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ACTU Radio OKAPI

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Radiookapi.net : 16 articles

Link to Radio Okapi

Posted: 07 Mar 2016 11:17 AM PST
Une vue du centre ville de Kindu, chef-lieu de la province du Maniema (RDC). Ph. Panoramio.com

Les éléments de la Police nationale congolaise (PNC) traquent, depuis vendredi 4 mars, des jeunes filles considérées comme «mal habillées », sans donner des critères d’un habillement décent. Selon des filles interrogées, ces éléments pourchassent les filles portant des collants, des pantalons, des petits chemisiers et  des bustiers  (appelés communément dos nus).
 
Posted: 07 Mar 2016 11:14 AM PST
André- Alain Atundu Liongo, porte-parole de la Majorité présidentielle (MP) le 18/12/2015 à Kinshasa lors de l’ouverture du débat citoyen entre des acteurs politiques congolais qui soutiennent le dialogue national et ceux qui ne soutiennent pas la tenue de ce dialogue national. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
 
Posted: 07 Mar 2016 09:06 AM PST
Carte de Kisthanga à Masisi au Nord Kivu

Six personnes ont été tuées et quatre autres blessées lors des incursions dans la nuit de dimanche à lundi 7 mars des hommes armés non encore identifiés dans deux villages du territoire de Masisi au Nord-Kivu.
 
Posted: 07 Mar 2016 08:59 AM PST
Des policiers sur l’avenue Landu le 7/12/2011 dans la commune de Bumbu à Kinshasa, après la dispersion des manifestants. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Deux personnes sont mortes et plusieurs autres blessées par balle au cours des échauffourées qui ont opposé ce lundi 7 mars dans la matinée à Durba (Haut Uélé) des membres de la Ligue de jeunes de cette localité et des policiers.

Selon des sources sur place, ces jeunes réclamaient que les autorités leur accordent des zones d’exploitation artisanale d’or comme elles leur auraient promis.
 
Posted: 07 Mar 2016 08:50 AM PST
En T-shirt rouge, le boxeur congolais Junior Ilunga Makabu, à côté du boxeur américain Floyd Mayweather. Photo Tarik Saadi.

Le boxeur congolais, Junior Ilunga Makabu, va affronter le 8 avril à Moscou (Russie) le Russe Gregory Drodz pour la ceinture mondiale WBC (Fédération internationale de boxe anglaise) des lourds-légers.

Depuis près de deux mois, le Congolais se prépare au gymnase du boxeur américain Floyd Mayweather à Las Vegas aux Etats-Unis.
 
Posted: 07 Mar 2016 07:45 AM PST
Une vue aérienne de l’imposant volcan du Mont Nyiragongo à Goma le 5 décembre 2014. Photo MONUSCO/Neil Wetmore

La rumeur d’une éruption du volcan Nyiragongo a créé la panique lundi 7 mars dans la ville de Goma au Nord-Kivu.

Des sources locales rapportent que des vendeurs ont fermé leurs commerces alors que certains habitants ont pris la direction de Kitshanga, dans le territoire de Rutshuru.
 
Posted: 07 Mar 2016 07:10 AM PST
Des visiteurs sollicitant l’entrée à la prison militaire de Ndolo le 10/09/2013 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Quarante-trois détenus de la prison centrale de Mbuji-Mayi considérés comme « dangereux » ont été transférés le 29 février dernier aux prisons militaires de Ndolo, à Kinshasa, et d’Angenga, dans l’ex-province de l’Equateur.



Selon les responsables de la prison centrale de Mbuji-Mayi, la décision de ce transfèrement a été prise par l’auditorat supérieur près la cour militaire du Kasaï-Oriental.

 
 
Posted: 07 Mar 2016 06:34 AM PST
Une vue de la salle d'audience du tribunal militaire ce 29 avril 2011 à Kinshasa, lors du procès des presumés insurgés Eniele.jpg(Photo d'illustration)
 
Posted: 07 Mar 2016 05:47 AM PST
Le point A en rouge, le territoire de Lubero dans la province du Nord-Kivu (RDC), localisé sur Google Map

Seize combattants du groupe Maï Maï La Fontaine se sont rendus vendredi 4 mars dernier à la base des Forces armées de la RDC (FARDC) à Kanyatsi, dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu.

Selon l’armée, ces miliciens se sont rendus avec deux armes AK 47 et des armes blanches.

Ils ont été transférés à Goma lundi 7 mars dans la matinée.
 
Posted: 07 Mar 2016 05:31 AM PST
Un pompiste (en bleu rouge), approvisionnant un client en carburant dans une station service à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
 
Posted: 07 Mar 2016 04:49 AM PST
Départ du train urbain de la gare centrale pour l’Est de Kinshasa le 22/05/2012. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le déraillement d’un train-passagers a fait un mort et quatre blessés dimanche 6 mars au Kasaï-Central. L’accident a eu lieu à 10 kilomètres de Kananga d’où venait le train qui se rendait à Lubumbashi.



Cet accident ferroviaire aurait été provoqué par une importante quantité de sable qui s’est déversé sur le rail après une forte pluie, indique la Société nationale de chemin de fer du Congo(SNCC).

 
 
Posted: 07 Mar 2016 04:38 AM PST
Carte de Bunia en Ituri

Des sacs de chanvre, des tenues de la police et une arme AK 47 ont été saisis lors d’un bouclage effectué par la police dans la nuit de samedi à dimanche 6 mars au quartier Mudzi-Pela à Bunia (Ituri).

Selon le chargé de communication de la police PNC en Ituri, le major Abeli Mwangu, cette opération était destinée à rechercher des bandits armés qui commettent des vols et des assassinats dans la ville.
 
Posted: 07 Mar 2016 01:55 AM PST
Des bouteilles en plastique usées stockées en attendant d’être récupérées par des entreprises de recyclage à Kinshasa, le 3/3/2016. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Environ deux cents jeunes ramassent depuis quelques mois des bouteilles en plastique dans la ville de Kinshasa pour le compte de l’entreprise GTR (Gestion, traitement et recyclage). Ces jeunes qui sillonnent la ville à la recherche des bouteilles en plastique sont payés 120 dollars  par mois.
 
Posted: 07 Mar 2016 12:30 AM PST
Allocution du ministre des Infrastructures, Travaux publics et reconstruction, Fridolin Kasweshi lors du lancement des travaux de construction du nouveau bâtiment administratif du gouvernement le 28/08/2015 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
 
Posted: 06 Mar 2016 10:56 PM PST
Une vue du stade des martyrs le 5/11/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Forum des As : «Dédicace de la RDC à Dieu : les confessions religieuses signent un grand coup!»

Revue de presse du lundi 7 mars 2016.

Les journaux parus lundi 7 mars à Kinshasa commentent le culte œcuménique pour la nation organisé par certains pères et pasteurs des confessions religieuses le samedi 5 mars au stade des Martyrs.
 
