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Mike Hammer : « les Etats -Unis sont prêts à soutenir l’agenda du Président Tshisekedi »

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L’ambassadeur américain en RDC Mike Hammer, en visite au Tanganyika, le 17 avril 2019. Photos MONUSCO.

Mike Hammer, ambassadeur des Etats-Unis en RDC a affirmé, au cours d’une interview à radio Okapi que son pays est prêt à soutenir l’agenda du Président Félix-Antoine Tshisekedi de lutter contre les antivaleurs.
« On a lancé un partenariat privilégié entre les Etats-Unis et la RDC pour faire avancer la paix et la prospérité. Je pense que ça signifie que les Etats -Unis sont prêts à soutenir l’agenda du Président quand il dit que ses priorités sont de combattre la corruption, de protéger les droits de l’homme, d’encourager les investissements et d’avoir les changements pour le bien-être du peuple congolais », a indiqué Mike Hammer.
Pour lui, ce partenariat doit être bénéfique aux Américains et aux Congolais.
« L’intérêt des Etats-Unis est d’aider les efforts du gouvernement du Président Tshisekedi pour faire avancer la paix et la prospérité, de promouvoir l’investissement américain au pays. Ça signifie qu’on a beaucoup de choses à faire. Mais je suis optimiste. On peut avoir de bons résultats pour le peuple congolais et le peuple américain », note Mike Hammer.
Pour établir la stabilité en RDC, principalement dans la partie Est, les Etats-Unis comptent sur les FARDC et la MONUSCO, ajoute l’ambassadeurs des Etats-Unis en RDC.
Mike Hammer s’entretient avec Ben Kabamba. 




Moïse Katumbi: « il y a des choses positives que Félix Tshisekedi est en train de faire »

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Moïse Katumbi: « il y a des choses positives que Félix Tshisekedi est en train de faire »

 by La Rédaction
Dans sa toute première interview télévisée depuis l'élection de Félix Tshisekedi, Moïse Katumbi jette quelques fleures à l'actuel président de la RDC. "Il y a des choses positives que Félix Tshisekedi est en train de faire, par exemple la liberté d'expression dans notre pays. Et aussi supprimer des cachots aux services de renseignements. Donc il y a des bonnes choses.", a-t-il dit.
Moïse Katumbi, qui a annoncé son retour pour le 20 mai "par avion à Lubumbashi", a par ailleurs démenti tout contact ou toute médiation avec Félix Tshisekedi pour l'annulation de sa condamnation. " Il n'y a pas eu de contact avec le camp de Félix Tshisekedi. Le grand problème qu'on avait à l'époque c'était l'ingérence de la politique", a-t-il expliqué.
La Cour de cassation a rendu une décision le 17 avril annulant le jugement rendu le 21 juin 2016 par le tribunal de paix de Lumumbashi/Kamalongo » à l’encontre de Moïse Katumbi, qui avait été condamné à trois ans de prison ferme. Les juges de cassation ont par ailleurs annulé la peine d’un million de dollars de dommages et intérêts qui avaient été prononcée à l’encontre de l’opposant en exil.

Présence de l’État islamique en RDC: les USA prennent la menace au sérieux

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Présence de l’État islamique en RDC: les USA prennent la menace au sérieux

 by La Rédaction
L'ambassadeur des Etats-Unis accrédité en République Démocratique du Congo dit suivre avec attention la situation sécuritaire dans le pays, avant, estime-t- il de confirmer ou non la présence non la présence du goupe terroriste "Etat Islamique' sur le sol congolais, principalement dans sa partie Est.
"Onq est en train d'investiguer pour savoir quel est le motif de la dernière déclaration de Daesh. Mais quand un groupe comme celui-ci commence à faire des telles déclarations, cela n'est pas rien, ça signifie quelque chose. On doit chercher à savoir quelle est la relation entre ADF et le Daesh. Raison pour laquelle c'est important de chercher une coopération internationale pour combattre ce groupe terroriste, a déclaré Mike Hammer dans une interview accordée à Radio Okapi.
Le diplomate américain reconnait par ailleurs une ferme volonté de ce groupe terroriste de s'établir au Congo. " nous savons qu'il y a des efforts de Daesh de s'établir au Congo. Raison pour laquelle la coopération internationnale dont je fais allusion ici pour le combattre n'est pas seulement entre les USA et la RDC, mais aussi entre la RDC et d'autres pays africains comme le Rwanda, l'Ouganda et le Burundi.
Le groupe " Etat islamique" avait révendiqué fin avril sa première attaque en République Démocratique du Congo et s'était attribué la responsabilité d'un assaut contre une caserne de l'armée congolaise mené par les rébelles 'ADF.

