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Pas de dialogue avec les bénéficiaires des faux penaltys.


Kabila et Kengo Seront Fin Mandat. E. Tshisekedi Doit Prendre Le Pouvoir Parce qu'il Etait 2eme A l'Election De 2011

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12/12/2016 Kabila et Kengo Seront Fin Mandat. E. Tshisekedi Doit Prendre Le Pouvoir Parce qu'il Etait 2eme Aux Elections De 2011


VIDEO. 12/12/2016 Kabila et Kengo Seront Fin Mandat. E. Tshisekedi Doit Prendre Le Pouvoir Parce qu'il Etait 2eme Aux Elections De 2011 

Sort de Kabila : 300 députés ont signé

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Sort de Kabila : 300 députés ont signé

Pour trancher définitivement avec le débat sur la fin du mandat présidentiel et savoir si l’actuel locataire du Palais de la Nation peut prolonger son bail au-delà de novembre 2016 jusqu’à l’investiture de son successeur élu, la Majorité avait besoin de 50 signatures pour saisir la Haute Cour.
Elle s’est retrouvée en face d’une meute d’élus et a dû refuser du monde.
 
Délai constitutionnel et organisation de la présidentielle 2016, l’enjeu est de taille et les états- majors en quasi veillée d’armes. L’on apprend à cet effet que les députés de la Majorité présidentielle -MP- ont manifesté le désir de déposer sans délai une pétition au bureau de l’Assemblée nationale pour saisir la Cour constitutionnelle en interprétation de l’article 70 de la Constitution relatif à la fin du mandat du Président de la République. Cet article stipule: «Le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de 5 ans renouvelable une fois. A la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jus qu’à l’installation effective du nouveau président élu».
Sans nul doute, les élus MP voudraient être fixés sur le sort de leur Autorité morale et réussir à désinscrire cette question de l’ordre du jour du Dialogue. Le rêve est de voir la Cour constitutionnelle décréter que le Président Kabila peut rester au pouvoir tout le temps nécessaire pour que la CENI organise le scrutin présidentiel. La machine est lancée.
 
C’est une veillée d’armes. Rien d’autre. Au Palais du peuple, les élus de la majorité au pouvoir s’assument. Se confiant à Radio Okapi, ils ont révélé leur intention de déposer une pétition au bureau de l’Assemblée nationale pour saisir la Cour constitutionnelle en interprétation de l’article 70 de la Constitution ayant trait à la fin du mandat du Président de la République, Chef de l’Etat. Selon plusieurs sources proches du dossier, la Majorité, soucieuse d’avoir 50 signatures requises, a dû refuser du monde. «L ‘initiative a récolté un franc succès dans nos rangs. On avait atteint plus de 300 signatures depuis mercredi», a confié un député PPRD. But poursuivi : obtenir de la Cour constitutionnelle l’interprétation de l’alinéa 2 de l’article 70 de la Constitution. Cet article stipule: «Le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de 5 ans renouvelable une fois. A la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu‘à l’installation effective du nouveau président élu».
 
Et revoilà la bagarre!
La démarche vise une chose : éviter tout débat sur cette question sensible au Dialogue où certains iraient avec l’idée d’obtenir une transition sans l’élu du 28 novembre 2011, se convainquent plusieurs analystes sérieux. Les signataires de la pétition sont d’avis que l’élection présidentielle ne pourrait vraisemblablement pas se tenir dans le délai constitutionnel si la classe politique tient à avoir un fichier électoral révisé. L’opinion se souviendra que le président de la CENI avait annoncé d’avance que cette opération de révision du fichier électoral prendrait au moins 16 mois à dater de son lancement. Pour soutenir leur initiative, ces députés se basent sur l’article 161 de la Constitution dont le premier alinéa stipule: «La Cour constitutionnelle connaît des recours en interprétation de la Constitution sur saisine du Président de la République, du président du Sénat, du président de l’Assemblée nationale, d’un dixième des membres de chacune des chambres parlementaires, des gouverneurs de province et des présidents des assemblées provinciales». A en croire la station de l’ONU, dans l’hypothèse où la présidentielle n’est pas organisée dans les délais, les députés MP voudraient que la Cour constitutionnelle dise si le Président Kabila peut rester au pouvoir tout le temps nécessaire pour que la CENI organise le scrutin présidentiel. Une décision de justice, notamment un arrêt de la Cour constitutionnelle dûment prononcé ferait l’affaire. «Les arrêts de la Cour constitutionnelle ne sont susceptibles d ‘aucun recours et sont immédiatement exécutoires. Ils sont obligatoires et s ‘imposent aux pouvoirs publics, à toutes les autorités administratives et juridictionnelles, civiles et militaires ainsi qu‘aux particuliers…», stipule l’article 168 de la Constitution. Il y a peu, le président de la CENI Corneille Nangaa avait suggéré de saisir la Cour constitutionnelle pour obtenir la prolongation du mandat présidentielle en vue de disposer de temps nécessaire pour organiser la présidentielle 2016. Alors que l’Opposition avait soutenu que la CENI était incompétente pour saisir la Cour constitutionnelle, certains analystes avaient affirmé le contraire, soutenant que la Centrale électorale pouvait passer par le gouvernement ou l’Assemblée nationale pour ce faire. La pétition initiée par les élus de la MP va certainement relancer les hostilités entre le Pouvoir et l’Opposition. La question sera-t-elle débattue au Dialogue? Et revoilà la bagarre!
 
Par Octave MUKENDI

RDC : JC Muyambo, détenu privé et personnel de Joseph Kabila

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C’est en lisant la lettre du président national de la Solidarité congolaise pour la démocratie et le développement, SCODE en sigle, M. Jean-Claude Muyambo, que j’ai compris le déroulement du procès qui l’oppose à la soi-disante partie civile Stoupis, sujet grec, lequel procès monté de toute pièce par M. Kalev Mutondo qui a eu à lui payer un billet d’avion aller simple à destination de Kinshasa, et qui par la suite, a eu beaucoup de difficulté pour retourner dans son pays.
Dans sa lettre du 6 avril 2016, le bulldozer du Katanga a écrit à Joseph Kabila en ces termes :
” Son Excellence Monsieur le Président,
J’ai l’honneur de vous écrire cette lettre en tant que Garant de la Nation, Protecteur de la Constitution et Magistrat suprême, au nom duquel les décisions sont rendues.
En effet, le comportement et les agissements du Premier Président de la Cour Suprême de Justice, Monsieur Jérôme KITOKO sont contraires à l’éthique et déontologie des Magistrats, d’autant plus qu’il est au sommet de la Magistrature.
Il convient de relever à titre exemplatif , la situation qui est la mienne où le Président du Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Kalamu s’érige en juge spécial, contre la volonté du législateur, en déclarant un arrêt de la cour d’appel sous le RR 686 rendu au premier et dernier degré sur le renvoi de juridiction sans objet ; ce comportement ternit l’image de la justice congolaise dont voue êtes le garant.
Ma dénonciation se résume de la manière suivante :
  • Favoritisme et clientélisme dans la magistrature ;
  • Les Magistrats qui prétendent être ses neveux et cousins, se permettent non pas seulement de violer la procédure, les lois, mais aussi la Constitution sous sa protection ;
  • Favoritisme des jugements et arrêts iniques sous ses injonctions, cas de Christopher Ngoy, refus pour sa mise en liberté provisoire malgré qu’il est malade;
  • Les magistrats sous sa protection font condamner des gens à des peines supérieures à celles prévues par la loi, cas de Monsieur Vano KIBOKO KALEMBE, qui a été condamné à trois ans au lieu de deux ans tel que prévue par la loi par le Tribunal de Paix de Kinshasa/Gombe sous RP 24.688 et aucune sanction ne s’en est suivi, malgré la plainte de l’intéressé;
  • La protection des magistrats pris à partie en composant des chambres qu’il contrôle lui-même.
Je dénonce ce comportement du Premier Président de la Cour Suprême de Justice afin que la justice soit réellement distributive, sociale, conforme aux règles, lois et la Constitution ; et qu’elle ne soit pas aux mains d’un individu ou un groupe d’individus qui s’en accapare pour faire du mal aux autres congolais.
Veuillez agréer, Son Excellence Monsieur le Président de la République, l’expression de ma parfaite considération.”
J’ai conclu alors que le bâtonnier Jean-Claude Muyambo n’était que le prisonnier privé et personnel de Joseph Kabila, et qu’il le relâchera quand il le voudra. Mais il est grand temps que la communauté congolaise et internationale puissent s’impliquer pour que les détenus et les prisonniers politiques soient libérés.
Le peuple ne doit plus avoir peur
Geoffrey Kazadi, correspondant VAC Radio
La Voix de l’Afrique au Canada