Posted: 06 Mar 2016 12:09 PM PST
Des policiers de roulage réglementant la circulation dans leur nouvelle tenue le 27/05/2014 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

L’ONG Ligue paysanne des droits de l’homme (Linapedho) accuse les policiers de tracasser les motards sur l’axe Bukama-Lwena, long  d’une cinquantaine de km (Haut-Lomami).

Le président de cette structure à Bukama, Kalumba wa Nday, a livré cette information, samedi 5 mars, à Radio Okapi.
 

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Jeune Afrique

L’ACTUALITÉ BUSINESS AFRICAINE AU QUOTIDIEN

Lundi 7 mars 2016




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1
Fitch et Moody's dégradent la note du Congo-Brazzaville
Fitch et Moody's dégradent la note du Congo-Brazzaville
2
Début à Londres du procès du fonds souverain libyen contre Goldman Sachs et Société générale
3
Pétrole : Moody's place sous revue les notes de l'Angola, du Gabon et du Nigeria
4
Mobile banking : nouveau service d'achat de crédit téléphonique en Côte d'Ivoire
5
Fitch abaisse les perspectives de la note de la Tunisie
6
Corruption : les révélations accablantes d'un ex-employé de la fédération kényane d'athlétisme
7
Pepsi, un concurrent encore peu menaçant
8
Actis cède Emerging Markets Payments pour 340 millions de dollars
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Véhicules avec chauffeurs : à Abidjan, Vangsy Goma accélère
10
Menouar Alem : « Le Maroc a eu les explications qu'il voulait de l'Union européenne »
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CONSO & DISTRIBUTION
Branle-bas de combat chez Coca-Cola
 
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Fitch et Moody’s dégradent la note du Congo-Brazzaville

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Dans leurs rapports, les deux agences de notation mettent en exergue la détérioration des comptes publics, conséquence du recul du prix du pétrole.
Les agences de notation Moody’s et Fitch ont abaissé le 04 mars la note souveraine de la République du Congo. Moody’s a abaissé la note de long terme du pays de « B+ » à  « B », tandis que Fitch l’a réduite de « Ba3 » à « B1 ». Si dans les deux cas, la baisse n’est que d’un cran, la décision de Fitch fait basculer la notation du pays dans la catégorie des obligations dites « highly speculative« . Fitch était jusqu’à présent la dernière agence de notation internationale à maintenir la note de Brazzaville dans la catégorie supérieure dite « Non-investment grade speculative« , jugée moins risquée. Les deux agences ont placé la note du pays sous surveillance négative.
Dans leur rapport, Moody’s et Fitch expliquent leur décision par la détérioration des indicateurs macroéconomiques du pays dans la foulée de la chute du prix du pétrole, qui représente 69 % des recettes publiques et plus de 80 % des exportations du pays. Alors que le baril de brut s’échange autour de 30 dollars, contre 50 dollars en moyenne en 2015 et environ 100 dollars mi-2014. Moody’s table sur un baril à 33 dollars en 2016 et 38 dollars en 2017, quand Fitch table sur 35 dollars et 45 dollars respectivement.

Dettes publiques et équilibres budgétaires dégradés

« Les finances publiques de la République du Congo sont particulièrement sensibles à cette baisse des prix du pétrole en raison de deux facteurs interdépendants : d’abord, parce qu’il représente une part particulièrement importante des revenus publics (69% en 2014); et, deuxièmement, en raison de la prévalence des clauses de ‘superprofits’ dans les contrats utilisés dans le secteur pétrolier du pays, ce qui fait que les recettes [publiques] tirées du pétrole sont particulièrement sensibles aux variations des prix », souligne Moody’s.
Ce dernier estime que, en proportion du PIB, la dette publique du pays (nette des dépôts en devises)  s’est dégradée de 13 points de pourcentage en 2014 et de 27 points en 2015. L’agence basée à New York anticipe une nouvelle dégradation de 20 points en 2016. La dette du pays devrait atteindre 48 % du PIB en 2017, selon cette agence.
Les deux agences anticipent également la détérioration de l’équilibre budgétaire du pays. Le déficit sera de 13,4 % en 2016 estime Fitch qui se montre particulièrement réservé quant à la volonté du gouvernement de résorber ses comptes. Et de pointer, par exemple, que le budget 2016 prévoit une hausse de 15 % des salaires et des dépenses en capital par rapport à 2015.

Pour Fitch, les perspectives économiques du pays « demeurent positives »

Si tout comme Moody’s, Fitch a placé la note du Congo-Brazzaville sous surveillance négative, l’agence estime qu’à moyen terme, les perspectives économiques du pays « demeurent positives ». L’agence basée à Londres et à New York, note par exemple que « l’activité non pétrolière (encore dominée par l’investissement public) a maintenu la croissance du PIB réel dans le vert autour de 2 % en 2015, malgré la baisse de production de pétrole ».
Fitch remarque également que d’importants champs pétrolifères « seront mis en service en 2016-2017, ce qui pourrait augmenter la production de pétrole de manière significative, et aucun de ces projets n’a été annulé jusqu’à présent ».
Enfin, souligne le rapport de Fitch, « le pays dispose d’un potentiel minier important inexploité et l’accent mis par le gouvernement sur la diversification économique pourrait contribuer à soutenir la croissance non pétrolière à moyen terme ».

Triste Afrique

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Hier, les beninois ont vote a Ottawa/Canada sans electricite dans l'ambassade, sous l'eclairage d'une lampe tempete. 
De quoi souffrent finalement les africains? 
Veuillez cliquer sur le lien suivant pour en savoir quelque chose:


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Triste Afrique


Prof André Mbata Mangu met Joseph Kabila devant ses responsabilités devant Dieu et la Nation

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Recommandations du Colloque international :
Constitution EWUMELA !
 
 
Prof. André Mbata B. Mangu. Ph. d’archives Congo Indépendant 
Prof André Mbata Mangu met Joseph Kabila devant
ses responsabilités devant Dieu et la Nation

Ainsi que d’aucuns le savent, l’Institut pour la démocratie, la gouvernance, la paix et le développement en Afrique (IDGPA http://www.idgpa.org) que dirige Prof André Mbata B. Mangu a organisé du 18 au 20 février 2016 à Kinshasa un Colloque scientifique international sur le thème «La Constitution du 18 février 2006 : Bilan, défis et perspectives de consolidation démocratique en République Démocratique du Congo » en marge du 10ème anniversaire de cette Constitution. Alors que le Conseil de la Faculté de Droit avait accepté la collaboration dans l’organisation de ce Colloque, la pauvre Doyenne de la Faculté avait succombé aux mots d’ordre de la Majorité présidentielle (MP) qui s’adressent à présent toutes les institutions, y compris les universités, politiser cet évènement en annonçant toute honte bue le désengagement de la Faculté deux jours seulement avant la tenue de ce Colloque. 

