le jour où le Nigérien Hamani Diori a voulu vendre son uranium à un autre pays, il a été déposé par un coup d’Etat militaire au cours duquel il perdit la vie.

ASSASSINES, PARCE QU’ILS ONT REFUSES D’ETRE DES «MARIONNETTES» DE LA FRANCE

Gabon Léon M’ba meurt d’un cancer à Paris à l’hôpital Claude Bernard le 26 novembre 1967. Germain M’ba parent très éloigné de Léon M’ba, Inspecteur des douanes, licencié en droit et diplômé de sciences politiques, il finit ses études à la fin des années 50, au moment où son pays obtient l’indépendance. Nationaliste comme tous les Africains qui ont usé leurs fonds de pantalons sur les bancs de l’université, il ne supporte pas l’idée que ce soit des «marionnettes» de la France qui dirigent le Gabon. M’ba entre dès 1960 dans la vie politique active et devient aussitôt «dangereux agitateur» pour les agents et politiciens français qui assurent sur place l’ordre et la sécurité.
Eloigné de Libreville par une importante nomination : secrétaire général adjoint à l’Union africaine et Malgache, il fait partie au début des années 60 du petit club des Africains francophones dont la voix compte sur la scène internationale. Le 19 Février 1964 les parachutistes français rétablissent Léon M’ba à la présidence. Le président démissionne de son poste pour marquer sa réprobation. L’affaire fait beaucoup de bruit et amplifie la campagne de presse contre l’attitude néo-colonialiste de Paris.
Germain M’ba apparaît depuis cette affaire comme l’empêcheur de tourner en rond. Rejeté par Paris et par Libreville, il entame alors son errance de paria de la communauté officielle franco- africaine. Il se réfugie d’abord à Brazzaville d’où il est expulsé peu après par les hommes dépendant des services de Jacques Foccart. Il s’installe à Kinshasa, où il est emprisonné pendant un mois. Rejeté d’Afrique, Germain M’ba revient finalement en Europe et collabore au journal Jeune Afrique dont il devient en 1965 le rédacteur en chef adjoint. Affaire Germain M’ba à Libreville 18 Septembre 1971, un diplomate gabonais est abattu. Sa femme et sa fille blessées.
Le cadavre disparaît. Tels sont les éléments d’une affaire ténébreuse qui soulève une vive émotion dans la capitale gabonaise. Dans la nuit de jeudi à vendredi, M. Germain M’ba ancien ambassadeur à Bonn nommé à Tokyo, rentre du cinéma en voiture, accompagné de sa femme et de sa fillette. Mme M’ba et sa fillette descendent de la voiture et entrent dans la maison. Au moment où M’ba ferme sa portière, un homme surgit de l’ombre et tire deux coups de pistolet sur lui.
Germain M’ba s’effondre en poussant un cri. Et depuis, rien sur cette ténébreuse affaire à Libreville qui interpelle le défunt président Albert Bernard Bongo. Rappelons que c’est sur injonction du vieux Houphouët-Boigny que le président gabonais a réintégré Germain M’ba dans le jeu politique.
21 PRESIDENTS AFRICAINS, ONT ETE ASSASSINES DEPUIS 1963

Depuis 1963 : Voici la liste des 21 présidents Africains, alors au pouvoir, ont été assassinés :
– EN 1963 : SYLVANUS OLYMPIO, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DU TOGO –
EN 1966 : JOHN-AGUIYI IRONSI, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DU NIGERIA
– EN 1969 : ABDIRACHID-ALI SHERMAKE, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DE SOMALIE
– EN 1972 : ABEID-AMANI KARUMÉ, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DE ZANZIBAR
– EN 1975 : RICHARD RATSIMANDRAVA, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DE MADAGASCAR
– EN 1975 : FRANÇOIS-NGARTA TOMBALBAYE, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DU TCHAD
– EN 1976 : MURTALA-RAMAT MOHAMMED, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DU NIGERIA
– EN 1977 : MARIEN NGOUABI, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DU CONGO-BRAZZAVILLE
– EN 1977 : TEFERI BANTE, PRÉSIDENT DE LA RÉP. D’ETHIOPIE
– EN 1981 : ANOUAR EL-SADATE, PRÉSIDENT DE LA RÉP. D’EGYPTE
– EN 1981 : WILLIAM-RICHARD TOLBERT, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DE LIBERIA
– EN 1987 : THOMAS SANKARA, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DE BURKINA-FASO
– EN 1989 : AHMED ABDALLAH, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DES COMORES
– EN 1989 : SAMUEL-KANYON DOE, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DE LIBERIA
– EN 1992 : MOHAMMED BOUDIAF, PRÉSIDENT DE LA RÉP. D’ALGÉRIE
– EN 1993 : MELCHIOR NDADAYÉ, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DU BURUNDI
– EN 1994 : CYPRIEN NTARYAMIRA, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DU BURUNDI
– EN 1994 : JUVÉNAL HABYARIMANA, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DU RWANDA
– EN 1999 : IBRAHIM BARRÉ-MAÏNASSARA, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DU NIGER
– EN 2001 : LAURENT-DÉSIRÉ KABILA, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DU CONGO-KINSHASA
– EN 2009 JOÃO BERNARDO VIEIRA, PRESIDENT DE GUINEE-BISSAU
– EN 2011 : MOUAMMAR KHADAFI, PRÉSIDENT DE LA REP DU LIBYE, ASSASSINÉ PAR LE CNT DE LA FRANCE.
Source: Camersenat

La comédie du pouvoir : Droits de l’Homme : Alexis Thambwe en vadrouille à Genève

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La comédie du pouvoir :
Droits de l’Homme : Alexis Thambwe en vadrouille à Genève
 
 
Alexis Thambwe Mwamba, ministre congolais de la Justice et...droits humains 
Le ministre congolais de la Justice et ...droits humains se trouve à Genève où il participe à la 31ème session du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies. Alexis Thambwe Mwamba est allé y présenter les «avancées enregistrées » en matière de respect des droits de l’Homme. Les observateurs, eux, font état d’une détérioration des droits et libertés avec la montée en puissance de l’intolérance politique. 

Comment se portent les droits de l’Homme au Congo dit démocratique de «Joseph Kabila» ? C’est la question à laquelle devrait répondre le ministre congolais de la Justice et…droits humains Alexis Thambwe Mwamba. Depuis lundi 29 février, celui-ci participe à Genève à la 31ème session du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies. Quel est le contenu du message dont il serait porteur?

Selon une dépêche de la très officielle Agence congolaise de presse (ACP), « Alexis » est allé 
«présenter à la communauté internationale les réformes initiées par le gouvernement». Sans omettre les « avancées enregistrées » dans le domaine de respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Interdiction de rire. 

Les observateurs de la politique intérieure congolaise disent que « Joseph Kabila » et les membres de son gouvernement ont la mauvaise habitude de confondre les lois votées et promulguées avec les changements effectifs intervenus dans le vécu quotidien de la population.

Gesticulations 

Depuis qu’il a succédé à Wivine Mumba Matipa à la tête de ce ministère régalien, Alexis Thambwe Mwamba communique énormément au point de confondre l’action et les gesticulations.

Fin avril 2015, Thambwe a sorti le «grand jeu» en organisant les «Etats généraux de la Justice» en partenariat notamment avec l’Union européenne, le PNUD ainsi que les ambassades de France et de Suède.

Pendant plusieurs jours, 300 magistrats se sont livrés à une sorte de catharsis en passant au crible les maux dont souffre la justice congolaise. A savoir : l’incurie, le clientélisme, le trafic d’influence, la corruption, l’impunité et l’iniquité. Le manque d’indépendance a été également épinglée.

Clôturant, le 2 mai 2015, les travaux de ce colloque, le ministre Thambwe a salué les « recommandations pertinentes » ainsi que le souci exprimé par les participants de doter le Congo-Kinshasa d’une « loi de programmation » des réformes à mener à moyen et long terme. Il a même promis des "évaluations périodiques" des changements intervenus.