Flash! "Panama Papers" : Agitation au sein du "clan kabiliste

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Flash! "Panama Pa
Flash! "Panama Papers" : Agitation au sein du "clan kabiliste" Selon certaines indiscrétions, une "sourde agitation" serait perceptible dans les milieux civils et militaires du premier cercle du pouvoir kabiliste. C’est, semble-t-il, l’effet de l’enquête dite "Panama Papers". Certains cadres oeuvrant dans ces milieux disent regretter d’avoir pris des risques en passant tant d’années de leur vie au service de"Joseph Kabila" qu’ils qualifient de "pingre". Une semaine après la divulgation des conclusions de l’enquête dite "Panama Papers", Jaynet "Kabila", citée parmi les personnes ayant une société off shore dans les paradis fiscaux, reste muette. Ce silence semble suggérer que l’argent planqué dans les îles vierges britanniques (BVI), cinq mois après la mort de LD Kabila, est loin d’avoir été gagné honnêtement. A contrario, elle se serait présentée devant l’opinion congolaise pour s’expliquer et "rétablir la vérité". La fratrie "Kabila" a opté pour la loi du silence. Cette "omerta" fort prisée dans les milieux mafieux. "Panama Papers" est une occasion pour jeter un regard sur le pillage en règle du Congo-Kinshasa par la "famille Kabila" et sa clientèle. Une famille qui étend ses tentacules sur tous les secteurs lucratifs : marchés publics, banque, immobilier, commerce général etc. De l’enrichissement sans cause dont les bénéficiaires auront à répondre tôt ou tard devant les juridictions compétentes.
Photo de Marie Paul.

L'avenir politique de la RDC ne se jouera qu'avec la bénédiction d'Etienne Tshisekedi qui revient au devant de la scène politique

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Flash!
Home» RDC» Politique»
Alternance : TSHISEKEDI courtisé de partout. Icône de la démocratie en République démocratique du Congo, Etienne Tshisekedi, président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), a toujours un mot à dire sur la scène politique congolaise. Malgré son âge avancé – 83 ans révolus – le lider maximo pèse toujours. Il aura battu le record de longévité dans son pays. Lorsque de mauvaises langues le jettent prématurément dans la poubelle de l’histoire, il s’agit sans nul doute d’une erreur d’analyse. Car, Etienne Tshisekedi retrouve toujours les moyens de rebondir. Ainsi, malgré son long séjour à Bruxelles, pour raison de santé, Etienne Tshisekedi continue à influencer la vie politique en RDC. Ses détracteurs devront déchanter. Quand il a quitté Kinshasa dans un état presque fragile, personne ne lui donnait les chances d’avoir un mot à dire. L’avenir de la démocratie congolaise se jouera avec Etienne Tshisekedi, président de l’UDPS. Courtisé de partout, le sphinx de Limete pèsera de tout son poids dans l’alternance démocratique au sommet de l’Etat. Depuis Bruxelles, son lieu de convalescence, il multiplie des contacts. Entre Moïse Katumbi, candidat désigné du G7 à la présidentielle, et le vieil opposant un accord se précise. Les deux conviennent d’un « combat commun pour l’alternance en RDC ».Mais, depuis un temps, tous ne jurent que par Tshisekedi. La Majorité présidentielle qui l’a vilipendé au lendemain des élections de novembre 2011 lui voue désormais un culte que d’aucuns ne pouvaient s’imaginer il y a quelques années. Dans la MP, Etienne Tshisekedi devient l’opposant le plus fréquentable. Il ne se passe plus un mois sans que les émissaires du chef de l’Etat, Joseph Kabila, ne fassent le déplacement de Bruxelles pour prendre langue avec le lider maximo. Dans la fièvre du dialogue, le centre névralgique de la politique s’est déplacé vers la capitale belge. Edem Kodjo, facilitateur désigné par l’Union africaine dans la tenue du forum politique prôné par Joseph Kabila, n’a pas dérogé à la règle. Après tous des entretiens avec différentes parties congolaises à Kinshasa, l’émissaire de l’UA a terminé ses consultations à Bruxelles. Avec Etienne Tshisekedi.
Pourquoi Etienne Tshisekedi attire autant de monde autour de lui ? En réalité, Tshisekedi récolte les fruits de toutes ses années de lutte pour la démocratie en RDC. L’homme incarne un idéal ; un espoir de tout un peuple. De ce point de vue, on voit mal Tshisekedi renier le sens de son combat en compromettant ses chances d’entrer définitivement au Panthéon de l’histoire nationale.
Malgré tous les yeux doux que lui fait la Majorité – la même qui l’a martyrisé pendant des années – Etienne Tshisekedi sait maintenir le cap. Il est resté égal à lui-même quant à la défense des valeurs démocratiques et républicaines dont le point d’orgue reste le bien-être du peuple congolais. Published By www.KongoTimes.info - © KongoTimes! - All Rights Reserved.
Photo de Marie Paul.
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Félix Tshisekedi: Joseph Kabila n'aura même pas un jour de plus!

ACTU Jeune Afrique

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RD Congo : des ONG exigent la libération des prisonniers et dénoncent les « contours flous » du dialogue politique

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Quelque 112 ONG de défense des droits de l'homme ont demandé jeudi au président congolais, Joseph Kabila, de faire libérer Jean-Marie Kalonji, leader d'un mouvement citoyen aux arrêts depuis le 15 décembre 2015.
Des ONG ont plaidé,  le 14 avril, en faveur de la libération des prisonniers politiques, en se focalisant sur un cas particulier, celui de Jean-Marie Kalonji. Le leader du mouvement citoyen La Quatrième voie, a été enlevé le 15 décembre 2015 à Kinshasa et sa présence a été signalée quelques jours plus tard dans le cachot de l’Agence nationale de renseignement (ANR). Sa situation actuelle préoccupe les 112 organisations congolaises de défense des droits de l’homme, qui se sont adressé hier au chef de l’État.
Dans une déclaration commune rendue publique jeudi, elles « recommandent au président de la République de faire libérer Jean-Marie Kalonji et de poursuivre les auteurs de son arrestation et sa détention arbitraire ».
Abondant dans le même sens, une autre plateforme dénommée Coalition pour le respect de la Constitution, regroupant 33 ONG de défense des droits humains, a appelé, le même jour, à « la libération de tous les prisonniers politiques et d’opinion ainsi que la réouverture des médias indépendants et proches de l’opposition » qui constituent, selon elle, un « préalable essentiel (…) avant la tenue du dialogue national inclusif ».
Un dialogue aux « contours flous », selon les ONG
Cette coalition s’est dit également « profondément préoccupée par les contours flous du dialogue national annoncé par Edem Kodjo ».
Selon elle, le facilitateur désigné de l’Union africaine « n’a fourni aucune garantie » assurant que les pourparlers politiques à venir en RD Congo se tiendront dans le respect de la Constitution, surtout dans « ses prévisions concernant le délai légal de la tenue des élections présidentielle et législatives ». Des scrutins initialement prévus le 27 novembre, mais dont l’organisation est plus que jamais hypothétique.