Le ridicule ne tuant pas, on a vu la Doyenne de cette Faculté et certains membres de son bureau publier des communiqués dans les médias, distribuer des lettres, envoyer des SMS ou multiplier des appels téléphoniques menaçant à l’endroit des professeurs, chefs de travaux, assistants et étudiants de cette la Faculté pour les obliger à ne pas prendre part au Colloque dont les affiches publicitaires ont même été bannies de l’Université de Kinshasa par la Doyenne et le Recteur dans une union sacrée contre la Constitution et donc aussi contre la République, la Nation et le peuple congolais que l’Université et la Faculté ont toujours prétendu servir. Ce désengagement dont le monde scientifique a été informé au plan national, continental et international a largement contribué au discrédit des universités congolaises dont aucune ne figure parmi les 100 premières universités africaines à cause du faible nombre des publications scientifiques en leur sein. Tenez. Suivant un classement daté du mois d’août 2015, l’UNIKIN était la 153eme et l’UNILU la 232eme université en Afrique alors qu’elles sont respectivement la 1ere et la 2eme université en RDC !
Heureusement, malgré cette tentative de caporalisation de ce Colloque par la Doyenne de la Faculté de Droit de l’UNIKIN obéissant aux ordres de la MP, plusieurs professeurs, chefs de travaux, assistants et étudiants ont préféré ignorer ses instructions d’un autre âge, étrangers au monde académique, en participant à ce Colloque international qui s’est terminé par un constat et plusieurs recommandations.

Le constat fait est que la Constitution du 18 février 2006 a réussi à survivre en dépit de nombreuses tentatives de violations et de fraudes à la Constitution. Il existe un fossé entre le droit établi par cette Constitution et son application par Mr Kabila et sa Majorité avec leur tendance boulimique de vouloir a tout prix et à tout moment saper les règles de droit ou à s’y soustraire carrément à travers de nombreuses stratégies de fraude à la Constitution dont dépend cependant la survie de l’Etat et celle de la Nation.

Tout en s’inspirant d’autres constitutions dans le monde dans le cadre de l’internationalisation du droit constitutionnel, la Constitution du 18 février 2006 présente une identité particulière. Cette identité découle de l’exposé des motifs, des objectifs poursuivis, de l’organisation et de l’exercice du pouvoir qui criminalisent, par exemple, le coup d’Etat et l’établissement d’un parti unique sur tout ou partie du territoire, de la reconnaissance des droits et devoirs fondamentaux comme celui consacré par l’ article 64, et du verrouillage explicite ou implicite de certaines matières comme la forme républicaine de l’ Etat, le principe du suffrage universel, la forme républicaine du gouvernement, le nombre (2) et la durée (5 ans) des mandats du Président de la République, le pluralisme politique ou syndical, et l’indépendance du pouvoir judiciaire qui ne peuvent pas faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle. Il en est de même de toute révision qui aurait pour objet ou pour effet de réduire les libertés de la personne et l’autonomie des provinces et des entités territoriales décentralisées et qui est formellement interdite.

A la fin de leurs travaux, les participants au Colloque ont adressé plusieurs recommandations au Président de la République, au gouvernement, au parlement, aux cours et tribunaux, spécialement à la Cour constitutionnelle, aux institutions d’appui à la démocratie comme la CENI et le CSAC, aux animateurs de l’Administration publique, aux forces de l’ordre et de sécurité, et aux acteurs politiques considérés comme les premiers artisans des fraudes et fossoyeurs de la Constitution. 

Des recommandations ont également été formulées à l’endroit du peuple congolais qui avait adopté cette Constitution, aux intellectuels dont plusieurs milliers ont trahi la Nation au point de devenir des filles et des garçons de course de la MP comme l’a démontré l’attitude irresponsable de la Doyenne de la Faculté de Droit de l’UNIKIN et certains membres de son bureau facultaire, et à la Communauté internationale qui devraient s’investir dans le respect de la Constitution.

Les participants au Colloque ont rappelé au Président de la République son devoir d’observer et de défendre la Constitution conformément aux articles 69 et 74 de cette Constitution qu’il avait lui-même promulguée et qu’il avait juré solennellement de respecter et de défendre pour mettre définitivement un terme à la crise de légitimité, préserver certains acquis de sa présidence et épargner au pays une nouvelle crise politique aux conséquences incalculables dont le Président risque d’être tenu pour le premier responsable « devant Dieu et la Nation » suivant les termes de son serment constitutionnel. 

A l’Assemblée nationale et au Sénat qui constituent les deux chambres du Parlement, le Colloque a recommandé de veiller au respect de la Constitution notamment en adoptant toutes les lois nécessaires à son application, de cesser d’être des chambres d’enregistrement de la volonté de la MP et de son Autorité morale, de renforcer le contrôle parlementaire en sanctionnant le gouvernement et des établissements et services publics qui tendent à opérer en violation de la Constitution et des lois de la République, et de se préoccuper davantage des intérêts du peuple et non de leurs propres intérêts.

Quant au Gouvernement, il devrait aussi respecter scrupuleusement la Constitution qui est la source de tout pouvoir dans l’Etat. Le gouvernement, qui excelle dans son fonctionnement en marge des lois comme dans le cadre de l’exécution du budget avec des engagements budgétaires non prévus ou le non-engagement des dépenses contraignantes à l’instar de celles liées au financement des élections, devrait veiller à ce que la Constitution soit respectée par tous ses membres, les fonctionnaires et agents de l’Etat à tous les niveaux de l’Administration publique sous les ordres du gouvernement, y compris les membres des forces de l’ordre et de sécurité. Ces derniers tendent à se considérer à tort comme étant au service d’un individu, d’un groupe d’individus ou du régime au pouvoir alors qu’ils ne devraient être qu’au service du peuple.

La justice ayant été chassée des « palais de justice » par plusieurs magistrats corrompus et récidivistes à la solde du gouvernement ou de leurs propres ventres, les participants au Colloque ont recommandé aux cours et tribunaux de garantir en tout temps et en tout lieu les droits et libertés fondamentaux reconnus aux citoyens car la justice est rendue au nom du peuple et non pas au nom du gouvernement ou de la MP. Ils devraient être indépendants et de faire en sorte qu’il soit mis fin aux arrestations et détentions arbitraires ainsi qu’aux condamnations fantaisistes sans aucune base légale mais qui sont devenues monnaie courante dans le pays. 