ACTU Radio OKAPI

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Radio Okapi : 6 nouvelles publications

Link to Radio Okapi

Posted: 05 May 2019 08:50 AM PDT


Des manifestations ont été enregistrées sur la route Bukavu-Kavumu dimanche 5 mai dans la commune de Bagira, après le meurtre de 3 personnes dans cette municipalité.

Un jeune homme de 22 ans a été tué dans la nuit de samedi 4 mai par un militaire. Ce chauffeur a reçu une balle au ventre lorsqu’il tentait de résister à un groupe de militaires qui cherchaient à le dépouiller de son argent.
Posted: 05 May 2019 07:25 AM PDT


Le député provincial Ezéchiel Kanedou, élu de Lubero demande à la justice militaire d’ouvrir une chambre foraine à Kirumba, afin de juger publiquement les auteurs des kidnappings devenus récurrents dans la zone. Selon lui, cela permettra de mettre fin aux kidnappings régulièrement enregistrés dans ce coin du Nord-Kivu.
Posted: 05 May 2019 04:53 AM PDT


Les rebelles ADF ont attaqué samedi 4 mai la nuit le village Mulango dans la chefferie de Banyari-Kilo au sud du territoire d’Irumu. Selon certains notables, ces hommes armés ont pris en otage certains habitants après avoir pillé plusieurs biens. Ces otages s’ajoutent à plus de trente autres personnes qui ont été kidnappées mercredi 1er mai par ces rebelles à Tchabi-centre.
Posted: 05 May 2019 03:43 AM PDT

Posted: 05 May 2019 02:58 AM PDT


Les motocyclistes de la ville de Butembo ont manifesté samedi 4 mai pour protester contre le meurtre, la veille, de deux personnes dans la commune de Bulengera. Toutes les activités de la riposte contre Ebola ont été suspendues pendant la journée dans la ville de Butembo, actuel foyer de cette épidémie.
Posted: 05 May 2019 01:52 AM PDT


Les élections des sénateurs seront organisées le 18 mai dans les provinces du Nord-Kivu et Maï-Ndombe, a annoncé samedi 4 mai le rapporteur de la CENI à Radio Okapi.

Selon le rapporteur de la CENI, après la publication des résultats, les élus viendront rejoindre les sénateurs qui sont déjà à Kinshasa.

Félix Tshisekedi attendu en Israël

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Félix Tshisekedi attendu en Israël

 by La Rédaction
Après une tournée aux Etats-Unis, Félix Tshisekedi devrait bientôt se rendre en Israël où le Premier ministre Benjamin Netanyahu l'a invité.
"J'ai parlé avec le président congolais, Félix Tshisekedi, qui m'a appelé pour me féliciter de ma victoire électorale. Nous avons parlé de renforcer les relations et de promouvoir la coopération entre ns deux pays. Le président du Congo a accepté mon invitation et se rendra en Israël", a explique M. Netanyahu dans un tweet.
Félix Tshisekedi accepte l'invitation du Premier ministre Benjamin Netanyahu pour une visite en Israël. La date n'est pas connue. Mais c'est l'israélien qui en parle ici, faisant également état d'une conversation téléphonique avec le Chef de l'État congolais. #RDChttps://t.co/guCU8WHurt
— Litsani Choukran (@LitsaniChoukran) May 3, 2019
Aucune date n'a été fournie au sujet de cette visite. A Kinshasa, les autorités confirment que des préparatifs.
Cette visite serait une première depuis un long moment alors que la République démocratique du Congo s'est positionnée contre Israël dans le conflit l'opposant à la Palestine du temps du président Mobutu. La RDC reconnaît en effet l'Etat Palestinien.
Mais Israël représente un partenaire de poids sur le plan militaire et sécuritaire. Elle a vendu pour 223 millions de dollars d’armes aux pays africains en 2013, à comparer aux 107 millions en 2012 et aux 127 millions en 2011.