Près d’une année après, les recommandations élaborées par les magistrats ont manifestement rejoint la nécropole où sont ensevelies les recommandations issues des travaux des ”Concertations nationales” organisés en septembre-octobre 2013.

Mensonge d’Etat

Dans une interview accordée au quotidien bruxellois ”Le Soir” daté du 24 avril 2008, ”Joseph Kabila” martelait son opposition à l’idée de désignation d’un ”rapporteur spécial” des Nations Unies pour les droits de l’Homme au Congo-Kinshasa : ”Un rapporteur spécial ici? Mais pourquoi chez nous et pas dans d’autres pays d’Afrique? La situation est-elle tellement grave ici qu’il faut que quelqu’un soit toujours là à observer, à surveiller? (...)”. Et de conclure : ”Je me considère comme le premier défenseur des droits de l’homme”. 

Ces propos autant puérils qu’irresponsables seront balayés par les conclusions d’une enquête publiées le 17 mars 2009 par le Rapporteur spécial de l’ONU au Congo-Kinshasa, Walter Kälhin. Celui-ci a fait état d’une «détérioration » de la situation des droits humains. « La plupart des atrocités sont commises par des groupes armés mais aussi par des membres de l’armée gouvernementale », dénonça-t-il en soulignant au passage l’impunité dont bénéficient les présumés auteurs de ces crimes. Kärlhin d’épingler deux facteurs : la situation déplorable de la justice et l’absence de volonté politique.

Le Rapporteur spécial de l’ONU est devenu ainsi un « témoin gênant ». Participant, en octobre 2015, à une précédente réunion de la Commission des droits de l’Homme des Nations unies à Genève, le ministre Thambwe s’est battu à cor et à cri pour empêcher la désignation de cet expert indépendant arguant que les droits et libertés avaient connu des «améliorations». Un vrai mensonge d’Etat. Quelques faits. 

Exécutions extrajudiciaires et disparitions forcées 

Les Congolais attendent toujours de connaître les résultats de l’enquête que le procureur général de la République n’a pas manqué d’ouvrir sur le charnier découvert en mars 2015 au Cimetière Fula Fula dans la commune de Maluku. 

Trente-quatre familles congolaises dont les enfants et proches sont portés disparus depuis l’opération «Likofi» (novembre 2013- février 2014) et la répression des manifestations du 19, 20 et 21 janvier 2015, ont porté plainte, en juin de l’année dernière. Ces familles suspectent le pouvoir kabiliste d’avoir enfoui «les cadavres des victimes des forces de sécurité». Un avis que semble partager Ida Sawyer, chercheuse senior pour l’Afrique à Human Right Watch. HRW a fait état de 51 exécutions extrajudiciaires et de 33 disparitions forcées documentées. La thèse contraire n’a jamais été rapportée.

Depuis 2008 à ce jour, l’opinion congolaise attend toujours de connaître la vérité sur plusieurs affaires d’assassinats. C’est le cas notamment de : Pascal Kabungulu (défenseur des droits humains), les journalistes Serge Maheshe et Didace Namujimbo, Floribert Chebeya et Fidèle Bazana (La Voix des sans voix), Armand Tungulu Mudiandambu, colonel Mamadou Ndala. 

Arrestations et détentions arbitraires

Depuis quelques jours, le pouvoir kabiliste est «en guerre» avec certains acteurs de la communauté internationale (Belgique, Etats-Unis, France) suite à une parodie de procès, unanimement condamnée, ayant abouti par la condamnation de six militants de la « Lucha » (Lutte pour le changement) à deux années d’emprisonnement. Pendant ce temps, Yves Makwambala et Fred Bauma du mouvement "Filimbi", ont totalisé près d’une année de détention. Le combat des ces activistes se limitent pourtant au triomphe du respect de la Constitution et l’avènement de l’alternance. 

Depuis plus d’une année, des personnalités politiques et de la société civile sont embastillées à Makala. Leur « crime » est très souvent limité à l’expression d’une opinion en décalage avec l’orthodoxie d’Etat. Quelques noms sont connus : Eugène Diomi Ndongala (Démocratie chrétienne), Jean-Claude Muyambo Kyassa (Scode), Vano Kiboko Kilembe (Lwanzo lwa Mikuba), Ernest Kyaviro (UNC). Tout contempteur à la volonté de « Joseph Kabila » de briguer un troisième mandat est jeté à Makala.

Rien que pour le mois de janvier 2016, la division des droits de l’homme de la Mission onusienne au Congo-Kinshasa (BCNUDH) a enregistré 411 cas de violations des droits humains. L’Etat a cessé d’exister au « Congo démocratique ».

On cherche, dès lors, en vain les « réformes » menées ainsi que les « avancées enregistrées » dont se targue un Thambwe Mwamba qui vadrouille en Suisse plus pour préserver son gagne-pain que pour défendre les droits et libertés des Congolais.
Baudouin Amba Wetshi 
© Congoindépendant 2003-2016
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Bonjour JEAN PAUL BWANA,
+D'AFRIQUE revient avec un show 100% live, des reportages inédits, des duos de choc et des rencontres inattendues. Robert Brazza reçoit les grands noms de la scène musicale africaine ainsi que les talents de demain. Ce soir, l’émission est à Kinshasa (RDC) avec deux invités de marque, Fally Ipupa et Lokua Kanza, et c’est à vivre à 20H30 (UTC) sur CANAL+.
À très bientôt,
L'équipe CANAL+

Duel PPRD et Opposition politique: Alerte rouge. L'opposition sera bientot hypnotisee

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Naviguant désormais à contre-courant car, entêté pour se maintenir au pouvoir au delà de délais constitutionnels, le PPRD multiplie ses stratagèmes pour continuer à gonfler ses rangs. Féticheurs, pasteurs, marabouts, sorciers, sportifs... bref rien n'est laissé au hasard. Cette pratique nous rappelle aussi les tristes temps de l'imminence de la fin du régime dictatorial d'un certain Joseph Désiré Mobutu qui n'avait pas hésité de recourir à de petits magiciens pour hypnotiser toute l'opposition lors de la CNS! on se rappellera encore du fameux photographe magicien Kanku qui avait soutenu être capable de faire changer les résultats des urnes !!!!

Aujourd’hui"hui le PPRD recourt au catcheur Edigwe dit Moto na ngenge, réputé pour son haut degré du fétichisme et ses passe-tour pour envoûter ses adversaires sur le terrain du catch.

QUELQUES ELEMENTS POUR VOTRE LECTURE SUR LE DANGER QUE LE PPRD FAIT COURIR A LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO:

 