Actu radio Okapi

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Vanité de vanité , Obama : un modèle de la simplicité

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Only in America

  
 

Only in America? I do not think so. I have seen "worse" pictures elsewhere. Apart from Mr. Barrack Obama, I have seen a few Heads of State who consider themselves not as gods but as human beings. My eyes have givent me the opportunity to closely approach President Kasa Vubu and, later on, Sankara and view them acting as normal persons. Papa Kasa Vubu passait chaque samedi par Ndjili pres de notre demeure familial pour se rendre a Dingi-Dingi, dans sa modest ferme. Il venait dans une VW, seul un militare l'accompagnait. Adolphe, son fils aine, quittait regulierement le Mont Leopold (Stanley ou Ngaliema) et venait passer certains week-ends a la cite avec ses camarades de classe, tout simplement... sans garde de corps. Plus d'une fois, il est chez nous au QuartierVI, Ndjili.
Quant a Sankara, je l'ai vu recevoir les voeux de nouvel an des corps diplomatiques accredites au Burkina Faso dans un pauvre village burkinabe. Il tenait un enfant du village.

But I agrre with you, ce sont la des exceptions qui confirment une ridicule regle generale.

La photo, que vous venez de partager avec nous, tombe vraiment a pic. Il y a deux jours, un frere professeur, de passage ici, m'a raconte une triste histoire d'un de ses collegues professeurs de l'UNIKIN. Chaque fois qu'il etait nomme Conseiller d'un Commissaire d'Etat, il n'ouvrait plus la porte de sa voiture quand il venait dispenser des cours d'Economie a l'Universite: un de ses agents devait accomplir cette tache. Toutefois, il retrouvait sa capacite d'ouvrir la porte de son vehicule chaque fois qu'il etait dechargeait de ses fonctions de Conseiller au Gouvernement. Plusieurs fois, il est rentre puis sorti du gouvernement et plusieurs fois ces changements de comportement on ete observes. La vanite, quand elle nous prend.

Merci de partager avec nous cette belle photo d'un cas d'immunite a la folie du Pouvoir. Le Pouvoir est comme l'oxygene: il oxide tout. Dieu merci, il y a des personnes qui s'oxyde plus difficilement et plus lentement que d'autres.

Malonga Miatudila, MD, MPH
Senior Public Health Specialist
International Consultant
Twitter:@Drmiat
Skype: mmiatudila
Virus-free. www.avast.com

Paradis fiscaux'

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Que deviendront les paradis fiscaux en 2016 ? C’est sans doute la question que vous avez si vous souhaitez entreprendre ou vous développer à l’international et connaître le montage fiscal idéal. La réélection de David Cameron en Angleterre devrait indirectement jouer en faveur des Paradis Fiscaux : il souhaite fermement protéger la City et ses intérêts financiers ! En France, la liste noire des Paradis Fiscaux n’a pas été mise à jour depuis janvier 2014 et l’actualité 2014 était assez calme concernant les Paradis Fiscaux, alors que 2013 était très riche : Depardieu avec la Belgique, Chypre avec ses banques et clients Russes, Jérôme Cahuzac avec la Suisse et Singapour, Offshore Leaks qui prétend avoir des grandes révélations à faire, puis François Hollande et l’OCDE prennent le relais et relancent les discussions sur la lutte contre les Paradis Fiscaux : est-ce que l’Autriche cédera sur le secret bancaire alors que le Luxembourg se disait prêt à lâcher d’ici 2015, de même que la Suisse (sous conditions), à quand des accords FATCA pour l’Europe ?


En 2013, la France avait décidé d’établir chaque année une liste noire des paradis fiscaux «à la française», et sur laquelle on pourrait trouver l’Autriche, la Suisse, et pourquoi pas les UK et les USA ? (mais sans doute pas après réflexion !). Et en janvier 2014, Jersey et les Bermudes sortaient de la liste noire, après avoir été inscrits pendant seulement 6 mois ! Etonnant quand même…En 2016, L’affaire des Panama papers relance l’actualité offshore : les media ont à nouveau des révélations (pour la plupart déjà connues) sur des hommes politiques et des personnalités.

En 2013, la France avait décidé d’établir chaque année une liste noire des paradis fiscaux «à la française», et sur laquelle on pourrait trouver l’Autriche, la Suisse, et pourquoi pas les UK et les USA ? (mais sans doute pas après réflexion !). Et en janvier 2014, Jersey et les Bermudes sortaient de la liste noire, après avoir été inscrits pendant seulement 6 mois ! Etonnant quand même…En 2016, L’affaire des Panama papers relance l’actualité offshore : les media ont à nouveau des révélations (pour la plupart déjà connues) sur des hommes politiques et des personnalités.
En temps de crise, les gouvernements doivent justifier leurs actions et leur manque (total) de performance ; il faut donc des coupables désignés pour que les regards se tournent ailleurs et que la côte de popularité remonte. Les Paradis Fiscaux sont donc la cible évidente, qui concentre tous les maux de l’économie mondiale. 
Dans les faits, les Paradis Fiscaux hébergent aussi des activités illégales, il est donc facile de les attaquer.
Mais ce que ne mentionnent pas ou peu les media, c’est qu’ils sont le moteur de l’économie actuelle, que si on les supprime, de nombreuses entreprises et grands groupes seront obligés de licencier en masse à cause d’un manque d’optimisation fiscale et d’un manque de compétitivité à l’échelle mondiale.
Les Paradis Fiscaux ne sont pas non plus à sens unique : les entreprises qui utilisent des paradis fiscaux réinvestissent localement et peuvent se développer davantage. Tout ceci créé une dynamique, et si la France peut encore héberger des Grands Groupes sur son sol, c’est justement parce qu’ils peuvent réduire à 8% leurs impôts par le biais d’optimisation fiscales multiples. 
Mais voilà, la plupart des entrepreneurs n’ont pas les moyens de Amazon, Apple ou l’Oréal, et ne peuvent pas avoir recours aux services très coûteux de KPMG ou Price Waterhouse pour les conseiller sur les structures financières complexes à mettre en oeuvre.
Heureusement depuis quelques années, Internet a permis de rendre les Paradis Fiscaux très 
accessibles. Ils ne sont plus seulement le privilège de Grands Groupes, n’importe quel Chef d’entreprise ou Créateur d’entreprise peut maintenant bénéficier des conditions avantageuses offertes par les paradis fiscaux.
Ce site présente une sélection de juridictions offshore (Paradis Fiscaux) qu’il est intéressant de considérer lorsque l’on gère une entreprise ou lorsque l’on est sur le point d’en créer une.

A propos de listes noires de paradis fiscaux

Dans le cadre de la politique du gouvernement de répression de l’évasion fiscale internationale, la France a actualisé en avril 2012 sa liste des États et des territoires non coopératifs (ETNC). Ces États, communément appelés «paradis fiscaux», sont :
- Bermudes (ajouté en août 2013, retiré en Janvier 2014),
- Botswana,
- Brunei,
- Guatemala,
- Iles Marshall,
- Iles Vierges britanniques ou B.V.I (ajouté en août 2013),
- Jersey  (ajouté en août 2013, retiré en Janvier 2014),
- Montserrat,
- Nauru,
- Niue
- Panama (ré-inscrit le 8 Avril 2016)
- Les Philippines, pays qui a amélioré sa convention fiscale avec la France, est sorti de la liste en août 2013. 
À noter : Anguilla, Belize, Costa Rica, Dominique, Îles Cook, Îles Grenadines, Îles Turques-et-Caïques, Liberia, Oman, Panama et Saint-Vincent ont été retirés de la liste des paradis fiscaux en 2014. Le Botswana y a en revanche fait son entrée en 2012.
Cette liste ne présente que très peu d’intérêt, car très rares sont ceux qui iront implanter leur société offshore dans ces états ! Les Iles Marshall et Montserrat sont connues pour les enregistrements de Yachts de Luxe, les autres territoires ne nous semblent pas du tout adaptés à une activité commerciale.
La liste des 10 meilleurs Paradis Fiscaux dans le monde publiée par le magazine Forbes en 2010 reste l’une des plus intéressantes : U.S.A (Delaware), Luxembourg, Suisse, Îles Caïman, Royaume-Uni (City of London), Irlande, Bermudes, Singapour, Belgique et Hong Kong.