Moïse Katumbi: « c’est définitif, le 20 mai, je suis à Lubumbashi »

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Moïse Katumbi: « c’est définitif, le 20 mai, je suis à Lubumbashi »

 by La Rédaction
Moïse Katumbi va regagner le pays via Lubumbashi le 20 mai prochain, annonce-t-il dans une interview sur France 24 ce lundi 5 mail. Le leader de la coalition LAMUKA annonce par ailleurs qu'il ne s'inscrit pas dans une logique d'appeler à la démission de Félix Tshisekedi.
"C’est définitif, le 20 mai, je suis à Lubumbashi", affirme Moïse Katumbi dans un entretien exclusif accordé à Marc Perelman, de France 24, et à Christophe Boisbouvier, de RFI, lundi 6 mai. L'opposant congolais en exil affirme qu’il souhaite "consoler" la population, notamment "les familles qui ont été maltraitées (...) et qui ont vécu l’enfer".
Moïse Katumbi s'est exprimé pour la première fois publiquement depuis l'élection de Félix Tshisekedi, annonçant faire partie de l'opposition républicaine. Sans le dire, il a a rejeté l'appel de Martin Fayulu à la démission de Félix Tshisekedi. Pour l'ancien gouverneur, le plus important est d'aller de l'avant.
"Le plus important est d'aller de l'avant. Il y a eu des élections chaotiques, la Cour Constitutionnelle a déjà proclamé Monsieur Félix Tshisekedi Président de la République, il est temps à présent d'aller de l'avant", a-t-il dit dans cette interview sur France 24.
Moïse Katumbi annonce par ailleurs une tournée à travers le pays, et donc son retour prochain en RDC. Le leader actuel de la coalition LAMUKA affirme que le plus important est de reconstruire le pays.

ACTU Radio OKAPI 10 05 019

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Radiookapi.net : 16 articles

Link to Radio Okapi

Posted: 09 May 2019 11:01 AM PDT

 
Posted: 09 May 2019 10:38 AM PDT


La première dame de la RDC, Denise Nyakeru Tshisekedi, a appelé jeudi 9 mai à Kinshasa à la revalorisation de la profession de sage-femme et à une règlementation en faveur de cette noble profession. Les obstacles qui empêchent le plein exercice de cette profession sont à la base de la mortalité maternelle et infantile en RDC, a-t-elle estimé lors de la cérémonie de clôture des activités commémoratives de la Journée internationale de la sage-femme placée sous son patronage.
 
Posted: 09 May 2019 09:05 AM PDT


Quinze nouveaux cas de la maladie à virus Ebola sont confirmés dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, a annoncé mercredi 8 mai le ministère de la Santé. Selon cette source, cinq cas sont signalés à Katwa, quatre à Kalunguta, quatre à Mabalako et un à Musienene au Nord Kivu ainsi qu’un autre cas à Mandima en Ituri.
 
Posted: 09 May 2019 08:45 AM PDT


L’ONG Carrefour pour la Justice, le développement et les droits humains (CJDH), dénonce ce jeudi 9 mai, la présence des militaires dans au moins 4 sites miniers artisanaux du groupement Wassa en territoire de Walikale (Nord-Kivu).

Cette affirmation est fondée sur une enquête réalisée la semaine dernière.

L’ONG accuse ces militaires de rançonner les creuseurs, mais aussi d’exploiter les minerais.
 
Posted: 09 May 2019 08:40 AM PDT


Au moins trente et un cas de choléra ont été enregistrés en une semaine dans la localité de Moliro, située sur le lac Tanganyika au Sud de Moba, renseigne l’administrateur du territoire de Moba, Didier Mumbere, mercredi 8 mai.
 