S’adressant particulièrement à la Cour constitutionnelle qui a récemment surpris le monde scientifique et judiciaire avec un arrêt fondé sur une pitoyable interprétation constitutionnelle évoquant une prétendue « force majeure » pour servir de base à la nomination inconstitutionnelle des « Commissaires spéciaux du gouvernement », les participants au Colloque ont demandé aux juges de cesser d’être le bras judiciaire de Joseph Kabila, de sa MP et son gouvernement. Ils devraient améliorer une jurisprudence qui frise jusque-là l’incompétence et la soumission au gouvernement. Ils devraient comprendre que même si leurs jugements sont sans appel, ils ne sont pourtant pas au-dessus de la Constitution qu’ils ont le devoir, et non pas la liberté, de faire respecter par toutes les institutions de la République. Même si presque tous sont des juges de la MP et doivent leur position à son Autorité morale, ils ont le « devoir d’ingratitude » et devraient avant tout se sentir redevables au peuple congolais qui leur a accordé un mandat plus long (9 ans) que celui de Joseph Kabila qui arrive impérativement à sa fin le 20 décembre 2016 sans aucune possibilité de rallonge par un quelconque dialogue ou une quelconque révision constitutionnelle. Par ailleurs habitués des contentieux administratif, civil et pénal, le contentieux constitutionnel est nouveau pour la plupart des membres de la Cour constitutionnelle. Ils ne devraient donc pas avoir honte de continuer à apprendre. 

Aux forces armées, à la police et aux services de sécurité qui se sont fait une mauvais réputation dans ce domaine, les participants au Colloque ont recommandé de se mettre au service du peuple, de veiller à la protection des droits des citoyens quelle que soit leur obédience politique, de refuser d’obéir aux ordres hiérarchiques qui seraient inconstitutionnels surtout lors des opérations de maintien de l’ordre public et des manifestations publiques pacifiques qui ne sont plus soumises à aucune autorisation, conformément à la Constitution.

Des recommandations ont été également adressées aux institutions d’appui à la démocratie de la République comme le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) et la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Le CSAC doit veiller au respect de la liberté de la presse et à ce que les médias publics comme la Radio-télévision nationale congolaise (RTNC) qui sont financés et entretenus avec l’argent du contribuable et s’autoproclament « Eglise au milieu du village » alors qu’ils sont placés dans la chambre à coucher du « Chef du village », soient par contre au service de tous les partis et cessent d’opérer comme une machine de propagande au service de Mr Kabila et de sa MP. 

La CENI doit quant à elle cesser d’être un bureau du gouvernement pour organiser les élections comme et quand le gouvernement le veut. Elle devrait organiser les élections dans les délais constitutionnels. Attendre un quelconque dialogue des politiciens pour publier un calendrier électoral, lancer des appels d’offre en vue de l’organisation des élections dans le non-respect des délais constitutionnelles et annuler des candidatures à l’élection des gouverneurs des provinces sur demande ou mieux injonction de la MP sont autant de preuves de l’existence d’une CENI qui n’est indépendante que de nom et qui travaille d’abord non pas dans l’intérêt de la République et du peuple congolais, mais plutôt ceux de la coalition au pouvoir.

Aux acteurs politiques, il a été recommandé de s’imprégner davantage des vertus républicaines pour respecter la Constitution dans l’organisation et le fonctionnement de leurs partis politiques car il leur serait difficile de défendre la Constitution et promouvoir la démocratie dans le pays si on ne peut pas le faire au sein de leurs partis politiques.

Quant aux intellectuels congolais comme ceux de l’UNIKIN et de sa Faculté de Droit qui se sont honteusement désengagés du Colloque pour ne se préoccuper que de leurs intérêts de ventre que sert un régime décadent aux mamelles duquel ils se nourrissent, il a été recommandé de s’investir dans la connaissance et l’amour de la Constitution en développant une culture constitutionnelle qui devrait les amener à défendre la Constitution de la République. Ils devraient cesser de politiser à outrance les débats scientifiques. A nos nombreux constitutionalistes, juristes, politologues, et autres universitaires et intellectuels par acclamation ou par auto-proclamation, les participants aux Colloque ont demandé d’en finir avec la culture de trahison tout en leur rappelant que « le savoir n’a de valeur que s’il est mis au service du peuple ». 

A la Communauté internationale, spécialement l’ONU, l’Union africaine, l’Union européenne, et les partenaires étrangers de la RDC, les participants ont recommandé de continuer d’accompagner les institutions de la République et le peuple congolais dans leurs efforts en vue de l’application intégrale et du respect de la Constitution dont dépendent la paix et le développement du pays et d’aller au-delà des déclarations pour encourager le gouvernement et aider effectivement la CENI en lui apportant des moyens logistiques et financiers qui lui permettent de s’acquitter de son devoir d’organiser des élections présidentielles dans les délais constitutionnels.

En ce qui concerne le peuple congolais, qui est le constituant originaire, il devrait s’imprégner davantage de cette Constitution, qui est non pas une constitution des belligérants, mais sa propre constitution qu’il avait adoptée par voie de référendum en décembre 2005 avec une participation populaire de 85%. Face aux violations de la Constitution, le peuple n’a pas de choix. Il a le devoir de s’opposer comme le veut l’article 64. L’un des cas flagrants de violation de la Constitution qui exigerait une farouche opposition du peuple congolais serait, par exemple, la non-organisation par la CENI de l’élection présidentielle dans les 90 jours précédant la fin du second et dernier mandat de Joseph Kabila qui se prépare à devenir le 20 décembre 2016 le premier Sénateur à vie de la République ou la prolongation de son mandat en vertu d’un quelconque dialogue, d’un arrêt de la Cour constitutionnelle fondé sur une nouvelle « force majeure » ou l’interprétation hérétique par la MP et les chantres de « wumela » ( « que tu règnes pour l’éternité des temps (Oh ! Maître)») et « totondiyo naino te » (« nous n’avons pas encore joui assez (sous ton règne) » du second alinéa de l’article 70 pour lui permettre de se cramponner au pouvoir en violation de la Constitution.

Les participants au Colloque ont également rappelé à tous les congolais leur devoir de chérir, de respecter et de protéger la constitution : « Qui aime le pays, qui aime la République Démocratique du Congo et qui aime le peuple congolais doit d’ abord aimer sa Constitution ». L’attachement à la Constitution est le symbole du patriotisme et une condition pour bâtir un pays plus beau qu’avant au cœur de l’Afrique, les ennemis de la République et de son peuple pouvant se recruter massivement parmi ceux qui n’aiment pas la constitution, montent des laboratoires des fraudes constitutionnelles, et complotent en permanence contre la Constitution dans l’unique but de se maintenir au pouvoir et de sauvegarder leurs propres intérêts matériels égoïstes.

Ainsi qu’on le sait, comme pour rappeler sadiquement à notre peuple qu’ils ont choisi la voie de son « inanition » et pour dire au monde entier toute leur mépris de la Constitution dont ils tiennent à se délier pour se maintenir au pouvoir en dehors des prescrits de cette Constitution, malgré les invitations qui leur avaient été adressées en bonne et due forme, tous les principaux animateurs des institutions de la République (Président de la République, Assemblée nationale, Sénat, Cours et Tribunaux, CENI, CSAC), les chefs des partis de la MP et dans leur sillage le Recteur de l’UNIKIN et le bureau de sa Faculté de Droit avaient tous préféré se rendre dans les fermes et les hôtels du pays et ne pas participer au Colloque sur les 10 ans de la Constitution de leur pays. Cependant, pour ne pas leur laisser le moindre prétexte de les ignorer, Prof André Mbata Mangu vient de leur transmettre le plus officiellement du monde les constat et recommandations de ce Colloque. 