Que dire et quoi faire de cette littérature ... que nous livre notre Compatriote de la presse présidentielle?
 
On ne le dira jamais assez: les "sociétés offshore" ne sont pas, en soi, criminelles, mais le deviennent lorsque des criminels en font usage...
 
Iseewanga Indongo-


Que deviendront les paradis fiscaux en 2016 ? C’est sans doute la question que vous avez si vous souhaitez entreprendre ou vous développer à l’international et connaître le montage fiscal idéal. La réélection de David Cameron en Angleterre devrait indirectement jouer en faveur des Paradis Fiscaux : il souhaite fermement protéger la City et ses intérêts financiers ! En France, la liste noire des Paradis Fiscaux n’a pas été mise à jour depuis janvier 2014 et l’actualité 2014 était assez calme concernant les Paradis Fiscaux, alors que 2013 était très riche : Depardieu avec la Belgique, Chypre avec ses banques et clients Russes, Jérôme Cahuzac avec la Suisse et Singapour, Offshore Leaks qui prétend avoir des grandes révélations à faire, puis François Hollande et l’OCDE prennent le relais et relancent les discussions sur la lutte contre les Paradis Fiscaux : est-ce que l’Autriche cédera sur le secret bancaire alors que le Luxembourg se disait prêt à lâcher d’ici 2015, de même que la Suisse (sous conditions), à quand des accords FATCA pour l’Europe ?


En 2013, la France avait décidé d’établir chaque année une liste noire des paradis fiscaux «à la française», et sur laquelle on pourrait trouver l’Autriche, la Suisse, et pourquoi pas les UK et les USA ? (mais sans doute pas après réflexion !). Et en janvier 2014, Jersey et les Bermudes sortaient de la liste noire, après avoir été inscrits pendant seulement 6 mois ! Etonnant quand même…En 2016, L’affaire des Panama papers relance l’actualité offshore : les media ont à nouveau des révélations (pour la plupart déjà connues) sur des hommes politiques et des personnalités.
En temps de crise, les gouvernements doivent justifier leurs actions et leur manque (total) de performance ; il faut donc des coupables désignés pour que les regards se tournent ailleurs et que la côte de popularité remonte. Les Paradis Fiscaux sont donc la cible évidente, qui concentre tous les maux de l’économie mondiale. 
Dans les faits, les Paradis Fiscaux hébergent aussi des activités illégales, il est donc facile de les attaquer.
Mais ce que ne mentionnent pas ou peu les media, c’est qu’ils sont le moteur de l’économie actuelle, que si on les supprime, de nombreuses entreprises et grands groupes seront obligés de licencier en masse à cause d’un manque d’optimisation fiscale et d’un manque de compétitivité à l’échelle mondiale.
Les Paradis Fiscaux ne sont pas non plus à sens unique : les entreprises qui utilisent des paradis fiscaux réinvestissent localement et peuvent se développer davantage. Tout ceci créé une dynamique, et si la France peut encore héberger des Grands Groupes sur son sol, c’est justement parce qu’ils peuvent réduire à 8% leurs impôts par le biais d’optimisation fiscales multiples. 
Mais voilà, la plupart des entrepreneurs n’ont pas les moyens de Amazon, Apple ou l’Oréal, et ne peuvent pas avoir recours aux services très coûteux de KPMG ou Price Waterhouse pour les conseiller sur les structures financières complexes à mettre en oeuvre.
Heureusement depuis quelques années, Internet a permis de rendre les Paradis Fiscaux très accessibles. Ils ne sont plus seulement le privilège de Grands Groupes, n’importe quel Chef d’entreprise ou Créateur d’entreprise peut maintenant bénéficier des conditions avantageuses offertes par les paradis fiscaux.
Ce site présente une sélection de juridictions offshore (Paradis Fiscaux) qu’il est intéressant de considérer lorsque l’on gère une entreprise ou lorsque l’on est sur le point d’en créer une.

A propos de listes noires de paradis fiscaux

Dans le cadre de la politique du gouvernement de répression de l’évasion fiscale internationale, la France a actualisé en avril 2012 sa liste des États et des territoires non coopératifs (ETNC). Ces États, communément appelés «paradis fiscaux», sont :
- Bermudes (ajouté en août 2013, retiré en Janvier 2014),
- Botswana,
- Brunei,
- Guatemala,
- Iles Marshall,
- Iles Vierges britanniques ou B.V.I (ajouté en août 2013),
- Jersey  (ajouté en août 2013, retiré en Janvier 2014),
- Montserrat,
- Nauru,
- Niue
- Panama (ré-inscrit le 8 Avril 2016)
- Les Philippines, pays qui a amélioré sa convention fiscale avec la France, est sorti de la liste en août 2013. 
À noter : Anguilla, Belize, Costa Rica, Dominique, Îles Cook, Îles Grenadines, Îles Turques-et-Caïques, Liberia, Oman, Panama et Saint-Vincent ont été retirés de la liste des paradis fiscaux en 2014. Le Botswana y a en revanche fait son entrée en 2012.
Cette liste ne présente que très peu d’intérêt, car très rares sont ceux qui iront implanter leur société offshore dans ces états ! Les Iles Marshall et Montserrat sont connues pour les enregistrements de Yachts de Luxe, les autres territoires ne nous semblent pas du tout adaptés à une activité commerciale.
La liste des 10 meilleurs Paradis Fiscaux dans le monde publiée par le magazine Forbes en 2010 reste l’une des plus intéressantes : U.S.A (Delaware), Luxembourg, Suisse, Îles Caïman, Royaume-Uni (City of London), Irlande, Bermudes, Singapour, Belgique et Hong Kong.
Le rapport de Forbes prend en compte des indicateurs de volumes financiers, plaçant ainsi le Delaware en tête du classement. Nous pensons que la réputation est un facteur plus important, c’est pourquoi le Delaware ne fait pas partie des juridictions offshore recommandées.
Il y aussi une question de relativité : un Paradis Fiscal peut être très bon pour un Américain, et moins bon pour un Français ou un Européen, les pays de la CEE sont donc plus risqués pour des résidents Européens : Luxembourg, Irlande, Belgique et Royaume-Uni.

La nouvelle Liste Noire des Paradis Fiscaux établie par l’Europe en Juin 2015

En juin 2015, la Commission européenne a créé une liste globale des Paradis Fiscaux. La méthode utilisée pour créer cette liste a été de compiler les listes noires des 28 pays membres de l’Union européenne. Cela représente 18 listes noires compilées, dont certaines n’avaient pas été actualisées depuis plusieurs années (2014 pour la France). Une fois compilées ces listes recensaient 85 juridictions non coopératives, mais Bruxelles a choisi de retenir uniquement celles dont les noms apparaissaient sur au moins dix de ces listes, sans tenir compte des critères de sélection utilisés par ses Etats membres.
Voici cette nouvelle liste de 30 Paradis Fiscaux : Andorre, Anguille, Antigua and Barbuda, Bahamas, Barbade, Belize, Bermudes, British Virgin Islands (Iles Vierges Britanniques), Brunei, Iles Cayman, Iles Cook, Grenade, Guernsey, Hong Kong, Liberia, Liechtenstein, Maldives, Iles Marshall, Ile Maurice, Monaco, Montserrat, Nauru, Niue, Panama, Saint Kitts et Nevis, Saint Vincent et les Grenadines, Seychelles, Turks et Caicos, US Virgin Islands, Vanuatu.

Quel est le meilleur Paradis Fiscal en 2016 ?