 
La famille du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), s’est élargie hier jeudi 3 mars 2016, avec l’adhésion massive de plus de 1000 nouveaux membres. Une adhésion signée, le camarade Denis Kambayi Cimbumbu, Ministre de la Jeunesse, Sports et Loisirs. Le Secrétaire Général du Parti, l’Ambassadeur Henry Mova Sakani auréolé par pareille surprise, a eu des justes pour remercier son camarade membre du parti qui lui a amené des nouveaux en prévision des échéances électorales qui s’annoncent.
Il était 13 heures quand Denis Kambayi, accompagné des milliers de gens, parmi eux, les hommes, les femmes et les jeunes : filles et garçons, sont arrivés au siège PPRD, aux croisements des avenues Pumbu et Batetela dans la commune de la Gombe, pour s’adhérer au parti présidentiel. Le Ministre Champion d’Afrique a donc conduit une grande délégation de gens qu’il a nommée " Génération Denis Kamabayi ". On pourrait lire dans les banderoles : "Génération Denis Kambayi, je soutien Joseph Kambila, j’adhère au PPRD ". Le patron des sports congolais et sa nouvelle génération, ont été accueillis par le Secrétaire Général du Parti, Henry Mova Sakani. D’entrée de jeu, Denis Kambayi a d’abord présenté à sa suite, le camarade Chef du parti, Henry Mova Saakani. Et en suite, il a présenté à celui-ci, les membres qu’il a amenés : "Camarade Secrétaire Général, ces nouveaux membres que j’amène en ce jour, veulent le dialogue et la paix. C’est ainsi qu’ils ont accepté de venir s’adhérer au parti qui prône le dialogue, le PPRD ". Avec un langage des sportifs, Denis Kambayi a procédé à la présentation de sa nouvelle génération, cellule par cellule. Ils sont venus de tout Matete, Tshangu n’en parlons même pas. En tout cas, ils étaient des milliers. 
Prenant la parole à son tour, le Henry Mova Sakini, a vivement remercié Denis Kambayi qu’il l’a appelé le Ministre champion d’Afrique. En peu de temps, a-t-il dit, Denis Kambayi a réussi à nous ramener ici la Coupe du côté de Kigali, au Rwanda. Tu es nécessaire cher camarade a-t-il ajouté, parce que derrière toi, il y a beaucoup de gens, avant d’instruire la foule de jeunes en disant : " jeunes, suivez Denis Kambayi". 
Le moment le plus attendu, a été celui d’adhésion, qui s’en est accompagné vite par la remise des cartes. Le tout premier à recevoir sa carte, c’est Edingwe Motto Ngenge. Le fondateur du catch, style avec fétiche a reçu dans sa carte membre PPRD des mains de Remis des cartes….
Ces jeunes adhérents faut-il noter dont la plupart sont des Maîtres sportifs, ont agrémenté la cérémonie par leur chansons fétiches. Outre le groupe d’animation des Léopards et des sportifs de combat, il y a eu également celui de Sigodo, celui de Borel, le ballet de Mademoiselle Annie Kambayi. Les sportifs ont été donc massivement présentés avec en tête le champion Edingwe Moto na Ngenge et plusieurs autres. Edingwe qui a même pris la parole, a réitéré son appel de se ranger derrière les forces de sécurités pour éradiquer les Kuluna dans la Ville-province de Kinshasa.
E.G./CP

Quelques réactions et commentaires des internautes  sidérés :

1. Alerte rouge. L'opposition sera bientot hypnotisee, le PPRD a fait recours a Edingwe a cet effet

 
Apres avoir réussi avec le concours de Marini Bondo, Malumalu, Ngoie Mulunda et meme de Benoit ici devant Monseigneur, Abbé, Pasteur et Très-Saint Père le Pape, le PPRD sentant sa mort prochaine et ne sachant plus a quel saint se vouer, vient de trouver sa recette finale: l'hypnotisation de l'opposition et du peuple en général par les fétiches d'Edingwe.

Quelle fierté pour le Congo.

Bientôt, tout le monde, hommes, femmes, enfants, jeunes, tous et toutes vont danser au rythme du PPRD comme fanatques et non fanatiques du catch dansent sous l'hypnose a la gloire d'Edingwe.

Ntumba Kabisa

Franchement,
 
Débaucher Edingwé finissant (mangeur d'intestins de taba), et l'exhiber comme trophée comme s'il s'agissait d'une grosse prise (ya Tshitshi) ce qu'ils n'ont plus à proposer.

L'attitude de Pprd est celle d'un mario à qui on a donné l'ordre de kwenda (de quitter le toit conjugal).  Comme bcq de marios (vous savez la chanson de Franco), il sait plus quoi faire, quoi inventer. Il a tout essayer la manière douce forte, les câlins aux enfants qui ne sont pas de lui.  Il sait qu'il doit partir... mais aller où ?

Depuis quelques semaines notre mario ne dort plus dans la chambre,  son ex ne lui jette plus ce regard doux, quand elle était amoureuse de lui.  Ses mensonges, ses petits larcins, sa paresse ont eu le dessous sur les sentiments de la femme, elle (RDC) qui pensait refaire sa vie, après 32 ans de mariage avec un homme qui lui a fait 8 enfants (provinces).

Désormais, lui qui était si arrogant se fait tout petit,il se fait une petite place au salon, sa petite valise remisée à l'entrée principale n'attend que le couperet tombe, comme tout gigolo, notre mario (Pprd) espère secrètement reconquérir le coeur de celle (RDC) qu'il a toujours trompé, menti
Il multiplie les astuces, il fait sortir le chien, ramène des jouets (Edingwe) à la maison qu'il montre aux enfants comme si c'est lui qui les avait achetés.

Tout ça ne fait aucun n'effet sur la pauvre femme (RDC) lassée des turpitudes du mario... Elle n'attend que le mois de 20 décembre (justement le cinquième anniversaire du jour de leur rencontre) pour balancer sa petite valise du 15ème étage dans le froid.Bon débarras, elle aura sa vie devant elle, finit la goujaterie.

Pauvre Pprd, de là à enrôler tous les musiciens congolais morts y a qu'un pas.  Les Franco et les Wendo Pepe Kallé Madilu, ils n'ont qu'à bien se tenir. 

Olinga olinga te oza kaka na Pprd.  Mais diable où ai-je déjà entendu ce slogan !

 Kiassi M.
2. 

ACTU

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RDC: l'affaire des maisons compromettantes préoccupe l'USAID

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RDC: l'affaire des maisons compromettantes préoccupe l'USAID

04.03.2016, KinshasaKinshasa-
Deux ONG américaines qui louaient des maisons à des commerçants épinglés pour trafic de minerais étaient financées par l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID).
Les suites de l'affaire des maisons compromettantes des Nations unies et des ONG. Des maisons louées à des commerçants régulièrement épinglés dans les rapports du groupe d'experts des Nations unies pour trafic de minerais en lien avec les groupes armés. Suite aux révélations de RFI, plusieurs ONG ou agences onusiennes avaient déménagé. Et parmi les organisations citées, deux ONG américaines étaient financées par l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID). Une affaire qui préoccupe l'agence américaine.
Selon un officiel de l'USAID, la première des réactions a été de vérifier si les procédures mises en place par l'agence américaine avaient été respectées. Mais les vérifications se limitent aux listes des personnes sous sanctions des Etats-Unis et des Nations unies. Or, les commerçants auxquels les deux ONG américaines ont loués leurs bureaux sont cités dans les rapports du groupe d'experts mais pas sanctionnés. Aucune règle jusqu'ici établie n'a été enfreinte, estime le bailleur de fonds américain.
« Mais c'est important de se soucier de cette question et nous avons prévenu tous nos partenaires dans l'Est, leur demandant d'être vigilant », explique un responsable de l'Usaid. Car même si les commerçants ne sont qu'épinglés par le groupe d'experts, au vu de ce qui leur est reproché, pour l'agence américaine, c'est le principe de précaution qui s'applique. « C'est et ça va continuer d'être un sujet de discussion », promet ce responsable américain. Et pas seulement avec les ONG partenaires, mais aussi les autres bailleurs.
« Il y a la politique du "do not harm" [littéralement ne pas faire de mal ndlr] et c'est une politique acceptée par tous », poursuit cet officiel. Comprendre que la présence des organisations internationales ne doit pas avoir un impact négatif ou même aggraver la crise. Et pour l'USAID, c'est d'autant plus un sujet de préoccupation qu'elle finance un programme en RDC d'appui à la traçabilité des minerais.

RFI.