Mis à la fin de ces Recommandations, les expressions « Vive la République Démocratique du Congo; Vive le Peuple congolais; Vive la Constitution de la République Démocratique du Congo ; (Constitution) EWUMELA (reste le plus longtemps) rappellent tout simplement que la vie de la République et du peuple congolais dépend largement du respect de cette Constitution.

Gare donc à ceux dont la règle principale consiste à violer la Constitution pour s’accrocher au pouvoir ou continuer à jouir des dividendes de leur appartenance à la MP. Même les vrais - faux pasteurs qui viennent d’organiser leur messe noire au State des Martyrs pour prier contre la Constitution devraient le savoir. La Constitution étant sacrée, Dieu, la Nation, la République et le peuple ne pardonneront jamais ceux qui se seront évertués à vilipender et à tripatouiller la Constitution. Joseph Kabila et ses thuriféraires de la MP tapis dans les différentes institutions de la République, dans les partis politiques, dans les organisations de la société civile, les églises et les universités qui pullulent dans le pays sont ainsi pleinement avertis et places devant leurs responsabilités après la publication des recommandations du Colloque dont ils ont accusé réception ainsi que le témoignent les lettres ci-dessous qui leur ont été adressées par le plus valeureux de nos constitutionnalistes et l’un des plus dignes intellectuels de ce continent qui restent fermement engagés dans la lutte des peuple africains pour leur dignité et leur mieux-être dans le cadre d’un Etat de droit démocratique pendant que plusieurs milliers d’autres acquis au statu quo préfèrent quant à eux se « désengager » pour préserver quelques avantages personnels reçus à titre de reconnaissance pour bons et loyaux services rendus aux régimes en place.

© Congoindépendant 2003-2016

Le député Chalupa en danger de mort: passeport bloqué!

Elections américaines 2016

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Reuters/Larry Downing
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Le démocrate Bernie Sanders gagnerait haut la main l'élection présidentielle face à Donald Trump ainsi que face aux deux autres prétendants républicains, Ted Cruz et Marco Rubio. Pour Hillary Clinton, en revanche, les choses seraient plus compliquées, selon un sondage CNN/ORC paru mardi.
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La compréhension du concept « empêchement définitif » évoqué à l’art 75 de la constitution du 18 Février 2006

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La compréhension du concept « empêchement définitif » évoqué à l’art 75 de la constitution du 18 Février 2006

Une polémique de plus est en train de voir le jour dans la série des débats sur la fin de mandat du Président sortant. Des personnes préjugées comme des matières grises, dont deux éminents juristes et deux brillants journalistes, ont prétendu dans les médias qu’à l’échéance constitutionnelle du dernier mandat du président sortant, soit le 19 décembre 2016, l’article 75 de la constitution va lui être appliqué à ce dernier au motif que la fin de son deuxième et ultime mandat constituerait un cas « d’empêchement définitif » à exercer les fonctions au sommet de l’État. Une autre lecture, toujours des mêmes débatteurs fait dire que le délai constitutionnel est un cas « d’empêchement définitif » qui appelle automatiquement l’application de l’article 75 et par conséquent la mise en route de la procédure prévue à l’article 76  de la constitution. Au sens littéral de l’expression, le Président sortant, ayant exercé deux mandats successifs, fait effectivement face à un empêchement définitif à accomplir un troisième mandat successif en application de l’article 70-1 de la constitution du 18 Février 2006. Cet empêchement ne lui interdit pas de terminer son deuxième et ultime mandat EN SE CONFORMANT A l’ESPRIT ET A LA LETTRE DE LA CONSTITUTION, telle que prévue à l'article 70 alinéa 2. 

C’est quoi « l’empêchement définitif » au sens de l’article 75 de la constitution ?

« L’EMPÊCHEMENT DÉFINITIF », (ne pas confondre avec « impeachment », c’est-à-dire destitution en droit anglo-saxon), en tant que cause de vacance de pouvoir à la présidence de la république, évoqué à l’article 75 de la constitution du 18 Février 2006, est une cause, non pas liée au statut juridique de la fonction du président de la république, mais plutôt à l’état de la personne physique de celui qui exerce cette fonction. Autrement dit, c’est un cas de force majeure, ou un évènement fortuit, ou tout autre fait intervenant en pleine exercice de ses fonctions, qui n’autorise plus l’individu X lui-même, en tant qu’être humain, d’assumer matériellement les fonctions pour les quelles son mandat de président de la république court encore. L’empêchement définitif, comme cause extraordinaire de la fin du mandat présidentiel, c’est-à-dire intervenant en cours de son mandat, n’est pas à confondre avec la fin ordinaire du mandat, c’est dire l’issue de la durée lui accordée par l’article 70, soit à la fin des 5 années d’exercice de ses fonctions, et pour être plus complet, à la passation de pouvoir avec son successeur fraichement élu. Bien entendu, il existe des cas d’empêchement provisoire, mais qui ne cadrent pas avec l’esprit et la lettre de l’article 75 sus-évoqué. 

Définition par l’origine, la nature et les conséquences

Si la fin du mandat est une cause de cessation des fonctions présidentielles prévues à l’article 70, l’empêchement définitif, lui, reste également une cause de cessation des mêmes fonctions, mais spécialement organisée en raison de sa nature, de son origine et de ses conséquences à l’article 75 et 76. L’article, 75 n’a pas cherché à définir la notion d’empêchement définitif, se limitant d’en citer, pour la bonne intelligence de la disposition qui l’évoque, deux cas de figure, parmi tant d’autres pour ne pas alourdir l’économie du texte de la loi fondamentale. En droit constitutionnel français ayant inspiré notre constitution, comme tous les droits modernes partout ailleurs, l’empêchement définitif fait exclusivement allusion à l’impossibilité physique de la personne d’exercer une fonction d’État dont il a le mandat. Au-delà des cas de figure repris dans l’article 75 de la constitution du 18 février 2006, on peut citer au titre d’empêchement définitif d’autres causes, comme par exemple, la situation du chef de l’État en otage prolongé dans une zone rebelle, ou porté disparu à la suite d’un crash d’avion en haute mer, ou lorsque celui-ci se trouve dans le coma prolongé, ou encore a été cliniquement déclaré fou, ou dans un état de paralysie totalement irréversible, ou encore en même temps sourd muet et aveugle etc…. Les cas de figure de déchéance physique ou d’indisponibilité physique peuvent être multipliés à l’infini, tel qu’il n’a pas été rationnel de les énumérer dans la constitution. Voilà pourquoi, en citant l’exemple de décès ou de démission, le constituant congolais a voulu donné au concept « toute autre cause d’empêchement définitif» un contenu thématique par similitude d’origine et de nature au deux cas cités pour éviter toute confusion. Un juriste honnête ne trouverait pas une autre description de « toute autre cause d’empêchement » que celle qui établit un parallélisme parfait entre ce cas et ceux épinglés dans le texte de l’article 75.   