Il est important de comprendre que les environnements changent en fonction des actions et pressions politiques : ce qui est vrai aujourd’hui, ne le sera pas forcément demain ET ce qui est vrai pour une société ne l’est pas forcément pour une autre. 
Il y a quelques années, Margaret Thatcher encourageait le développement des places financières offshore ;  les Paradis Fiscaux les plus recommandés étaient les Iles Vierges Britanniques (BVI) et autres territoires britanniques.
Mais depuis la crise financière, le gouvernement britannique a changé de cap, et menace maintenant de sanctions financières les territoires britanniques qui n’acceptent pas de coopérer de façon transparente. Depuis 2012, les B.V.I sont sous pression, il faut donc faire attention et plutôt se tourner vers d’autres juridictions, plus « asiatiques » si vous gérez une activité commerciale.
La carte ci-contre présente les Paradis Fiscaux qui dépendent d’un état (comme les dépendances Britanniques) et ceux qui sont indépendants.

Sur le long-terme, il semble toujours préférable de choisir des Paradis Fiscaux indépendants. Il faut aussi croiser ces informations avec celles publiées par la presse, les associations « anti paradis fiscaux » et l’OCDE. Le Tax Justice Network – par exemple – publie tous les ans son « Financial Secrecy Index » dont le critère le plus intéressant est l’indice d’opacité (Opacity Component Value) qui donne une indication très claire sur le niveau de confidentialité apporté par chaque Juridiction.
Il n’y a donc pas de réponse unique et définitive à la question « quel est le meilleur paradis fiscal », d’autant plus qu’il est souvent préférable de combiner plusieurs juridictions offshore. 
Si vous êtes un créateur d’entreprise ou un Gérant de PME en Europe et plus spécialement en France, notre recommandation de Paradis Fiscaux s’oriente vers 2 groupes de juridictions.
Pour gérer une activité commerciale : Costa Rica (pour des activités de Gambling), Estonie (pour les start-up), Hong Kong, Royaume-Uni (en tant qu’agent commercial), Singapour et  Suisse (en tant que Holding)
Pour gérer son patrimoine avec une LLC, un Trust ou une fondation offshore : Belize, Iles Vierges Britanniques (B.V.I), Jersey, Iles Cook, Nouvelle-Zélande, Panama, Saint-Kitts & Nevis et Seychelles.
Note importante : ce site s’adresse à ceux qui souhaitent optimiser fiscalement leurs revenus, gérer protéger leur patrimoine, en ayant recours aux Paradis Fiscaux de façon légale. Ce site ne traite pas d’évasion fiscale.



ENCADRE
S’informer d’abord, avant d’informer

A la suite de la publication des documents «Panama Papers», il s’observe dans le «leadership» congolais une propension exagérée à la politisation de l’affaire et à la diabolisation des personnes physiques et morales citées, et encore sans preuves probantes. Rares sont, hélas !, les intervenants à s’informer avant d’informer. Conséquence dramatique : pendant que l’intervenant se rend ridicule aux yeux des initiés, le congolais lambda est malheureusement victime de l’action MID (Manipulation-Intoxication-Désinformation), celle-là même qui tire continuellement le pays par le bas depuis 1960. A quelque chose malheur étant bon, «Panama Papers» offre aux Congolais l’occasion d’en savoir un peu plus sur les affaires, ce au moment où on doit réaliser le prix à payer pour appartenir à ce monde-là : être présent là où se décide réellement l’activité financière et économique. Déjà, la sagesse commande de se demander pourquoi et comment des Etats puissants abritent-ils, eux-mêmes, des paradis fiscaux. C’est un devoir citoyen.

PROCHAINEMENT : Que faut-il entendre par société offshore et société onshore ? 

Omer Nsongo die Lema
__._,_.___

Envoyé par : "Indongo-Imbanda"<indongo@kongo-kinshasa.de> 
Répondre en mode WebRépondre à expéditeur Répondre à groupe Nouvelle discussionToute la discussion(1)
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Me Marié Therese T. Landu et Panama Papers

Pour le salut de la Rdc

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C'est la seule issue politique pour la renaissance de la Rdc devenue par la faute de cette classe politique un bien sans maître et un navire qui prend de l'eau de partout. Il faudrait bien qu'un jour cettr calamiteuse des ressources du pays cesse et que l'on revienne a un vrai état des droits , que les voleurs , les assassins... Soient désormais poursuivis par la justice, que la justice sociale soit rétablie et que ceux qui ont étudié soient au moins bien et qu'ils mènent une vie acceptable. Il faut que le favoritisme cesse, il faut que l'on cesse d'être responsable parce que l'on est membre d'un parti politique et courtisan, que l'on cesse de voir de voyous et bandits occuper de postes de responsabilités. Il n'y a que Étienne Tshisekedi qui peut imprimer cette dynamique en Rdc et tenir tête aux apparatchiks et caciques de tous ces partis politiques voyous .

Dixit Jeune Afrique: Étienne Tehisekedi roi ou faiseur des rois?