Frontières africaines 1964-2014 Le défi de l’intangibilité

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Frontières africaines 1964-2014
Le défi de l’intangibilité

Par Ladji OUATTARA, le 12 mars 2015  Imprimer l'article  lecture optimisée  Télécharger l'article au format PDF

Doctorant contractuel - Institut d’Etudes Européennes de l’Université Catholique de Louvain ( Belgique)



Géopolitique de l’Afrique. Au moment des indépendances africaines, il a été décidé de ne pas changer les frontières, pourtant héritées de la colonisation. Cinquante ans après, quel bilan peut-on faire de l’intangibilité des frontières africaines ? Voici une réponse claire, précise et stimulante.
Dans le cadre de ses synergies géopolitiques, le Diploweb.com publie cette étude inédite d’un conférencier du Festival de Géopolitique de Grenoble : "A quoi servent les frontières ?" 12-15 mars 2015.
AU début du XXème siècle, la plupart des frontières de l’Afrique sont établies, annonçant la configuration des Etats à venir. Ces frontières tracées au gré des puissances coloniales, dans un contexte de rivalité entre celles-ci, ont dans bien des cas, fait fi des réalités ethniques, linguistiques, religieuses et politiques des peuples africains. La négligence et la méconnaissance du substrat géographique et des divisions socio-politiques traditionnelles engendrèrent une série de difficultés que les commissaires d’abornement furent les premiers à relever. Ils tenaient compte parfois des limites naturelles infranchissables, mais pouvaient aussi bien tracer des lignes droites sur l’inconnu et les appeler frontières. Ces propos de Lord Salisbury, lui-même un des grands « partageurs du gâteau » africain se passent de commentaire : « Nous avons entrepris de tracer sur les cartes des régions où l’homme blanc n’avait jamais mis le pied. Nous nous sommes distribués des montagnes, des rivières et des lacs, à peine gênés par cette petite difficulté que nous ne savions jamais exactement où se trouvaient ces montagnes, ces rivières, ou ces lacs » [1].
Les frontières ainsi tracées ont divisé des groupes consanguins, les éloignant de leurs territoires de rituels, de culture, de chasse et de pêche [2]. Plus de 177 peuples ou groupes ethniques se sont trouvés éparpillés à travers plusieurs Etats [3]. Les nouvelles frontières établies renferment des communautés peu homogènes, voire antagonistes, chargées souvent de multiples forces explosives [4]. Les frontières coloniales, nouvelles données géopolitiques, constituent un marqueur rigide de l’espace politique et social africain. C’est désormais par rapport à des espaces délimités par des « frontières lignes » que s’exerce le pouvoir.
Au moment des indépendances, les nouveaux Etats africains étaient confrontés aux conflits de contestations de frontières. Le nombre de différends frontaliers était impressionnant, Robert Waters en compta trente-deux [5]. Conscients donc de la fragilité de leurs pays respectifs délimités par des frontières artificielles et du danger que constituait le maintien d’une telle situation, certains dirigeants africains se sont évertués à appeler à la remise en cause du tracé territorial colonial. Ces partisans de la révision des frontières estiment qu’il parait logique que l’Afrique post-coloniale entreprenne de revenir sur les erreurs des découpages coloniaux. Car les assises territoriales des Etats africains, nées des arrangements coloniaux, ne tenaient pas suffisamment compte des spécificités propres qui devaient être essentielles à la cohésion sociale et au renforcement de l’unité en leur sein. Pour dénoncer ce partage préjudiciable à la viabilité durable des Etats, les dirigeants africains, favorables à la remise en cause des frontières, réunis au sein du « Groupe de Casablanca » voulaient une refonte des frontières africaines en 1963.
D’autres dirigeants, à l’inverse, souhaitaient le maintien du tracé hérité de la colonisation. Pour ce second groupe de dirigeants, appelé « Groupe de Monrovia », le statu quo territorial avait comme objectif la stabilité des frontières coloniales, permettant de sécuriser les confins des Etats africains nouvellement indépendants. Ceci pour consolider les nations et, à terme, réussir à les transformer en Etats-nations. Il paraissait donc sage et prudent de maintenir le legs territorial colonial, condition sine qua non d’une paix entre les Etats et en leur sein et de possibilités de développement réel. Voilà grosso modo l’essentiel de l’argument des tenants du statu quo territorial.
Ainsi, durant les premières années des indépendances africaines, une des préoccupations majeures des pères fondateurs fut la question de la configuration à donner aux frontières léguées par la colonisation. Elle se posait en ces termes : fallait-il remettre en cause le tracé colonial et ouvrir la voie à des incertitudes et à l’instabilité ou l’accepter et permettre ainsi l’instauration d’un climat de sérénité et de paix dans les rapports interétatiques ?
C’est dans ce contexte de forte controverse au sujet des frontières des Etats africains, que la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernements de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) réunie au Caire, opta en faveur du « principe de l’intangibilité » des frontières en Afrique, le 21 juillet 1964. Ce principe « déclare solennellement que tous les Etats membres s’engagent à respecter les frontières existant au moment où ils ont accédé à l’indépendance ». Il consiste en une interdiction faite aux Etats membres d’exprimer toute revendication territoriale et de vouloir procéder à une modification du tracé colonial au détriment d’un Etat tiers. Pour les dirigeants africains, cet impératif concerne d’une part, toute revendication territoriale venant d’un autre Etat, et, d’autre part, tout mouvement sécessionniste venant de l’intérieur de nature à mettre en cause les frontières issues des indépendances [6]. L’enjeu étant d’empêcher les conflits dus aux remises en cause de frontières et de stabiliser les édifices étatiques hérités de la colonisation. Cinquante ans après l’intangibilité des frontières africaines, quel bilan peut-on établir ? Le « principe de l’intangibilité » visait à régler les problèmes de frontières en Afrique, mais qu’est-ce qui explique que ceux-ci constituent une source persistante de conflits et comment parvenir à les surmonter ?
Pour répondre à ces questions, il convient d’abord de faire l’état des lieux des conflits de frontières en Afrique, ensuite d’analyser les défis liés à l’intangibilité des frontières, et enfin de dégager des perspectives pour les surmonter.

I. Des conflits de frontières en Afrique

Après un demi-siècle de pratique de statu quo territorial et d’exercice de pouvoir au sein du cadre étatique dit national, il est permis d’avancer que le bilan de la mission de stabilisation socio-politique et de consolidation des assises territoriales reposant sur le « principe de l’intangibilité » des frontières reste mitigé. En témoignent la persistance et la résurgence des conflits de frontières entre les Etats voisins d’une part et les velléités séparatistes et sécessionnistes exprimées avec insistance par plus d’un peuple dans toutes les régions du continent africain d’autre part.