Posted: 09 May 2019 08:35 AM PDT


« Le président Felix Tshisekedi devrait être présenté comme l’opportunité politique pour permettre aux congolais ensemble avec lui de poser les fondements d’un véritable Etat de droit », a affirmé mercredi 8 mai à Kinshasa, Toussaint Alonga, député national honoraire et allié de l’UDPS

Lors d’une conférence de presse marquant la rentrée politique du parti PUNA, il a salué les actions du Président de la République dans ses 100 premiers jours au pouvoir.
 
Posted: 09 May 2019 08:23 AM PDT


Jean Maweja Muteba a pris ses fonctions, mercredi 8 mai, en tant que gouverneur du Kasaï-Oriental. Il hérite d’une province avec plusieurs défis à relever tels l’eau potable qui manque aux robinets, et l’électricité qui est une denrée rare dans la province.

Des sources avouent que même les bornes fontaines de la FOMI et des Asurep n’arrivent pas à combler les besoins en eau des habitants.
 
Posted: 09 May 2019 06:39 AM PDT


La haute Cour militaire siégeant en foraine au degré d’appel en matière répressive sur l’affaire qui opposait la société d’exploitation forestière SIFORCO aux victimes de la localité Yalisika a condamné en appel 5 accusés à des peines allant de 5 à 6 ans. Elle les condamne pour crime contre l’humanité et à 6 ans pour tortures.

La même cour condamne également les accusés avec l’Etat congolais civilement responsable au paiement de 50 000 USD à chacune des victimes de ces forfaits.
 
Posted: 09 May 2019 04:18 AM PDT


Les Forces du progrès de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), demandent au Président de la République de leur confier la primature lors de la formation du prochain gouvernement. Dans leur déclaration lue mercredi 8 mai à Kinshasa, elles invitent Félix Tshisekedi d’être « vigilant » par rapport à la coalition entre le Front commun pour le Congo (FCC) et Cap pour le changement (CACH).
 
Posted: 09 May 2019 04:00 AM PDT


Les Forces armées de la RDC (FARDC) appellent tous les groupes armés Mai-Mai actifs dans la région de Butembo et Lubero au Nord-Kivu à déposer les armes.  Ces miliciens s’illustrent ces derniers temps par les attaques contre les positions de l’armée, de la police et des équipes de la riposte contre l’épidémie d’Ebola.
 
Posted: 09 May 2019 03:06 AM PDT


Le commissaire provincial de la Police nationale congolaise (PNC) dans le Haut-Katanga a présenté mercredi 8 mai, neuf présumés bandits au représentant du gouverneur de la province. Parmi ces bandits, figurent 3 militaires congolais qualifiés de déserteurs.
 
Posted: 09 May 2019 02:30 AM PDT


Les Notables de la province de l’Ituri dénoncent le silence des autorités de la RDC sur la présence des Mbororo qui sèment l’insécurité dans cette partie du pays. Ils ont exprimé cette position mercredi 8 mai à Kinshasa, lors d’une conférence de presse.

Ils appellent le nouveau pouvoir à s’impliquer pour chasser ces éléments du territoire national.
 
Posted: 09 May 2019 02:28 AM PDT


Les populations des localités du Sud de Lubero (Nord-Kivu) abandonnent leurs maisons à cause de la présence des miliciens coalition NDC/Rénové de Guidon et Nyatura, rapporte jeudi 9 mai, la société civile du groupement Musindi, en chefferie de Batangi. Elle dénonce la présence de ces miliciens lourdement armés depuis une semaine dans la zone.
 
Posted: 09 May 2019 02:17 AM PDT


Revue de presse du jeudi 9 mai 2019

De heurts au siège de l’UDPS reviennent dans les articles rédigés par les médias kinois ce jeudi.

Une vive tension a été observée mercredi 8 mai 2019 au siège de l'UDPS à Limete, rapporte Actualite.cd.
 