Mandat présidentiel : la Majorité accuse Kamitatu et Mwando

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POLITIQUE 20 AVRIL 2016
Le débat sur l’article 70 de la constitution déchire la nation depuis quelques jours d’envenime le climat politique et social juste à la veille du rendez-vous historique de l’ouverture du dialogue tant attendu. Le week-end dernier, la ville s’est réveillée sur une information qui circulait depuis plus de deux mois, à savoir la saisine de la Cour Constitutionnelle par certains partis tant de la Majorité que de l’Opposition, toutes tendances confondues. Ce, pour obtenir de l’autorité détenant la compétence dans ce domaine son interprétation de l’article 70.
Outre cette saisine, les membres de la Majorité Présidentielle sont allés fouiner dans les archives de l’Assemblée nationale et plus particulièrement au niveau de sa commission politique, administrative et juridique. Laquelle, ironie du sort, avait été présidée vers les années 2004-2006 par un certain Charles Mwando Nsimba, aujourd’hui passé armes et bagages dans les rangs de l’opposition.
Le hasard a voulu que Olivier Kamitatu fût à la même époque président de l’assemblée nationale où se déroulèrent des débats houleux sur l’approbation de la même constitution. Comme par un hasard heureux, les membres de la Majorité tombèrent sur des textes préparatoires de nombreux articles dont particulièrement le 70 relatif au mandat du nouveau chef de l’Etat élu. Or, la seule observation présente aussi bien dans le rapport de la commission PAJ ou Politique, Administrative et Juridique qu’à la chambre basse est la suivante, ont indiqué les membres de la Majorité Présidentielle : « …Un deuxième alinéa a été ajouté pour que le président de la République sortant puisse rester en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau président élu afin d’éviter le vide institutionnel ».  Cette disposition a été prise et décidée « in tempore non suspecto » autrement dit en 2005 au moment où personne ne nourrissait des ambitions présidentielles. En clair, la Majorité Présidentielle s’en tient aux débats généraux en pleine séance plénière de l’assemblée nationale présidée comme par hasard par
un certain Olivier Kamitatu Etsu alors membre du Mouvement de Libération du Congo ou MLC.
C’est aussi le même Olivier Kamitatu qui avait signé sans réservés en sa qualité de président de l’Assemblée Nationale, en compagnie du Rapporteur Général Simon Bolenge, le rapport de la PAJ et il n’a eu rien à redire lors de la plénière de l’assemblée nationale. Ainsi, aux yeux de la Majorité Présidentielle, ces éléments amènent à leur moulin des preuves additionnelles consacrant la solidité des institutions légalement établies.
F.M.
Mesdames et Messieurs des Médias,
Contrairement aux allégations mensongères et tendancieuses, distillées dans la population à longueur des journées et en toutes circonstances par des véritables ennemis de notre démocratie, indécemment caparaçonnés du pompeux et fallacieux titre de défenseur du Peuple et de la démocratie voire même d’activistes-défenseurs de droit de l’Homme, le dialogue politique et inclusif convoqué par le Chef de l’Etat, en sa qualité de garant constitutionnel du bon fonctionnement de la démocratie, n’a pas vocation de suspendre la constitution de la République.
Il ne peut donc pas paraître étrange ni étonnant que des Députés en nombre impressionnant saisissent, ce lundi 18 avril 2016, la Cour Constitutionnelle non seulement pour éclairer et conforter leur religion mais surtout pour fixer l’opinion nationale et internationale sur la portée et le sens réel de l’article 70 en corrélation avec d’autres dispositions concernant les mandats du Chef de l’Etat, des Sénateurs, des Députés Provinciaux, des Gouverneurs dans le but de
mettre définitivement fin au débat surréaliste et malveillant qu’entretiennent certains acteurs politiques.
Est-il nécessaire de relever que certains élus y sont depuis 2006, date de la dernière élection des Sénateurs et des Députés Provinciaux. Présenter autrement un acte citoyen et démocratique, parfaitement constitutionnel, c’est manifestement chercher à induire à dessein le Peuple et I’opinion en erreur dans un but inavoué, en tout cas abscons.
L’homme politique a la noble mission de combattre l’obscurantisme politique et intellectuel, source de nos malheurs et de malentendus tragiques.
Il ne convient pas d’avilir cette noble profession par des frustrations personnelles en abusant ainsi de sa position sociale pour gaver nos populations d’informations inexactes et d1ntoxications dans une tentative politique immorale de prendre le Peuple et la démocratie en otage pour des objectifs politiques pour le moins contestables au détriment des intérêts réels de notre démocratie et du droit de nos populations à la vérité.
La requête adressée à la cour constitutionnelle par plus de 300 Députés dont une bonne cinquantaine de l’opposition concerne le «recours en interprétation de l’article 70 de la Constitution du 28 février 2006 telle que modifiée par la Loi n°11/002 du 20 janvier 2011 en relation avec les articles 75,76, 103, 105 et 197 de la même Constitution. »
Mesdames et Messieurs des Médias,
En définitive, l’Histoire n’est pas toujours tendre avec les traitres et les opportunistes, même si leur sort n’est pas forcément scellé comme celui de Judas Iscariote après sa forfaiture; l’histoire de certains amis qui nous ont récemment quitté, ressemble à toutes les autres; moins pénible peut-être, mais leur histoire prête à sourire et à réfléchir.
En effet, l’article 70, particulièrement dans son appendice qui semble poser problème à ses consciences subitement bonnes, n’a jamais été un cas de conscience ni pour l’Honorable MWANDO, alors Président de la PAJ, ni pour l’Honorable KAMITATU alors Président de l’Assemblée Nationale lors des discussions à la PAJ et de l’adoption à la plénière de l’Assemblée Nationale.
L’un a signé en qualité de Président avec le Rapporteur BOLENGE Simon, sans réserve, le rapport de la PA] et l’autre, en tant que Président de l’Assemblée Nationale n’a eu rien à redire en plénière.
La seule observation présente aussi bien dans le rapport de la PA] que dans la synthèse du débat général sur l’avant-projet de la Constitution de la République Démocratique du Congo en Avril 2005 est la suivante :
article 71 ancien 70, « •••UN DEUXIEME AUNEA A ETE AJOUTE POUR QUE LE
PRESIDENT DE LA REPUBUQUE SORTANT PUISSE RESTER EN FONCTION JUSQU’A L
7NSTALLArrON EFFECTIVE DU NOUVEAU PRESIDENT ELU AFIN D’EVITER LE VIDE.
INSTI’UTIONNEL ».
Hélas! Cette disposition qui a été prise et décidée in tempore non suspecta, c’est-à-dire, en 2005, au moment où ils n’avaient aucune visée présidentielle, fait actuellement l’objet de chantage et de tentative de marchandage. A l’opinion de décider de quel côté se trouve un agenda caché. Il est évident dans ces conditions que le Président en exercice est tenu de résister sur base de l’article 64 à tout prétendant téméraire ou maître chanteur qui ne respecterait pas les prescrits de la loi pour accéder au pouvoir suprême de l’Etat. L’article 64 consacre de ce fait, la solidité des Institutions légitimement établies.
Il est intéressant de noter qu’au lieu d’une cinquantaine de signatures exigées, les pétitionnaires ont réuni au moins 6 fois plus, toutes tendances politiques confondues, y compris les Députés de l’opposition.
Ce nombre, qui a été limité pour ne pas inutilement encombrer la cour au-delà du nécessaire, donne la juste mesure du sentiment d’agacement des Députés de l’Assemblée Nationale envers ceux qui s’érigent indument, à tort et à raison en juge’ de constitutionnalité, ce qui est contraire aux valeurs républicaines.
Mesdames et Messieurs des Médias,
Toute véritable démocratie se construit à partir d’un postulat social
de base à savoir le respect de l’ordre public, de la moralité et des
droits d’autrui. Toucher à l’un de ces 3 préalables c’est mettre en
danger tout le système démocratique de notre pays. C’est ce qui
explique et justifie la promptitude et la vigueur de la réaction du
Président KABlLA, en tant que Garant de la Constitution, face aux
risques sociaux du tragique assassinat de deux paisibles citoyens de
la Ville de Kolwezi dans la nuit du samedi à dimanche par des
inciviques armés non autrement identifiés pour voler’ et ravir une
moto, c’est-à-dire, un instrument de travail qui assure dignité.et
considération sociales.
Aussitôt informé en temps réel de ces incidents et d’échauffourées
dans la Ville de Kolwezi, le Chef de l’Etat, le Président KABlLA, a
instruit le Général BISENGIMANA d’accompagner dès le lever du jour,
toutes affaires cessantes, le Gouverneur MUYEJ en mission officielle à
Kinshasa pour prendre toutes les mesures qui s’imposent afin de
ramener l’ordre dans la cité et le calme dans les esprits.
Mesdames et Messieurs des Médias,
Chaque capitale, nationale ou provinciale, dans tous les pays du
monde, a son quartier chaud, refuge de ripoux et d’autres citoyens en
mal de la société. Et ce n’est ni Washington, ni Bruxelles ni Paris
qui vont démentir cette triste, et bien souvent tragique, réalité.
Ainsi donc, force est de constater que Kolwezi, capitale de Lualaba,
n’échappe pas à la règle, elle a aussi son quartier chaud qui
s’appelle Kanina, d’où est partie toute la tragédie. Le bilan de cette
nuit tragique est de 6 morts et de 22 blessés dont 4 policiers et un
cas grave à transférer à Lubumbashi pour amputation de bras. .
La Majorité Présidentielle présente ses condoléances les plus émues,
aux familles des victimes et à toute la paisible population de
Kolwezi, tout ,en souhaitant un prompt rétablissement aux autres
victimes.
La Majorité Présidentielle saisit cette occasion pour déplorer ces
pratiques dont sont victimes les citoyens innocents et pour saluer la
maturité des habitants de Kolwezi qui ont présenté, de façon
responsable, leurs doléances au Gouverneur, arrivé le jour même dans
la ville et sur les lieux du drame.
Afin de rétablir promptement la confiance entre les forces de l’ordre
et la population, le Gouverneur de Lualaba, en concertation avec le
Général BISENGIMANA, a pris une série de mesures urgentes à la
satisfaction de la Population notamment l’intervention exceptionnelle
des FARDC dans le rétablissement et le maintien de l’ordre,
l’affectation à Kolwezi de cent policiers venant de Lubumbashi pour
encadrer les policiers Locaux en pleine formation accélérée et une
enquête diligentée illico presto pour déterminer les circonstances
exactes et les coupables à sanctionner selon la rigueur de la loi.
Enfin, la Majorité Présidentielle invite la population au calme, à
éviter le piège de la récupération et de l’intoxication de la part de
ceux qui veulent briser le bel élan pris par la Province de Lualaba
sous la direction de nouvelles autorités.
Mesdames et Messieurs des Médias,
Les deux événements évoqués au cours de ce point de presse montrent à suffisance que notre démocratie fonctionne normalement, sans être l’otage d’un groupe, et que la sécurité de nos populations est une préoccupation majeure et constante du Président KABILA. Ceux qui voulaient exploiter ces incidents se sont bien rendus compte, à l’occasion, que leur chanson, ne fait plus recette parce que vieille d’au moins 12 mois à partir de l’année 2015. Ils sont incapables de bloquer la marche de notre démocratie par des propos et des initiatives déconnectées de la réalité.
Au moment où tous ceux qui ont la passion du Congo sont tendus vers les préparatifs du dialogue politique inclusif, certains nostalgiques s’emploient à distraire nos populations dans certains coins de la République par des initiatives inopportunes dans le but d’entraver ce grand rendez-vous républicain des compatriotes autour de l’avenir de notre démocratie.
Mesdames et Messieurs des Médias,
Ces compatriotes malintentionnés s’emploient insidieusement à ajouter de nouvelles conditions au dialogue comme l’exigence d’un panel international composé de l’Union Européenne, l’Union Africaine, l’Organisation Internationale de la Francophonie et les Nations-Unies, contrairement aux termes convenus entre nous acteurs politiques congolais sur la direction du dilogue.
Pour rappel, toute la classe politique avait décidé de confier la direction du dialogue à une co-modération congolaise Majorité-Opposition assistée du facilitateur international. De cette façon, tous les intérêts étaient pris en compte à savoir l’inaliénable souveraineté de la République Démocratique du Congo, la coopération internationale et la congolité du dialogue. Il est et doit être entendu que la Majorité Présidentielle privilégiera en toutes démarches, l’Etat de droit et une approche institutionnelle pour préserver la paix si chère et si chèrement acquise.
Au nom de notre Autorité Morale, le Président KABlLA, et de toute la Majorité Présidentielle, je suis fondé à vous dire que -la Constitution, en toutes circonstances, sera intégralement respectée dans toutes ses dispositions.
Je vous remercie.
Fait à Kinshasa, le 19 Avril 2016
Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO
Porte-Parole