Faire une lecture Honnête et rationnelle de la constitution

Lorsqu’on est juriste ou intellectuel de bonne foi, il n’y a pas matière à confondre un « empêchement définitif » en tant que cause accidentelle rendant impossible l’exerce d’un mandat politique qui court,  avec l’absence de mandat pour celui qui n’en a plus pour cause de terme d’échéance en vertu des textes qui lui accordait ledit mandat. Pour clore cette question, il faut noter que l’article 76 dispose à l’alinéa 1: « La vacance de la présidence de la République est déclarée par la Cour constitutionnelle saisie par le Gouvernement… ». Au regard de cette disposition, l’hypothèse d’une vacance due à la fin de mandat présidentiel devient totalement  absurde pour ne pas dire insensée lorsqu’on combine les articles 69 et 70-2, avec les articles 75 et 76. Le constituant congolais n’a pas été si « idiot » pour demander à un gouvernement de saisir la Cour Constitutionnelle en vue de constater la vacance à la présidence d’un chef de l’État poursuivant son mandat conformément à l’alinéa 2 de l’article 70. Une manière de demander à ce gouvernement de scier la branche d’arbre sur laquelle il est assis.  

Justification philosophique de l’article 70 alinéa 2

Cependant, pour effleurer le débat sur l’article 70 alinéa 2, je suis très étonné que les gens de bonne foi refuse de lire l’article précédent, c’est à dire l’article 69, qui donne le fondement philosophique de l’article suivant, en ce que la fonction du Chef de l’État est celle qui « assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des Institutions, ainsi que la continuité de l’État. » Cela veut dire que par l’incise qui veut qu’« à la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu », notre constitution a formellement réglé la question d’un éventuel vide institutionnel (et non vide juridique, car il n’y a pas vide juridique dans ce cas précis au sommet de l’État, en cas de non élection présidentielle dans le timing fixé par la loi fondamentale. De la même manière, le constituant a réglé la question d’une éventuelle vacance de pouvoir au somment de l’État (Art 75 et 76), pour des cas accidentels, il a aussi prévenu toute possibilité de vide institutionnel à ce haut niveau névralgique de conduite des affaires de l’État (Art. 70-2) pour être en harmonie avec le principe sacré de la continuité de l’État (Art. 69). Il faut repartir au préambule pour lire dans la volonté du constituant congolais le refus de voir surgir des situations d’instabilité due à « des crises politiques récurrentes dont l’une des causes fondamentales est la contestation de la légitimité des Institutions et de leurs animateurs. » La préoccupation du constituant avait pour finalité de prévenir l’instabilité due à un vide juridique et, ou un vide institutionnel dans une période comme celle de fin de mandat du président de la république. Il a pris en compte la situation de reconstruction post conflit de l’État congolais et des outils de son existence pour ne pas laisser le pays sombrer dans la spirale de la confusion, en cas de difficultés dans l’organisation en temps imparti des élections présidentielles. Ainsi, par les dispositions des articles 75 et 76 pour des cas accidentelles impliquant la personne physique du président de la république, d’un part et d’autre part, les articles 69 et 70-2, lorsque le processus électoral n’a encore abouti, le constituant a confié une légitimité et une légalité constitutionnelle exceptionnelle au président fin mandat afin d’assurer la continuité de l’État (Art. 69), en attendant l’entrée en fonction de son successeur. Le cas d’Haïti est patent pour comprendre ce qu’a été la précaution prise par notre constituant. Imaginez que la situation actuelle d’Haïti ait été celui de la RDC. Je rappelle que la constitution Haïtienne interdit formellement la prorogation du mandat présidentiel, quoi qu’il arrive dans le processus électoral, alors que notre constitution la préconise expressément et à raison. Nous connaissons la suite de ce qui se passe dans ce pays depuis que la crise électorale a éclaté. Il m’est difficile de comprendre les choses autrement que dans le sens de la rationalité, lorsqu’on réfléchit sans passion sur l’esprit et la lettre de la constitution qui nous régit.

Logique de la continuité et de la rationalité de l’État

La mission conférée au président fin mandat en vertu de l’article 70-2, reste exceptionnelle pour autant que le processus électoral n’ait pas encore abouti en attendant d’élire son successeur. Admettons que pour des raisons logistiques, ce qui n’est pas évitable, les élections présidentielles ne se tiennent que 17 jours après le fameux délai constitutionnel.  Ajoutons à cet exemple le cas de figure malheureux du décès du président fraichement élu à la veille de son investiture. Le constituant congolais serait-t-il dans ces circonstances dans le schéma des articles 75 et 76 ? NON, car, l’évidence et le bob sens saute aux yeux de n’importe quel analyste ayant à l’esprit la primauté de la rationalité et de la rigueur intellectuelle. Je crois comprendre que cette matière de notre constitution soit le fruit d’une réflexion objective et non partisane, s’agissant des dispositions, à l’évidence, strictement impersonnelle. 17 jours, 90 jours, 180 jours ou plus, après les délais constitutionnels, le constituant congolais savait pertinemment bien que l’État de la RDC, son administration, ses moyens et ses infrastructures ne sont pas comparables aux capacités opérationnelles de la France, des USA ou encore de l’Allemagne pour être en mesure de faire face, sans faille, aux défis de son fonctionnement. Nous sommes un pays où les moyens sont loin du compte et où tout est prioritaire et à reconstruire. Au regard de cette réalité, notre constitution n’a donc pas voulu enfermer la continuité de l’État dans un schéma de cul-de-sac

Conclusion

 Enfin, tout le problème se résume dans le devoir que nous avons tous, de contribuer à la construction de notre État, reconnaissons-le, encore très fragile. Ailleurs, là où l’État fonctionne normalement, une centrale électorale, comme notre CENI, est une folie budgétaire qu’on ne se permettrait pas de créer. Dans un pays normal, un referendum peut s’organiser à tout moment. Il n’y existe pas de problème, ni d’administration et d’opération électorale, ni de fichier électoral à jour, tel que les élections législatives anticipées peuvent se tenir à tout moment suivant les délais prescrits, en cas de dissolution d’une des chambres du parlement. La RDC est loin de tenter une telle expérience, pourtant prévue dans la loi fondamentale. Le malheur de la RDC, c’est la confusion que les politiciens créent entre l’État et le régime qui dirige notre État. Alors que la RDC reste le seul pays au monde ne disposant pas de fichier d’État civil, ce qui est une anomalie grave, les politiciens sont montés au créneau pour fustiger la création et le programme de travail de l’ONIP. Pour ma part, je crois comprendre que les opérations électorales relèvent de la mission de l’État, comme l’est l’éducation nationale, la santé publique, les voies de communications et bien d’autres missions régaliennes. Mais alors, faudra-t-il encore que notre État soit en mesure d’assumer matériellement ses missions. Nous y allons progressivement après des décennies de chaos que nous avons connues. Il y a eu un temps, les examens d’État, la rentrée scolaire et la rentrée académique n’étaient plus organisés aux dates prévues par la loi qui les fixent. Ce n’est pas pour autant que le ciel était tombé une seule fois. Aujourd’hui les efforts ont étés faits pour revenir à l’ordre normal des choses. C’est ici qu’il faut faire la part de chose entre les exigences constitutionnelles, les dates fétiches que la constitution s’est flanquées et leurs faisabilités matérielles. Je ne pense pas que le constituant congolais soit resté bloqué dans les schémas idéalistes.
Le 3 Mars 2016