Posted: 09 May 2019 01:52 AM PDT


Une évasion s’est produit dans la prison militaire de Kananga dans la nuit du lundi à mardi 7 mai. Ilunga Lumu et Tshiaba Kanowa, deux accusés dans le procès du meurtre des deux experts de l’ONU en 2017, se sont échappés, lors de cette opération qui continue de susciter des réactions tant au niveau national qu’international.
 
Posted: 09 May 2019 01:35 AM PDT


Le chef de l’ONU a appelé mercredi 8 mai les États membres et les organisations partenaires à veiller à ce que les agences participant à la riposte à l’épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo (RDC) disposent des ressources nécessaires pour éliminer la maladie mortelle.

Le retour de Moïse Katumbi apportera un soutien à Félix Tshisekedi dans le déboulonnement du FCC [Herman Cohen]

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Le retour de Moïse Katumbi apportera un soutien à Félix Tshisekedi dans le déboulonnement du FCC [Herman Cohen]

 by La Rédaction
Ancien diplomate des États-Unis d'Amérique dans la région de Grands-lacs Africains, Herman Cohen commente via la toile l'actualité Congolaise et de la sous-région.
Lors de sa dernière sortie sur son compte officiel Twitter, Herman Cohen estime que le retour de Moïse Katumbi est un soutien important à l'action de l'actuelle président Félix Tshisekedi.
"Le retour prévu de Moïse Katumbi au le 20 mai apportera un soutien important aux efforts du président Tshisekedi visant à renforcer la démocratie" a écrit Cohen.
Ce vétéran de la diplomatie américaine pense que le retour du président de la plateforme Ensemble pour le changement et actuel coordonateur de la plateforme politique Lamuka permettra à Félix Tshisekedi de mettre fin à la corruption et à désintégrer la Front Commun pour le Congo, FCC, plateforme majoritaire au parlement et dont l'ex président Joseph Kabila est autorité morale.
L'ex gouverneur de l'ancienne province du Katanga a annoncé son retour le 20 mai prochain, date qui marque la troisième année de son départ du pays sur les coups de multiples poursuites judiciaires, qui ont récemment été remises en cause par la justice congolaise.
Le retour de Moïse Katumbi suivra celui de Sindika Dokolo, un autre critique du régime de Joseph Kabila, arrivé à Kinshasa cette semaine alors qu'il était également poursuivi par la justice congolaise.
Fiston Mahamba (@FMLarousse) | POLITICO.CD

Actualite.cd : « Kinshasa : heurts entre partisans de Kabund et de Wakenda au siège de l’UDPS, des blessés signalés »