Rd CONGO : "Monsieur Non"

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"Monsieur Non"
Photo de Gode Bayama.
Gode Bayama
8 h · 
"(...)Il a beau vivre depuis deux ans dans un petit immeuble de Woluwe-Saint-Pierre, une commune chic de Bruxelles, rien n'y fait : l'opposant historique croit dur comme fer en son destin(...)
Après des décennies de lutte, Tshisekedi avait en effet semblé lâcher prise en mai 2015. Il avait alors envoyé des émissaires entamer des négociations avec le gouvernement. Des réunions, censées rester sécrètes, avaient été organisées à Venise ou à Ibiza, loin des yeux de la diaspora. Pour Joseph Kabila, un accord avec son irréductible opposant aurait représenté un joli coup politique. Il lui aurait permis d'apaiser une rue toujours prête à s'enflammer, comme l'ont montré les émeutes de janvier 2015. Voire de négocier son maintien au pouvoir au-délà de son dernier mandat constitutionnel qui, en principe, doit s'achever à la fin de 2016. Si l'éternel opposant y consentait, qui, à Kinshasa ou en Occident, pourrait y retrouver à redire ?
L'affaiblissement de Tshisekedi rendait cette ouverture possible. (...) On murmurait que son entourage le manipulait et qu'il était prêt à brader l'image de l'icone vieillissante en échange d'une poignée de maroquins ministériels (...)
Et là, coup de théâtre : dans l'un de ces retournements dont il a le secret, le "vieux" suspend les négociations sans crier gare. (...)
Et ensuite ? La situation se fige, jusqu'au 10 avril dernier : là, sous la pression internationale, le patron de l'UDPS accepte de nouvelles discussions avec le pouvoir. Mais assorties de conditions telles que les chances d'aboutir à un accord demeurent encore très minces.
(...)
"(...)le report probable de la présidentielle, théoriquement prévue pour novembre, pourrait ne pas lui déplaire : il lui éviterait de subir une nouvelle fois cette épreuve. Peut-être pense-t-il avoir plus de chances en surfant sur un vide constitutionnel.
Certes, il a récemment accepté de jouer le jeu du dialogue avec le pouvoir, sous la houlette du Togolais Edem Kodjo, le facilitateur de l'OUA. (...) Mais pour quel objectif ? Accepter le report du scrutin ? Entrer dans un gouvernement d'union nationale ? (...)
Reste une dernière carte : le recours, en cas de vacance du pouvoir. Ce scénario pourrait faire de Tshisekedi un président de transition jusqu'à l'organisation d'élections auxquelles il ne serait pas candidat, présenterait pour lui un double avantage : correspondre à son âge et à l'image qu'il a toujours voulu se donner, celle d'un combattant de la démocratie, remettant le pouvoir au peuple, au soir de sa vie. Moïse Katumbi serait sans doute prêt à le soutenir dans cette aventure, qui aurait à ses yeux l'avantage de l'écarter de la course à la succession. pour y parvenir, encore faut-il contraindre Joseph Kabila de quitter son fauteuil en décembre. Par la négociation, la diplomatie ou la force. Trois domaines dans lesquels Tshisekedi s'est rarement illustré..."
Pierre Boisselet

Echauffourées à Lubumbashi, la population manifeste contre Kabila

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PATRICK MUKENDI
 
La population lushoise manifeste contre Joseph Kabila, président sortant et futur sénateur à vie. Motif : ses éléments se sont attaqués aux effigies et photos du candidat Moïse Katumbi postés au siège de l'UNAFEC de Kyungu wa Kumwanza l' un des fondateurs de l'UDPS -un grand pote à Tshisekedi.
 
Ce qui compromet totalement le dialogue pro-3ieme mandat de Kabila. Les partisans non seulement de Kyungu, mais aussi et surtout ceux de Katumbi n' ont pas supporté ces attaques, qui ont commencé depuis hier, ils ont opposé une résistance à laquelle s'est associée la population ce matin.
 
A noter que le siège de Kinshasa a fait également l'objet de l' attaque. En ce moment, la population lushoise est dans la rue, entrain d' exiger le départ de Kabila. Elle fait face aux éléments de service de sécurité. La MONUSCO circule les artères de la ville pour sécuriser le peuple très en colère et décidé à empêcher la réinstauration d' une nouvelle dictature par la kabilie.
 
Par ailleurs à Kinshasa, la population a décidé de prendre part active au meeting du 24 avril pour exiger les élections le 24 novembre.

Haut-Katanga : Que ce qui fait courir « Joseph Kabila » ?

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19 Avril 2016
Haut-Katanga : Que ce qui fait courir « Joseph Kabila » ?
 

"Joseph Kabila"

Au cours de ce mois d’avril, « Joseph Kabila » a dépêché cinq ministres à Lubumbashi. Mission : s’enquérir des causes de la hausse du prix de la farine de maïs sur le marché local. Pendant ce temps, les « Katangais » se plaignent de l’important déploiement des chars et des commandos lourdement équipés. Depuis sa rupture avec ses alliés « katangais » en septembre 2015, le Président sortant est assailli par la peur. Il vit dans une sorte de citadelle assiégée.
Analyse

« (…) je jure solennellement devant Dieu et la nation d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République ; (…) de ne me laisser guider que par l’intérêt général (…), de consacrer toutes mes forces à la promotion du bien commun et de la paix (…).» Que reste-t-il du serment prononcé par « Joseph Kabila » lors de son investiture respectivement le 9 décembre 2006 et le 20 décembre 2011 ? La réponse tient en un mot : Rien !

A huit mois de l’expiration de son dernier mandat, « Joseph Kabila » vit dans une sorte de citadelle assiégée. Il a les yeux rivés sur Kinshasa, le siège des institutions, et Lubumbashi, le chef-lieu de l’ex-province du cuivre.

Comme à son habitude, il reste muet et évite tout contact avec la population. En quinze années de présence à la tête de l’Etat, « Joseph » n’a jamais cherché à rencontrer les véritables attentes de la population congolaise. Une population qui ne le connait pas. Il se contente de prendre la température du Congo profond par le biais des « Notes » rédigées par ses « services » dont la réputation de « noviciat » a franchi les frontières du pays.