Différends de frontières entre les Etats africains

Au sortir des indépendances, le choix du maintien des frontières héritées de l’époque coloniale visait à résoudre et à éviter les conflits de frontières entre les Etats africains. Cependant, ce résultat n’a pu être atteint de manière satisfaisante. Plusieurs Etats africains se sont livrés à des conflits de frontières, faisant de celles-ci des lignes de front entre les Etats. Le Maghreb, la bande sahélo-soudanaise et la Corne de l’Afrique constituent les foyers de contestation de frontières les plus remarqués [7].
Dans le Maghreb, un an après son indépendance en 1963, l’Algérie est entrée en guerre (la guerre des sables) avec le Maroc pour un litige sur le tracé de la frontière dans la région de Figuig, au Nord-Est de Tindouf. Après les échecs successifs d’Habib Bourguiba, Hailé Sélassié et Nasser, ce litige fut le premier cas de médiation porté devant les instances de l’OUA. La médiation de l’OUA favorise un cessez-le-feu, laissant la frontière inchangée [8].
En 1976, l’armée marocaine s’est heurtée de nouveau à l’armée algérienne via de violents combats à l’Est de Tindouf, à propos cette fois du Sahara occidental. Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental a été abandonné au profit du Maroc, de la Mauritanie et de l’Algérie par le colonisateur au moment de son retrait, sans tenir compte de l’avis des populations sahraouies qui y vivent. En mai 1973, cette situation conduit à la constitution d’un mouvement armé anticolonialiste (le Front Polisario) pour revendiquer la création d’un Etat sahraoui indépendant dans les frontières de l’ancien Sahara occidental. En vertu d’un accord de paix signé avec le Front Polisario en août 1979, la Mauritanie se retire du Sud du Sahara occidental et l’armée marocaine se déploie aussitôt sur la totalité du territoire. Nonobstant l’occupation marocaine, la République arabe sahraouie démocratique (RASD) est admise à l’OUA en 1982, dont le Maroc se retire deux ans plus tard. Depuis lors, cette question représente une source de discorde majeure entre les Etats africains. Les Etats proches du Maroc comme la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Sénégal ou le Mali… soutiennent l’exclusion de la RASD de l’Union africaine (UA). Ils souhaitent faire basculer le Nigeria de leur côté afin de contrebalancer le poids des autres géants du continent, soutien de la RASD tels que l’Algérie, l’Afrique du Sud ou l’Angola [9]. Au niveau sous régional, depuis le début de ces différents épisodes, les relations algéro-marocaines restent tendues, ce qui paralyse l’Union du Maghreb arabe, proclamée en 1989 [10]. En outre, cette situation contribue à renforcer l’insécurité dans le grand désert et demeure un outil de déstabilisation, du fait des connexions établies entre les Sahraouis du Front Polisario, les mouvements rebelles touaregs et les éléments de l’AQMI. L’enjeu actuel consiste à voir la question résolue le plus tôt possible pour une bonne coordination de la lutte anti-terroriste afin d’instaurer un climat de sécurité dans la région. Mais, les deux Etats voisins continuent de nourrir le projet de dominer la région en s’affaiblissant mutuellement, pourtant aucun des deux protagonistes n’est en mesure d’imposer sa solution. En guise de règlement définitif, un référendum sur l’autodétermination de ses habitants est envisagé depuis 1988, mais toujours en suspens sans une réelle perspective de paix. Si l’autonomie du Sahara occidental semble constituer la sortie la plus probable, elle confronterait, en revanche, le Maroc à une révision constitutionnelle et affecterait profondément son institution monarchique [11]. 
En outre, la zone du Sahara est confrontée à l’épineuse question touarègue. Les peuples touaregs sont constitués de populations berbères nomades, organisées en tribus. Ils sont répartis entre cinq États (le Niger où ils sont environ 800 000, le Mali, à plus de 500 000, l’Algérie environ 30 000, la Libye 10 000 et le Burkina Faso où ils sont estimés à plus de 150 000) où ils représentent des minorités homogènes [12].
Les indépendances africaines scellent ce qui est vécu par les Touaregs comme le démembrement de leur corps politique et social [13]. Ils ont depuis toujours revendiqué leur autonomie. Leurs rapports avec le pouvoir central des différents Etats demeurent aussi conflictuels qu’ils l’avaient été auparavant avec le pouvoir colonial. Depuis la première rébellion touarègue (récolte de Koacenen 1916) à celle du Mali en 2012 qui perdure encore, les conflits touaregs ont ressuscité des homogénéités et des convivialités culturelles très fortes et profondément entamé la stabilité sociale et politique dans la bande saharo-sahélienne. Ce problème resté en suspens depuis un siècle se signale, encore aujourd’hui, au bon souvenir des méthodes répressives de l’ancienne puissance coloniale et des Etats africains concernés qui refusent de voir la réalité en face et de comprendre que la violence a suffisamment montré ses limites dans la quête d’un règlement durable de la question touarègue [14]. 
Parmi les conflits frontaliers qui ont ébranlé la stabilité des fragiles édifices étatiques dans la bande saharo-sahélienne, figure le différend frontalier qui a opposé la Libye et le Tchad à propos de la Bande d’Aouzou, dans la région septentrionale du Tchad. Revendiquée et occupée par la Libye à partir de 1973, elle est rendue au Tchad en 1994 [15].
En Afrique occidentale, la Haute Volta (Burkina Faso actuel depuis 1984) et le Mali se sont livrés à des affrontements armés lors de deux conflits en 1974 et en 1985, dont la cause revêt une dimension territoriale liée à la revendication de la zone frontalière de l’Agacher [16]. De plus, le Burkina Faso se dispute avec le Bénin pour le contrôle de la zone frontalière de Kourou-Koalou. Cette zone est au centre d’une revendication territoriale entre les deux Etats. La non-détermination de son statut territorial a mené à des tensions répétées. Ils ont donc accepté de soumettre ce dif¬férend frontalier à la Cour internationale de Justice (CIJ) pour obtenir une décision contraignante. Dans l’attente du verdict de la Cour, les deux États ont développé une stratégie de neutralisation (temporaire) et d’administration mixte de la zone [17]. Au niveau de sa frontière orientale, un autre différend oppose le Burkina Faso au Niger. Ce contentieux est lié à une divergence d’interprétation de l’amendement apporté à l’arrêté colonial de 1927 sur le tracé frontalier entre les deux territoires. Le 27 juin 2010, ils ont accepté de soumettre le contentieux à la CIJ [18].