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Des partisans de l’UDPS attendent l’arrivée de Felix Tshisekedi devant la permanence de leur parti à Kinshasa, le 17/04/2017. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Revue de presse du jeudi 9 mai 2019
De heurts au siège de l’UDPS reviennent dans les articles rédigés par les médias kinois ce jeudi.
Une vive tension a été observée mercredi 8 mai 2019 au siège de l'UDPS à Limete, rapporte Actualite.cd.
À l'origine, deux groupes de militants se réclamant proches du président intérimaire Jean-Marc Kabund ont refusé l'accès au siège du parti à un autre groupe de militants qui accompagnaient Victor Wakwenda, président de la convention du parti (CDP) et Jacquemin Shabani, président la commission électorale permanente du parti (CEP). Les deux groupes se sont adonnés aux jets de projectiles, provoquant des blessés, explique le site web.
La Convention démocratique de l’UDPS tient à installer le directoire pour la direction du parti, Félix Tshisekedi, étant empêché avec ses fonctions du président de la République, fait remarquer Cas-infio.ca.
Une décision que d’autres cadres du parti ne partagent pas, eux qui appellent Kabund Jean-Marc à continuer diriger l’UDPS comme président intérimaire, indique le portail.
Les militants grièvement blessés lors de ces accrochages ont été acheminés à l’hôpital pour des premiers soins, renseigne 4pouvoir.cd.
Pour calmer la situation, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les combattants, rapporte 7sur7.cd.
Pour rappel, dans sa résolution du 27 avril 2019, le président de la Convention Démocratique avait annoncé la mise en place d’un directoire chargé de gérer le parti suite à l’indisponibilité de Félix Tshisekedi, note le média en ligne.
Assainir les finances de Kinshasa
Dans un autre registre, les tabloïds kinois reviennent sur la situation financière de la ville de Kinshasa.
Gentiny Ngobila, gouverneur de la ville de Kinshasa, a promis d’apporter une nouvelle méthode de gestion de l’Hôtel de ville, essentiellement tournée vers le bien-être de la population kinoise, indique Le Potentiel.
Godefroid Mpoyi, président de l’assemblée provinciale de Kinshasa, poursuit le quotidien, attend faire jouer à l’organe délibérant son vrai rôle de gardien du temple pour éviter l’anarchie dans la gestion de la ville.
C’est en ce sens que le ministre provincial en charge des Finances a réceptionné officiellement le mercredi 8 mai la correspondance sur la motion de défiance que lui a adressée l’Assemblée provinciale de Kinshasa, parce que ses réponses aux questions des députés provinciaux sur la gestion des finances de la ville de Kinshasa ont été jugées évasives et superficielles par l’auteur de l’interpellation, renseigne le tabloïd.
Le défi du duo Ngobila-Mpoyi est d’assainir les finances de la capitale. Initiative qui pourrait se buter à la machine politique du FCC, conclut le journal.
Le ministre provincial des Finances, Economie, Commerce, Industrie, Petites et Moyennes Entreprises, Guy Matondo Kingolo visé par une motion du député Tenge Te Litho, n’a pu justifier l’utilisation de la somme de 18 millions de dollars empruntée auprès des banques commerciales, rappelle La Prospérité.
Parmi les faits reprochés au ministre provincial, poursuit le journal, plusieurs comptes bancaires parallèles et signatures des contrats mettant en mal le fonctionnement de l’assemblée provinciale de Kinshasa, de l’exécutif provincial ainsi que leurs administrations respectives.
Après le ministre provincial des Finances, Guy Matondo, c’est au tour du Directeur général de la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK), Raoul Elenge de s’expliquer devant les élus provinciaux, révèle 7sur7.cd.
Faisant l’objet d’une question orale avec débat initiée par le député provincial Charles Mbuta Muntu, Raoul Elenge devra donc éclairer l’assemblée provinciale de Kinshasa vendredi 10 mai sur le dossier lié à l’évasion de recettes de Kinshasa estimées à plusieurs milliers de dollars américains, note le site web qui fait remarquer que les noms de plusieurs centaines d’entreprises de Kinshasa qui payent régulièrement les taxes ne sont pas répertoriées dans le fichier électronique de la DGRK.
Le Phare de son côté évoque la nécessité d’organiser un audit général des comptes de la ville de Kinshasa.
Une commission d’enquête est mise sur pied au niveau de l’assemblée provinciale de Kinshasa, avec pour mission principale : l’audit de la gestion de la capitale pendant les 12 années du mandat élastique du gouverneur sortant, André Kimbuta, révèle le quotidien.
Les parlementaires provinciaux, auxquels seraient associés des inspecteurs des financiers, devraient notamment chercher à connaître les tenants et aboutissants du surendettement de la ville, de l’hypothèque de ses recettes et du siège de cet organe délibérant, du non-paiement des arriérés des personnels administratifs et politiques à des échéances allant de 20 à 30 mois, détaille le tabloïd.

Le Potentiel : « 100 jours de Félix Tshisekedi : un début qui promet »

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Le Président Félix-Antoine Tshisekedi lors de la présentation du programme d’urgence pour les 100 premiers jours, le 2 mars 2019. Photo Présidence de la RDC.