Daniel MAKILA KANTAGNI, Juriste
 

Malumalu : Mgr Melchisédech Sikuli met fin aux folles rumeurs

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Malumalu : Mgr Melchisédech Sikuli met fin aux folles rumeurs

Kinshasa, 03/03/2016 / Politique
Selon l’Evêque du Diocèse de Butembo-Beni, l’abbé Malumalu Muholongu poursuit régulièrement les soins médicaux et aucune information particulière n’est à signaler en rapport avec son état de santé.
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La santé de l’abbé Apollinaire Muholongu  Malumalu, l’ex-Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI,  continue à  faire l’objet de  folles rumeurs sur la toile. Une photo le présentant en très mauvaise posture, sur une chaise roulante,  a été,  à la volée,  postée, partagée et commentée à vitesse endiablée sur    plusieurs réseaux sociaux. Si bien que  les on-dits  ont atteint leur  paroxysme, le 29 février 2016, lorsqu’on en aurait  abusé,  avec  l’annonce, sans fondement,  de la  mort de Malumalu, depuis  le  pays d’Obama.
Où  et comment ? Dans quelles conditions ? Quel jour et à quelle heure ? Pourtant, il  n’en est rien ! Car, à dire vrai,  Mgr Melchisédech SIKULI PALUKU, Evêque de Beni-Butembo, le Diocèse d’origine de l’intéressé,  remet, ici, les clepsydres  à l’heure.  Comme pour tordre ainsi le cou  et de manière  définitive,  à ces   supputations au goût aigre, il a  signé, à cet  effet, un communiqué de presse  ce   lundi 1er  mars 2016 pour   informer    l'opinion publique que Monsieur l'Abbé Apollinaire Malumalu Muholongu poursuit régulièrement les soins médicaux et qu'aucune information particulière n'est à signaler en rapport avec son état de santé." Lire,  in extenso, ledit communiqué, ici-bas.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le diocèse de Butembo-Beni informe  l’opinion Publique que Monsieur l’abbé Apollinaire MALUMALU MUHOLONGU poursuit régulièrement les soins médicaux et qu’aucune information particulière n’est à signaler en rapport avec son état de santé.
Fait à Kinshasa, le 1er  Mars 2016.
Monseigneur Sikuli Paluku Melchisédech
La Prospérité

Rdc : Union Européenne préoccupée par la recrudescence de violations des droits de l'homme

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Photo de Patrick Kapela.
Patrick Kapela
Déclaration locale de l'Union européenne (8 mars 2016)
La Délégation de l'Union européenne publie cette déclaration en accord avec les Chefs de mission des pays membres de l'Union européenne en République démocratique du Congo.
En cette période préélectorale, le respect des droits de l’Homme et des libertés civiles est crucial afin de permettre des élections transparentes, apaisées et crédibles. L'appel au dialogue politique doit nécessairement aller de pair avec le droit de tous de s'exprimer librement.
L’UE souligne l’importance pour le gouvernement de la RDC de respecter ses engagements dans ce domaine conformément à la Constitution et aux accords que la République démocratique du Congo a ratifiés, y inclus l'accord de Cotonou.
Dans cette perspective, l’Union européenne considère fondamentale la tâche de la MONUSCO, de constater et de dénoncer les violations des droits de l’Homme en application du mandat de la résolution 2211 du Conseil de sécurité.
À cet égard, l'Union européenne est préoccupée par les rapports faisant état d'actes de harcèlements et intimidations en nombre croissant visant des responsables politiques, des membres de la société civile et des médias.
L’Union européenne continuera de soutenir la réforme de la justice à travers son programme afin de garantir à tous les congolais un accès indiscriminé à une justice impartiale qui retrouve la confiance des justiciables, conformément aux lois et à la Constitution.
Photo de L'Union européenne en République démocratique du Congo.

Une prisonnière politique de plus

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Photo de Jacky Ndala Full.
Photo de Jacky Ndala Full.
Photo de Jacky Ndala Full.
Photo de Jacky Ndala Full.
Jacky Ndala Full a ajouté 4 photos.
Femme du mois...Une pensée particulière à cette femme engagée:Rebecca de Lucha.
Bravoooooo à toi pour ta bravoure,Gardes le sourire chère Rebecca...nous ne sommes plus à l'époque de la lutte,aujourd'hui c'est notre engagement pour une République Démocratique du Congo nouvelle,des valeurs de justice et d'égalité citoyenne.
Le MRPC te soutient ma chérie,sois forte,l'avenir nous appartient...

Rdc le cardinal Laurent Monsegwo invite le peuple congolais a la vigilance

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Photo de La parole du Seigneur par ses serviteurs.
La parole du Seigneur par ses serviteurs
On tue le peuple, parce qu'il réclame la liberté. Et cela ne peut pas continuer et il faut que les gens dénoncent de tels crimes; donc j'assume mes responsabilités. Il ne faut pas qu'on insiste sur le changement de la constitution qui divise le pays et le peuple est déjà révolté. Moi, je crains qu'il ait des débordements. Le peuple doit rester vigilant pour s'opposer par tous les moyens légaux et pacifiques à toute tentative de modification de la constitution pour permettre à l'actuel chef de l'état et sa clique de continuer à diriger.
Cardinal Laurent Monsengwo

Dr Mukwenge petitition à l'ONU pour publication liste violeurs en Rdc

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Dr. Denis Mukwege présentera ce mardi 8 mars 2016 au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU à Genève une pétition réclamant la fin de l’impunité pour les responsables de viols et d’abus sexuels  en RDC.
mukwege-bkm
Cette pétition demande au conseil de publier une liste jusqu’ici secrète de 617 personnes soupçonnées d’avoir commis des viols et des atteintes aux droits de l’Homme en RDC entre 1993 et 2003.
Les 200 ONG qui ont signé cette pétition appellent l’ONU à soutenir la création d’un tribunal spécial réunissant des juges et des procureurs internationaux pour juger les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis en RDC.
Ces ONG demandent également que des échantillons d’ADN soient systématiquement prélevés dans les affaires de viol pour identifier avec précisions les auteurs des viols.
B.V.