Par ailleurs, la frontière entre le Burkina Faso et le Ghana était en proie à des tensions. Le Ghana revendiquait des territoires frontaliers du Burkina Faso, entrainant dès 1963 la fermeture des frontières par le Ghana. Cependant, lorsque le conflit est porté devant l’OUA en juillet 1964, il a dégénéré. Des Ghanéens se sont installés dans le village de Katunga, dans le cercle de Tenkodogo au Burkina Faso. Le 13 juin 1965, un accord a été réalisé à la suite de concessions faites par le Ghana [19].
Outre le Burkina Faso, le Ghana de Kwamé N’krumah entretenait des différends territoriaux avec les autres Etats voisins. Il convient à cet effet, de rappeler la vivacité et le particularisme du différend entre le Ghana et le Togo, qui a porté sur le sort des populations Ewé qu’une ligne frontalière sépare en deux, entre le Ghana où ils étaient 700 000 habitants et le Togo où il en était resté 400 000. De 1959 à 1966, le président ghanéen, Kwamé N’krumah a même fait pression sur le Togo pour « s’intégrer au Ghana » [20]. Ce différend a parfois atteint un tel point que Monique Chemillier-Gendreau n’a pas hésité à affirmer que : « la délimitation des frontières entre le Togo et le Ghana soulève un problème ethnique parmi les plus importants que posent les frontières africaines de par leur origine coloniale  » [21]. N’krumah soutenait également le détachement du peuple Sanwi de la Côte d’Ivoire au profit du Ghana [22].
De décembre 1963 à mars 1964, un conflit portant sur un îlot du fleuve Niger, qui constitue une frontière naturelle, a opposé le Niger au Dahomey (Benin actuel depuis 1975) et a abouti à l’expulsion de quelques 25 000 ressortissants dahoméens dont plusieurs centaines de fonctionnaires [23]. A ce tableau, il faut ajouter le conflit sénégalo-mauritanien qui a entrainé, fait exceptionnel, le rapatriement systématique des populations respectives d’un pays à l’autre, créant de ce fait le problème du rapport entre Mauresd’une part, et populations d’origine WolofPeul et Soninké d’autre part. Désormais, le fleuve Sénégal devient une barrière entre le Sénégal et la Mauritanie qui ferment la traversée du fleuve à la suite du conflit entre les deux pays en 1988. Ce conflit fixe le fleuve comme une frontière et une ligne de démarcation ethnique entre les Maures et les autres populations noires qui sont refoulées au Sénégal [24]. Ainsi, les conflits frontaliers entre les Etats prennent une dimension politique. Ils riment avec la fermeture et l’ouverture des frontières et l’expulsion des ressortissants des Etats voisins, sans tenir compte des intérêts des populations qui continuent à se déplacer en fonction des connexions socio-culturelles et de leurs besoins économiques.
A la lisière de l’Afrique occidentale et centrale, le Nigeria et le Cameroun ont été opposés par un conflit frontalier à propos de la péninsule de Bakassi à partir de février 1994. Après une tentative de médiation du président togolais Eyadéma au début de mars de cette année, l’affaire est portée devant la CIJ de La Haye qui rend un jugement le 10 octobre 2002, attribuant la souveraineté du territoire au Cameroun.
En Afrique Centrale, les relations entre la Guinée Equatoriale et le Gabon sont brouillées par un différend frontalier portant sur la souveraineté des îlots de CongaCocotier et de Mbanié, que le Gabon occupe depuis 1972 et dont l’origine remonte à la période coloniale [25]. Face à l’impasse de la médiation de l’ONU, la décision de transférer le dossier à la CIJ a été prise par le délégué du secrétaire général de l’ONU en charge de celui-ci.
Tout comme dans les affaires du Sahara occidental, des îlots de Mbanié, de Conga et Cocotier, du Bakassi, de l’Agacher…, la CIJ est aussi intervenue dans l’arbitrage du contentieux frontalier de 1989 entre le Sénégal et la Guinée Bissau. Depuis quarante ans, 57% des cas de contentieux territoriaux portés devant la CIJ dans le monde entier concernent l’Afrique [26]. Ces faits appellent des observations évidentes. D’abord, depuis les indépendances, l’Afrique est le continent le plus affecté par les différends de frontières. Mais aussi, ils mettent en cause l’efficacité des politiques de gestion des problèmes de frontières auxquels sont confrontés les Etats africains, et, surtout, la capacité de l’OUA/UA en tant qu’organisation continentale à les résoudre de manière satisfaisante.
Les différends de frontières n’ont pas non plus épargné l’Afrique orientale et australe. Ainsi, un conflit frontalier lacustre a-t-il opposé la Tanzanie et le Malawi au sujet du lac Nyassa de 1964 à 1968 [27]. Outre ce conflit, la Tanzanie était aux prises avec l’Ouganda entre 1978-1979 au sujet de la zone connue sous le nom de Kagéra [28].
Dans cette partie du continent, deux conflits d’une portée particulièrement grave sont survenus entre la Somalie et l’Ethiopie sur les zones de Haud et d’Ogaden conclu provisoirement par les armes entre 1961 et 1964 [29], puis entre 1977-1978 d’une part, entre la Somalie [30] et le Kenya d’autre part à propos de toute la région frontalière du Nord connue sous le nom de Northern Frontier District(N.F.D.) habitée par des populations Somalis au Kenya [31].
Enfin, la résurgence d’un vieux conflit territorial sur quelques centaines de mètres au bord du détroit de Bab Al-Mandeb, lié à une divergence d’interprétation de l’accord franco-italien de 1901, a dégénéré en mini-conflit armé entre l’Erythrée et le Djibouti en mai 2008. Un plan de médiation du Qatar approuvé par les deux pays le 9 juin 2010 a permis de trouver un accord [32].
Les différents conflits susmentionnés constituent un aperçu sommaire des conflits frontaliers interétatiques qui ont émaillé l’histoire post-coloniale de l’Afrique. En plus de ce type de conflit, plusieurs Etats du continent ont été déstabilisés par des conflits de contestation interne des frontières, qui ont ressuscité des homogénéités et convivialités ethniques et identitaires profondes.