Revue de presse du lundi 6 mai 2019
Les journaux parus lundi 6 mai à Kinshasa établissent un bilan des 100 jours du Président Félix-Antoine Tshisekedi, lancés le 2 mars alors qu’il a été investi le 24 janvier.
Cent jours après, l’heure est au bilan. Si les avis sont partagés, l’on reconnait néanmoins que les premiers pas du président Félix Tshisekedi sont prometteurs, nonobstant l’omniprésence de Joseph Kabila sur la scène politique congolaise, constate Le Potentiel.
Pour Le Phare, en 100 jours de Félix Tshisekedi, les lignes bougent en RDC et le nouveau Président de la République a donné des signaux incontestables du changement de gouvernance au sommet de l’Etat.
Le quotidien cite la fermeture des cachots des services spéciaux, rendant libres des centaines de citoyens arrêtés pour des motifs divers, le plus souvent futiles, l’interdiction des sorties des fonds au niveau des ministères, entreprises et services publics, sauf pour ceux liés aux charges sociales, la libération des prisonniers politiques et d’opinions, la transformation de la RDC en chantier avec des travaux de construction et réhabilitation des infrastructures…
Ce qui fait dire à Forum des As qu’en 100 jours, Félix Tshisekedi a réussi son décollage.
Durant les 100 premiers jours du pouvoir de Félix Tshisekedi, la société civile a noté la libération des prisonniers politiques, la fermeture des lieux de détention des services de sécurité et des initiatives concrètes pour éradiquer l’insécurité à l’Est du pays, rapporte Cas-info.ca.
Mais M. Tshisekedi le sait, ce n’est pas sur le terrain de l’amnistie en faveur des politiciens que la grande majorité de Congolais l’attendent, analyse le portail. Pour réaliser le slogan « Le peuple d’abord » laissé par l’ancien opposant historique Etienne Tshisekedi, le successeur de Joseph Kabila aura besoin de bien plus que la volonté de vider les prisons, conclut le site web.
De son côté, le média en ligne 4pouvoir.cd, qui revient sur l’interview de Martin Fayulu rapporte qu’en cent jours, le pays est sans Premier ministre, sans gouvernement. Ceci confirme que Félix Tshisekedi n’a aucun pouvoir, conclut Martin Fayulu dont les propos sont repris par le site web.
Pour Éric Ngalula, député nationale de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDE) est jaloux de la politique et de la réussite de Félix Tshisekedi, note 7sur7.cd.
Des hommages de la nation à Lutumba
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi aux obsèques de Simaro Lutumba au Palais du peuple, le 5 mai 2019. Photo Présidence de la RDC.

Des tabloïds kinois reviennent aussi, dans un autre registre, aux hommages rendus au guitariste et auteur compositeur prolifique, Simaro Lutumba décédé le 30 mars à Paris, à l’âge de 81 ans.
La RDC et toute l’Afrique se sont rangées, dimanche 5 mai 2019, pour rendre un dernier hommage mérité au poète Lutumba Simaro, ce digne fils qui a su ajouter une touche spéciale au rayonnement de la Rumba congolaise, renseigne Le Potentiel.
Le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, a personnellement répondu à ce rendez-vous d’aurevoir pour cet artiste transgénérationnel. Il était le premier à déposer sa gerbe des fleurs, ajoute le journal.
Dans son oraison funèbre, le Premier ministre Bruno Tshibala a fait remarquer que la Nation congolaise vient de perdre un artiste chevronné qui fut un des portes étendards de la musique congolaise, dont l’esprit de créativité, le talent artistique et le sens de modestie n’étaient plus à rechercher, indique l’Agence congolaise de presse.
« Lutumba : hommages exceptionnels à un moraliste hors pair », titre pour sa part Le Phare. Selon le quotidien, Lutumba a eu droit à des hommages dignes de son rang, marqués par la présence des personnalités et mélomanes venus de Kinshasa et du monde.

les autorisations de survol et atterrissage en RDC soumises à un contrôle drastique de la Présidence