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Nsapu et Anzuluni du Front Citoyen Sanctions pour la RD Congo, c'est demain


La vague de répression laisse présager le pire en RD Congo

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Photo de Dominick Xavio Tshimanga.
Dominick Xavio Tshimanga
2 h
BON À SAVOIR...!
La vague de répression laisse présager le pire en RD Congo
L'année 2016 marquera un tournant décisif dans l’histoire de la République démocratique du Congo. D’ici la fin de l’année, les congolais devraient se rendre aux urnes pour élire leur nouveau président de la République.
L’usage du conditionnel est ici obligatoire, tant l’espoir de voir les électeurs exprimer leur choix en toute liberté semble aujourd’hui compromis. Et pourtant. La Constitution congolaise adoptée par référendum en 2005 et promulguée en février 2006 par le chef de l’État Joseph Kabila Kabange – élu une première fois en juillet 2006 et réélu en 2011 lors des scrutins présidentiel et législatif contestés – ne peut assumer que deux mandats consécutifs. Afin de mettre la nation congolaise à l’abri de mauvaises surprises, l’article 220 de la Constitution souligne que « le nombre et la durée des mandats du président de la République ne peuvent faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle ».
En toute logique, le président Joseph Kabila devrait donc quitter ses fonctions en décembre 2016, au terme de son mandat de cinq ans. Mais voilà, les atermoiements du chef de l’État et son silence sur ses intentions sont devenus la règle d’une stratégie politique aussi illisible que périlleuse. On est en droit de croire que ce silence fait partie d’une stratégie bien orchestrée, déjà que le président de la République a lui-même déclaré, je cite : « Je ne parle que lorsque je me convaincs que ce que je veux dire est plus lourd que mon silence ». C’était lors d’un voyage à Lubumbashi en décembre dernier.
Or, ce silence ne peut plus durer. En effet, alors que neuf mois nous séparent de l’élection présidentielle initialement prévue le 27 novembre prochain, sur la dizaine de scrutins annoncés en 2016, à ce jour seule la date des élections provinciales a été officiellement fixée par la Ceni. Pour le reste, le calendrier électoral est englué dans un flou total, ce qui risque de précipiter la RDC dans le chaos, vue l’immense défi que constitue l’organisation des élections dans ce pays dont la superficie est comparable à toute l’étendue de l’Europe de l’Ouest.
Une chose est sûre : plus les jours passeront et plus la Communauté internationale sera forcée de croire que la stratégie du « glissement », souvent évoquée par l’opposition et la société civile pour dénoncer les « réels » objectifs du Palais de la nation, est bel et bien au cœur de la stratégie politique du pouvoir en place. Certains observateurs sont d’ailleurs d’ores et déjà convaincus que l’élection présidentielle n’aura tout bonnement pas lieu en 2016. Ce qui est en soi un préjudice pour la démocratie congolaise.
Plus inquiétant encore, la vague de répression qui s’est abattue dans le pays depuis janvier 2015, mois au cours duquel plusieurs dizaines de personnes ont été tuées lors de manifestations contre le régime actuel, laisse présager le pire.
Dans son dernier rapport annuel intitulé Ils sont traités comme des criminels. La RDC fait taire des voix discordantes pendant la période préélectorale, Amnesty International fait état d’arrestations et de détentions arbitraires généralisées dans tout le pays. « Les opposants politiques, les membres d’organisations de la société civile et les journalistes étaient les principales cibles de cette répression », assure Amnesty. « Certains ont été arrêtés et soumis à des mauvais traitements, d’autres ont été condamnés à des peines d’emprisonnement à l’issue de procès iniques, sur la foi d’accusations forgées de toutes pièces ». De son côté, Human Rights Watch pointe du doigt le rôle des agents des services de sécurité et des renseignements congolais, accusés de violences et d’actes de tortures à l’encontre d’opposants et d’activistes.
La timidité de l’Union africaine sur le dossier congolais laisse quelque peu perplexe
À son tour, le Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’homme et de la Monusco ont recensé 143 cas de violations des droits de l’homme liés au processus électoral entre janvier et septembre 2015, et rien qu’au mois de janvier 2016, la BCNUDH a enregistré 411 cas, soulignant une forte proportion d’exactions extrajudiciaires.
Les pontes du régime crieront au scandale, dénonçant des rapports produits par des organisations soi-disant à la solde de puissances occidentales. Mais qui, aujourd’hui, a le courage de nier l’arrestation arbitraire de l’un des opposants congolais, le député Martin Fayulu ? Qui ose mettre en doute les raisons du transfert du président de l’Association Lwanzo Lwa Mikuba, Vano Kiboko, du centre pénitencier de Makala vers la prison militaire de Ndolo ? Peut-on vraiment nous faire croire que cet ex-député de l’opposition fomentait un mouvement insurrectionnel à Makala ? Et encore : peut-on fermer les yeux sur les neufs militants de la Lucha arrêtés à Kinshasa et à Goma lors de la journée « ville morte » ? Comment justifier la coupure du signal de RFI à l’aube du 16 février ? Ce même jour, le Front citoyen a fait état des menaces de la part des autorités municipales de Lubumbashi et dans d’autres capitales régionales. Bref, qui peut nier tous ces faits?
Ce sont là autant de questions qui devraient interpeller la Communauté internationale, à commencer par l’Union africaine, dont la timidité sur le dossier congolais laisse quelque peu perplexe, laissant à quelques États occidentaux le soin de dire tout haut ce que beaucoup de citoyens africains, fatigués de voir leurs leaders s’accrocher au pouvoir sans légitimité, commencent aussi à dénoncer avec véhémence.
Cécile Kyenge
Députée européenne
Source : Jeune Afrique

Quand Lamber Mende reconnaît enfin la vérité

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Jean Claude Katende
4 h
Nous, nous félicitons de la déclaration faite par le Ministre Lambert MENDE qui reconnait que le dialogue n’est pas constitutionnel et qu’avec le dialogue ou sans dialogue l’élection présidentielle aura lieu.  Par contre le Ministre Lambert doit savoir que les meilleures conditions pour une élection présidentielle démocratique, libre et transparente dépendent plus de la volonté du pouvoir que du dialogue. C’est le pouvoir qui a le contrôle sur l’armée, la police et le service des services de sécurité qui sont souvent à la base du désordre lors des élections.
En plus, c’est le pouvoir qui s’arroge des attributions indues pour contrôler la CENI en l’amenant vers la violation des lois de la République et en lui privant des instructions juridiques et financiers utiles à la réalisation de sa mission.
Tout compte fait le pouvoir est l’agent principal du désordre lors de l’organisation des élections au Congo.

La RDC au bord du chaos

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Le Parlement européen appelle le pouvoir congolais à respecter la Constitution Le parlement européen, dans une résolution d’urgence adoptée jeudi en plénière, s’inquiète de la situation de plus en plus instable en République démocratique du…
MARIEARENA.EU
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