Conflits sécessionnistes et scission d’Etats en Afrique

Les conflits sécessionnistes constituent une contestation des frontières étatiques venant de l’intérieur, tandis que les conflits frontaliers interétatiques représentent une contestation de frontières venant de l’extérieur. Qu’on soit dans un cas ou dans l’autre, il s’agit d’une menace contre les frontières déjà établies, et le « principe d’intangibilité » des frontières africaines déclare solennellement que tous s’engagent à respecter les frontières existant au moment où ils ont accédé à l’indépendance. Par l’adoption de ce principe, l’OUA/UA s’engage clairement en faveur de la non-remise en cause des frontières établies au sortir des indépendances.
Cependant, plusieurs conflits sécessionnistes ont donné lieu à des affrontements intercommunautaires ou des guerres civiles ayant pris des dimensions régionales dans bon nombre de cas. En Afrique de l’Ouest, plusieurs velléités sécessionnistes ont ébranlé la stabilité régionale depuis l’adoption du principe de non-remise en cause des frontières. Il s’agit notamment du mouvement sécessionniste Sanwi qui a marqué la Côte d’Ivoire. En effet, tirant argument de la signature d’un traité de protectorat avec la France en 1843, une partie de l’élite Sanwi exige la séparation de cette partie du sud-est de la Côte d’Ivoire en vue de son rattachement au Ghana. Mais cette exigence n’a pu être satisfaite. En 1963, puis en 1969, les récidivistes séparatistes Sanwi ont refait surface pour réclamer cette fois-ci leur sécession. Ceci provoque une sévère répression à leur égard, faisant plusieurs morts et la fuite des leaders séparatistes vers le Ghana [33].
Dans la même période, éclate la guerre du Biafra au Nigéria, avec la sécession du sud-est du Nigéria et la proclamation de la République du Biafra le 30 mai 1967 par l’ethnie chrétienne minoritaire Ibo. Cette revendication indépendantiste déclenche une guerre civile meurtrière durant trois ans (1967 à 1970) et fait un à deux millions de morts.
Si les deux cas précédents ont pu être maitrisés, celui du Sénégal demeure plus persistant. En effet, depuis 1982, le Sénégal est confronté à une rébellion sécessionniste en Casamance [34] où le groupe indépendantiste armé Diola mit sur pied le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (M.F.D.C.). A la fin des années 1990, des milliers de personnes ont trouvé la mort et plus de 20 000 Sénégalais ont fui la région. L’armée sénégalaise est déployée, et les combats persistent jusqu’à la signature d’un cessez-le-feu en 1993. Depuis lors, plusieurs tentatives de résolution effective ont échoué et la crise perdure jusqu’à ce jour. 
En Afrique équatoriale, la République Démocratique du Congo, l’ex-Zaïre, a été déstabilisée par plusieurs conflits sécessionnistes. Elle a connu 24 tentatives de sécession entre 1946 et 1998 (Katanga, Haut Congo, Kwilu, Kasaï, Kivu …) [35]. Indépendante le 30 juin 1960, le premier conflit séparatiste qu’elle connut fut celui du Katanga. Le pays fut au bord du démembrement car, une douzaine de jours après l’indépendance, le 11 juillet, la province du Kantaga se proclama unilatéralement indépendante et prit le nom d’Etat du Katanga. Les irrédentistes katangais entretenaient le rêve d’un Etat Bakongo couvrant en plus du Katanga en République Démocratique du Congo, une partie du Congo-Brazzaville et du Cabinda dans la région septentrionale de l’Angola. Cette guerre fut la cause de plusieurs tentatives de sécession (1960, 1977, 1978) [36].
La situation fut encore compliquée par une autre sécession au Kasaï où les Luba-Kasaï en butte aux persécutions des Luluwaexigeaient la création d’un ensemble où ils seraient en sécurité. Face à l’opposition du gouvernement de Lumumba, le 8 août 1960, Albert Kalondji proclame alors l’indépendance du Sud-Kasaï et fixe sa capitale à Bakwanga (Mbuji-Mayi depuis 1996). Après la disparition de Lumumba en janvier 1961, des rébellions lumumbistes éclatent dans l’Ouest, au Kwilu, au Mani et au Kivu, et cela aboutit même à la création d’une République populaire du Congo à Stanleyville où sont massacrés indistinctement Africains et Européens [37].
Depuis son indépendance, les conflits récurrents et les tentatives de sécession ont fortement contribué à déstabiliser la RDC. L’instabilité qu’elle connait aujourd’hui encore est particulièrement accrue à l’Est, notamment dans les régions frontalières avec le Burundi, l’Ouganda et le Rwanda. Le Rwanda a même exprimé ouvertement ses prétentions annexionnistes sur le Kivu [38]. Selon l’ONU, le Rwanda constituait en 2012 une plaque tournante du commerce illicite des pierres précieuses congolaises. Par le biais de mouvements subversifs comme le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) composé de Tutsi congolais ouBanyamulenges, puis du M23, le Rwanda exerce une mainmise sur cette région frontalière afin de parvenir à ses fins politiques et économiques [39].
Au contraire des cas restés lettre morte depuis 1964, deux pays, notamment l’Erythrée et le Sud Soudan ont obtenu un bon de sortie de la part de la communauté internationale. Dans le premier cas, pendant 40 années de cohabitation difficile et de tensions permanentes, l’Erythrée n’a eu de cesse de livrer des combats contre l’Éthiopie. Affaiblie au moment de la chute du mur de Berlin, l’Ethiopie reconnaît le droit de l’Erythrée à organiser un référendum. Ainsi en 1991, l’Erythrée a pu organiser un référendum d’autodétermination pour avaliser son divorce avec l’Ethiopie et accéder à l’indépendance en 1993.
Dans le second cas, après un demi-siècle de conflit armé ayant fait plus de deux millions de morts, le Sud Soudan est né à l’issue d’un référendum d’autodétermination intervenu le 9 juillet 2011. La scission du Soudan consacre de fait, la partition du plus vaste pays du continent africain (2 505 813 km2, soit 1,7 % de la surface des terres émergées). Nonobstant la déclaration de son indépendance, le 193ème membre des Nations Unies et 54ème Etat membre de l’UA n’a pas encore connu la stabilité.
Dans un cas comme dans l’autre, la séparation consentie n’a pas apporté de paix réelle, les nouvelles frontières établies sont régulièrement en proie à de vives tensions. La paix entre l’Ethiopie et son ancienne région d’Erythrée est demeurée précaire depuis plus de vingt ans. Ils avaient mené une guerre pour le contrôle de la zone frontalière de Badme qui a fait une centaine de milliers de morts de 1998 à 2000. Un accord signé en 2003 prévoyait la démarcation de leur frontière par une commission indépendante. Mais en septembre 2003, le tracé de la frontière décidé par ladite commission fut rejeté par l’Ethiopie [40].
Par ailleurs, après avoir voté à 98% pour la partition du Soudan, les électeurs du Sud pensaient qu’un point final allait être mis à la guerre. C’était sans compter avec le lourd contentieux territorial et pétrolier opposant les deux Etats. Au centre du contentieux territorial se trouve la lutte entre les populations Arabes et Dinka soutenues respectivement par Khartoum et Djouba pour le contrôle de la région frontalière d’Abyei. Le statut de la région contestée d’Abyei (un territoire grand comme le Liban), à la frontière entre les deux Etats a été une des principales pierres d’achoppement et de conflits. Laissées en suspens par l’accord de paix de 2005, qui a mis fin à des décennies de guerres civiles entre les rebelles du Sud et le gouvernement de Khartoum et débouché sur l’indépendance du Sud Soudan, les tensions entre les deux pays autour de cette question ont dégénéré en conflits frontaliers. Le 21 mai 2011, les forces de Khartoum prirent le contrôle de tout le saillant d’Abyei et poussèrent jusqu’au Badr el-Arab, mettant les deux pays en situation de pré-guerre. Moins d’un an plus tard, le 10 avril 2012, l’armée sudiste envahit Heglig, zone produisant 50% de tout le pétrole extrait dans le Nord-Soudan et qui touche le saillant d’Abyei. Le 20 avril, de violentes représailles armées permirent ensuite aux forces armées du Nord de reprendre le territoire perdu. Le but stratégique du Sud-Soudan à travers cette offensive surprise à Heglig, était surtout de détruire les infrastructures pétrolières afin d’affaiblir davantage le Nord-Soudan et pour le contraindre à accepter, à la fois ses revendications territoriales et celles portant sur le coût du transit de son pétrole, et cela, en attendant la construction de nouveaux pipelines sudistes au Kenya et en Ethiopie, avec lesquels le Sud a signé deux accords pour favoriser le désenclavement de ses produits pétroliers [41].