Cinq ministres pour préserver le « bunga »

C’est sans doute une de ces notes qui a mis la puce à l’oreille à l’oreille du « raïs ». Il s’agit de la rareté de la farine de maïs, le fameux « bunga », sur le marché de la province du Haut Katanga. Inutile de souligner qu’il s’agit de l’aliment de base dans l’ex-Katanga. On peut imaginer que la note adressée au « raïs » a été formulée en ces termes : « Le sac de farine de maïs de 25 kgs qui se vendait à 12.000 FC est passé entre les mois de mars et avril à 25.000FC voire 30.000FC. Il s’agit sans doute d’une pénurie organisée par des commerçants proches du G7 ».

Lundi 11 avril, « Joseph Kabila » a dépêché cinq ministres à Lubumbashi : Bahati Lukwebo (Economie), Yav Mulang (Finances), Marti Kabwelulu (Mines), Emile Mota (Agriculture, Pêche et Elevage), Felix Kabange Numbi (Santé publique). Mission : s’enquérir des causes de la hausse du prix de la farine de maïs sur le marché local. Interdiction de rire.

Au cours d’un point de presse qu’il a animé, mardi 12 avril, le ministre Bahati, en sa qualité de chef de la délégation, a déclaré, sans broncher, que le gouvernement est décidé à « relancer l’agriculture pour assurer l’autosuffisance alimentaire à travers toute la République dans le cadre de la promotion agricole ».

Lors d’une réunion qu’il a présidée, le mercredi 13, avec des opérateurs économiques et des officiels, le ministre Bahati d’annoncer la « signature prochaine » à Lusaka en Zambie d’un protocole d’accord pour l’achat de la farine de maïs par la voie officielle. Il a annoncé, dans la foulée, d’autres mesures prises par le gouvernement central « pour mettre fin à l’insuffisance alimentaire ». A savoir : l’exonération de la farine de maïs et le maïs graine et des intrants agricoles, la création d’une banque agricole, la réhabilitation des routes pour l’évacuation des produits vivriers vers les centres de consommation, le soutien aux producteurs locaux, la suppression des taxes douanières, de la relance de la production locale et de l’exonération des matériels agricoles. Tout ça pour ça !

Chronique d’un divorce annoncé

« Un enfant à qui nous avons donné un père, une mère, un nom et un fief ne peut pas nous marcher sur les pieds». Vrai ou faux, cette phrase émanerait à Gabriel Kyungu wa Kumwanza. Celui-ci parlait, comme on peut le deviner, de « Joseph Kabila ». C’était en octobre dernier. Entre le « raïs » et ses « oncles » du Katanga, l’heure est au grand désamour. D’aucuns parlent d’un «divorce annoncé ».

On semble oublier que c’est un Mulubakat, juriste de surcroit, qui avait écrit noir sur blanc dans son réquisitoire d’officier du ministère public que « Joseph Kabila » est « Congolais de père et de mère, né à Hewa Bora II (…) ». Ce haut magistrat du Parquet général de la République avait commis un faux.

On semble également oublier que c’est le Grand Chef des Balubakat, Kasongo Nyembo, qui avait déclaré que « Joseph Kabila est un Mulubakat à 100% ». C’était en février 2006, à la sortie d’une audience lui accordée par Abdoulaye Yerodia Ndombasi, alors vice-président de la République. Le premier tour de l’élection présidentielle était prévu en juillet.

En février 2013, Daniel Mulunda Ngoy a été le premier à donner de la voix. Ancien président de la Commission électorale nationale indépendante, Mulunda avait osé traiter « Joseph Kabila » d’ingrat. Il l’a dit au cours d’une réunion avec des personnalités lubas du Katanga. Lieu : le bâtiment du 30 juin. Le « pasteur » a été aussitôt « recadré » par Nday Ngoy Matembo, alors président l’association culturelle de « Buluba-i-Bukata ». Dans une correspondance n°30/PT/BIB/2013, datée du 8 février 2013, Ngoy écrivait: «(…), vous êtes un digne fils luba, vous avez travaillé dans le cadre et à la tête de la Ceni pour conserver en famille le pouvoir suprême que Mzee Laurent-Désiré a conquis et légué à son fils biologique Joseph Kabila Kabange. (…), vous avez conduit le processus électoral à bon port en dépit de nombreuses difficultés rencontrées à la grande satisfaction de notre communauté de Buluba-i-Bukata à qui vous avez évité l’humiliation grâce à l’élection de Joseph Kabila Kabange. Le peuple luba tout entier vous restera à jamais reconnaissant.» Et d’ajouter : «Le président Kabila est pour notre communauté une mine d’or très précieuse que nous devons tous protéger quelles que soient ses erreurs».

« Atuone Kintu »

Lors d’une visite à Manono, en plein fief de LD Kabila, en août 2014, Richard Muyej Mangeze, alors ministre de l’Intérieur, est accueilli par des huées. « Atuone Kintu ! », scandait la foule venue l’écouter. Les Balubakats reprochaient à « Joseph Kabila » de n’avoir tenu aucune de ses promesses sur le plan des infrastructures. « Nous n’avons rien vu ».

Au cours du même mois d’août, l’avocat lushois Jean-Claude Muyambo Kyassa fait une déclaration qu’on pourrait qualifier de « révolutionnaire ». C’était sur les ondes de radio Okapi: « En 2011, nous avons changé la Constitution avant les élections. Qu’on la change en 2016 avant les élections ? Non. Là on ne veut pas la stabilité ». Il ajoutait : «S’il faut changer, il faut changer après les élections.»

Le 23 décembre 2014, le gouverneur du Katanga Moïse Katumbi fait un retour triomphal à Lubumbashi et lance sa fameuse parabole sur le troisième faux pénalty. C’est le début de la « guerre fratricide ». L’escalade commence à partir du mois de septembre 2015 au lendemain de l’exclusion des partis du G7 et de la démission de Moïse Katumbi du PPRD et du poste de gouverneur.

Fin décembre de la même année, le député national honoraire Vano Kiboko ne dira pas autre chose. Muyambo et Kiboko sont depuis plus d’une année à la prison de Makala.

Selon des indiscrétions, lors d’une réunion de la Majorité présidentielle tenue le 22 mars 2015, Richard Muyej se serait emporté contre les autres membres de la mouvance opposés à tout tripatouillage de la Constitution autant qu’à la préséance donnée aux élections locales : « Vous refusez les élections locales alors que ce sont ces élections qui vont permettre au chef de l’Etat d’obtenir le glissement du calendrier électoral». Le mal était fait.

Déçu par ses anciens alliés « Katangais », « Joseph Kabila » a décidé de les faire « baver ». Après la sur-militarisation suivie par la conquête - dans les conditions que l’on sait - des quatre gouvernorats issus de l’ex-Katanga et l’envoi de cinq ministres pour contrer la hausse du prix de la farine de maïs, il est clair que « Joseph Kabila » a peur. Il a peur de perdre son fief putatif. Pourra-t-il résister à "l’ouragan de l’Histoire"?
Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2016

Victimes de violences xénophobe

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Victimes de violences xénophobes

  • 20 avril 2016
Image copyrightGetty
La police zambienne a annoncé mercredi que deux personnes ont été brûlées vives lundi à Lusaka au cours d'émeutes xénophobes visant des commerçants rwandais soupçonnés de crimes rituels.
Dans un communiqué, la porte-parole de la police, Charity Chanda a indiqué que "les deux personnes ont été brûlées vives le 18 avril 2016 à Kanyama", un bidonville de la capitale.
Les autorités zambiennes ont affirmé que des commerçants rwandais ont été accusés à tort d'être responsables de meurtres rituels.
Une soixantaine d'échoppes appartenant à des Rwandais ont été détruites.
Les quelque 6 400 recensés par l'ONU en Zambie, ils tiennent des magasins dans plusieurs quartiers de Lusaka.
Suite à violences xénophobes, de nombreux Rwandais ont trouvé refuge dans des commissariats et à l'Ambassade du Rwanda.
Le ministre de l'Intérieur a dénoncé le comportement "de personnes animées d'intentions criminelles" qui "ont tiré profit de la peine et de la douleur que nous avons tous ressenties après ces crimes rituels supposés".
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