La persistance des conflits armés, même plusieurs années après le référendum d’autodétermination consensuel et la constitution de nouvelles entités étatiques conformément aux exigences des mouvements séparatistes, montre que ce processus ne garantit pas forcément la stabilité et un climat de coexistence pacifique entre les deux parties de l’ancien Etat divisé. A cet égard, il est nécessaire à l’avenir de bien évaluer et de traiter tous les facteurs de risque de conflit ouvert, notamment la question de la délimitation précise des frontières, avant la tenue de référendum d’autodétermination. Ce d’autant plus que cette question constitue le dénominateur commun des deux conflits « post-sécession » que connaît l’Afrique.
L’analyse des conflits de frontières en Afrique et des refontes de frontières étatiques dans la Corne de l’Afrique révèlent les limites, voire l’échec de l’intangibilité des frontières qui avait pour objectif de pacifier et de stabiliser les confins des Etats, afin d’éviter la dislocation des fragiles édifices étatiques hérités de la colonisation. Face à ce bilan peu reluisant, un demi-siècle après, il s’avère important de déceler les difficultés liées à l’application du « principe de l’intangibilité » des frontières en Afrique, et en dégager des perspectives de solution.

II. Intangibilité des frontières. Défis de paix et de stabilité en Afrique

La persistance et la résurgence des conflits de frontières en Afrique permettent d’affirmer, que la mission de stabilisation et de consolidation des frontières fondée sur le « principe de l’intangibilité » n’a pu être réalisée de façon satisfaisante. Dès lors, il parait nécessaire de relever les difficultés qui ont conduit à ce résultat.
En effet, dès les premières années de son adoption, l’intangibilité des frontières fut l’objet de graves confusions du point de vue sémantique et conceptuel. Ceci eut comme résultat immédiat de l’assimiler au principe de l’intégrité territoriale. En l’absence d’une définition précise et univoque, les auteurs ont été amenés à faire des assimilations approximatives, voire des confusions conceptuelles, confondant l’intangibilité avec l’uti possidetis et l’inviolabilité des frontières [42].
De plus, au moment de son adoption, certains dirigeants africains estimaient que ce principe était en contradiction avec le droit à l’autodétermination des peuples, inscrit dans la charte des Nations unies dont ils sont membres, notamment à l’occasion des mouvements touaregs au Mali en 1961 et 1963, au début de la guerre du Sud-Soudan et de la célèbre guerre sécessionniste du Biafra qui a failli faire éclater la fédération du Nigeria en 1967. Pour le président Nyerere de la Tanzanie de 1962 à 1985, il s’agit d’une doctrine cynique dans son anti-universalisme selon laquelle le droit d’autodétermination ne pourrait être invoqué qu’une seule fois, à l’encontre des puissances colonialistes et, en aucun cas, à l’encontre des Etats décolonisés [43].
Au niveau pratique, l’application d’une telle disposition était particulièrement périlleuse, car les frontières n’avaient pas été clairement délimitées entre les Etats africains et leurs tracés étaient régis par des textes imprécis. Antony Reyner dénombre quarante-deux frontières qui n’ont jamais été démarquées ainsi que quatre jamais délimitées [44]. Le Programme frontière de l’UA, dont l’objectif est d’œuvrer à la délimitation et à la démarcation précises des frontières en Afrique confirme ces données et va plus loin. Il révèle que seulement moins de 1/3 des frontières en Afrique sont précisément définies [45]. Dans ces conditions, il parait incohérent de consacrer l’intangibilité des frontières africaines, alors que plus de 67% de celles-ci sont inexistantes. L’histoire montre que les frontières non clairement définies constituent une importante source de conflits entre les Etats. Les conflits frontaliers entre l’Ethiopie et l’Erythrée ou entre le Soudan et le Sud-Soudan l’attestent bien.
Au vu de ce qui précède, on se rend compte que l’intangibilité de frontières n’était guère de grand secours, car l’agrégat de confusions qui l’entoure (absence de définition claire et univoque, délimitation imprécise des frontières entre les Etats…) ne pouvait que présager le bel avenir des conflits de frontières en Afrique. Un demi-siècle après l’adoption du principe sacro-saint de l’intangibilité des frontières, l’Afrique demeure confrontée à de nombreux conflits de frontières. Le résultat de paix et de stabilité territoriale qui l’a motivé n’a pu être réalisé. On a noté en revanche, une recrudescence des conflits territoriaux faisant des frontières une source majeure de conflits et d’instabilité socio-politique en Afrique. 
En outre, l’insuccès des politiques de gestion des frontières tant au niveau étatique, qu’à l’échelle continentale découle de l’inadéquation entre celles-ci et les exigences ethniques, culturelles et socio-économiques des peuples qu’elles séparent. Car ce n’est pas seulement la frontière comme ligne de démarcation entre deux espaces politiques qui est le problème, c’est aussi la gestion des populations dans ces espaces qui pose obstacle. Ceci exige donc que la problématique des frontières en Afrique soit réexaminée en tenant compte des spécificités et des réalités dynamiques de chaque peuple concerné et non pas se fier uniquement aux considérations générales politico-juridiques. Les frontières sont des créations humaines qui doivent être en adéquation avec leurs exigences légitimes au fil du temps.
D’ailleurs, en optant pour le maintien des frontières au sortir des indépendances, les pères fondateurs, partisans du statu quoterritorial en avaient conscience. Ils visaient un processus «  d’unité par étapes progressives  » qui commencerait d’abord par la consolidation des « unités intermédiaires » que sont les territoires nationaux. C’est dans ce sens que le président sénégalais L. S. Senghor a recommandé à ses pairs d’avancer pas à pas et de procéder à tout processus d’unification par étapes [46].
L’UA doit s’approprier davantage cette vision de ses pères fondateurs qui garde encore toute sa pertinence, et tenir compte des exigences actuelles, pour élaborer des politiques concrètes susceptibles de contribuer à surmonter les problèmes de frontières en Afrique [47]. Pour ce faire, l’organisation continentale devrait passer à une seconde étape, ne serait-ce qu’en élaborant par ensemble régional des politiques dynamiques de dépassement pour atténuer l’effet barrière des frontières actuelles en vue de les transformer en zones de partage et de solidarité pour faciliter le processus d’intégration entre les peuples. Ceci pourrait contribuer in fine, à promouvoir la conversion des frontières de leur statut actuel de barrières, voire de fronts, en ponts d’interpénétration enrichissante pour assurer l’équilibre nécessaire à une coexistence pacifique entre les peuples et à une stabilité durable [48].
Par ailleurs, les actions de l’UA doivent impérativement se conjuguer avec celles des Etats. Car les réponses sont aussi internes et résident dans l’élaboration de bonnes politiques nationales d’intégration des minorités, de décentralisation et de péréquation des ressources ; ainsi qu’une grande flexibilité dans la gestion des barrières extérieures, lorsqu’elles recoupent des entités humaines homogènes comme les Touaregs. Quant aux Etats limitrophes concernés par l’imprécision des frontières, ils doivent s’inscrire dans un processus de régularisation des limites frontalières comme c’est le cas entre le Bénin et le Nigéria, qui se sont accordés en 2004, pour restaurer les anciens piliers installés entre 1912 et 1914, par une commission franco-britanique et pour organiser l’échange d’une dizaine de villages selon l’appartenance socio-ethnique des populations [49].

Conclusion

« Si toutes les frontières sont artificielles, celles des Etats du continent africain le sont plus que toutes les autres, c’est pourquoi elles contribuent si largement à perpétuer l’instabilité et le sous-développement », affirme Boutros Boutros-Ghali [50]. La recherche de solutions africaines aux multiples conflits de frontières qui déchirent le continent est encore loin de porter les résultats à la hauteur des défis. Comme en témoigne la persistance des conflits de frontières en Afrique. La question des frontières constitue un enjeu crucial pour les perspectives de paix et de stabilité en Afrique. Si l’Afrique n’entreprend pas de changement pour surmonter les défis liés à ses frontières, elle risque de voir se déclencher encore d’autres conflits et perdre des possibilités de paix et de développement.
A l’ère de la globalisation, l’Afrique aurait peu à gagner à épouser passivement la conception de frontière selon le modèle inventé jadis en Europe et aujourd’hui démythifié par les accords de Schengen. Ceci est devenu une nécessité impérative, dans la mesure où les activités d’exploration pétrolière avec l’utilisation de nouvelles technologies de pointe, peuvent exhumer des gisements transfrontaliers terrestres (cas du bassin du Touadeni entre l’est mauritanien et le nord-ouest malien) [51] ou maritimes (ressources hydrocarbures dans le Golfe de Guinée entre la Côte d’Ivoire et le Ghana) [52]. Du fait des découvertes de gisements de pétrole offshore et d’autres ressources de diverses natures, les facteurs de risque de voir de nouveaux conflits de frontières naitre ou resurgir des conflits latents est bien réel. Face à ces défis, l’UA devrait s’inscrire dans une dynamique d’anticipation. Car après cinquante ans de statu quo territorial émaillé de conflits de frontières de tout acabit, l’option à exclure aujourd’hui, doit être lestatu quo politique.
Copyright Mars 2015-Ouattara/Diploweb.com

RDC MP: Front Civil RP: La pluie: malédiction ou bénédiction?

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Rappel: Le soulèvement populaire légitime et légal
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La pluie, elle aussi dans l’opposition?
Nous avions lu, la pluie à Taïti n’est ni morose ni maussade. Mais la pluie telle que nous l’observons à Kinshasa, quoique torrentielle, dévastatrice à ses moments, signe une particularité : une pluie à caractère politique.
Le ton avait été donné au Katanga.
Le pouvoir s’imaginait drainer du monde pour soutenir le dialogue, après une mobilisation du reste relayée par les médias publics. Tous les décors étaient plantés pour une marche bien réussie sur les artères principales de la ville de Lubumbashi.Mais c’était sans compter avec dame la pluie. Un vent annonciateur souffa à vive allure dans la direction des lieux prévus pour la marche et ses environs.
Ce n’était pas encore la grande inquiétude quand , du coup, l’averse se mit à disuader isolement et collectivement les personnes sur les lieux de rensemblement, pour la plupart, les écoliers, forcés de répondre à ce rendez-vous de la Kabilie. Il a fallu peu de temps en raison de cette douche pour voir chacun courir vers un abri de fortune, plus proche. Les amis de Kyungu Kumwanza riaient à gorge déployée.
Comme si cela ne suffisait pas, alors que le Président de la société civile, la vraie, croupit à Makala, certains kabilistes s’appropriant le label proclament un culte de la paix au Statde des Martyrs. L’intention est de soutenir le dialogue controversé que convoque le Raïs.
Mieux qu au Katanga, les organisateurs dont les eglises du sommeil, heu pardon, de reveil, Marini Bondo en tête, sous la fanfare des alliés kimbaguites, promettaient offrir à Joseph Kabila un spectacle de fidélité au guide éclairé. Tous les ingrédients étaient ainsi réunis avec pour épilogue la chanson « Wumela ».
Parmi les participants, se trouvaient des gens qui ignoraient encore la vraie motivation des organisateurs. Ils l’apprendront juste après. Mais ce fut tard.La pluie, toujours elle, s’y invita précédée d ‘un froid qui a surpris tout le monde au stade Kamanyola. Le staff du culte osculte le ciel. Il croit à un changement de temps ne pouvant porter préjudice à la manif. C’est alors que l’averse se met en danse,s en suit le sauve qui peut.
Le culte de la paix n’aura plus lieu. Quand la pluie à Kinshasa bascule dans l’opposition !
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