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les autorisations de survol et atterrissage en RDC soumises à un contrôle drastique de la Présidence

 by La Rédaction
Dans une lettre adressée au Directeur congolais de l'aviation civile, le Conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de Sécurité conditionne les autorisations de suvol en RDC à son avis "obligatoire et préalable".
"Pour des raisons évidentes de sécurité nationale, je vous informe que désormais, toute délivrance par vous, en votre qualité de Directeur Général de l'Autorité de l'Aviation civile, d'une autorisation de survol et atterrissage des aéronefs civils dans l'espace aérien de la RDC est subordonnée à l'avis préalable obligatoire du Service du Conseiller Spécial du Chef de l'Etat en matière de Sécurité", dit cette lettre de François Beya, datée du 4 mai.
Les autorisations de survol en RDC ont souvent été au cour de batailles politiques entre le pouvoir et l'opposition congolaise. Durant la présidence de Joseph Kabila, plusieurs opposants ont vu leurs avions être interdits d’atterrir au pays.
Par ailleurs, les nouvelles dispositions concernent également les appareils de la mission onusienne au pays ou ceux de l'armée.

UDPS: Shabani calme le jeu et appelle à appliquer les textes

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UDPS: Shabani calme le jeu et appelle à appliquer les textes

 by La Rédaction
Les forces de la police sont intervenues mercredi dans la soirée au siège du parti présidentiel en RDC pour, selon des informations concordantes, disperser deux camps des militants qui s'affrontaient.
Selon des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, plusieurs militants de ce parti historique en RDC ont été blessés par machettes ou par des jets de pierre, d'après plusieurs témoignages.
Derrière ces échauffourées, des partisans de Jean-Marc Kabund, ancien Secrétaire général de l'UDPS, qui a été désigné Président intérimaire depuis l'élection de Félix Tshisekedi, leader de ce parti; s'opposent à ceux de Jacquemain Shabani, responsable de la Cellule électorale du parti.
La guerre de leadership et de positionnement au sein de l'UDPS a pris un tournant dangereux. pic.twitter.com/q5yAUkDTeC
— Michael Tshibangu (@MichaelTshi) May 8, 2019
Au téléphone de POLITICO.CD ce matin, Mt Shabani explique l'incident: "Nous allions à une réunion et le comité d'accueille, c'était la police, qui, apparemment, avait des incrustions assez particulières. On nous a gazé. On a tiré, on nous a pourchassé d'ailleurs jusque dans la résidence de Papa Etienne [Tshisekedi]. On nous y a séquestré".
Dans les faits, Jean-Marc Kabund a été élu à la vice-présidence de l'Assemblée nationale, et ne peut donc plus assumer ses fonctions combinées de Secrétaire général et de président intérimaire du Parti. Mais en croire Mt. Shabani, ce dernier peine à appliquer les textes du parti.

"On ne s'est pas battu 37 ans pour réclamer l'Etat de droit en RDC sans être capable d'appliquer le même principe au sein de l'UDPS"

Quand le Chef du parti est empêché comme actuellement, il y a un dictoire qui se met en place, composé de trois personnes, avec mission d'organiser les élections. C'est ce que nous sommes en train d'appliquer. Malheureusement, l'un des trois, qui est le gestionnaire au quotidien du parti [ NDLR: il faut référence au Secrétaire général Jean-Marc Kabund, devenu Président intérimaire depuis l'élection de Félix Tshisekedi] a un autre entendement, parce qu'il bénéficie d'un document qui n'a aucune référence statutaire et qui fait de lui le Président intérimaire du parti.
Jacquemain Shabani
Mais l'ancien Secrétaire général de l'UDPS du temps d'Etienne Tshisekedi, explique néanmoins que la situation sera reglée plus calmement, appelant à ne pas dramatiser. "Nous sommes en train de lui faire comprendre que ce document n'est pas statutaire. On doit rentrer dans les statuts et avancer. Mais il [Kabund] prend du temps à comprendre. Il finira par comprendre, tout va rentrer en ordre et on va aller au Congrès pour élire un nouveau Président", dit-il.
Affrontement entre combattants au siège de l'UDPS...les Pro et anti KABUND. pic.twitter.com/NolA7mI50W
— Peter tiani officiel (@Petertiani1) May 8, 2019
"C'est des incidents malheureux, mais ça va se régler en interne. La question se pose sur le fonctionnement et l'organisation du parti, donc l'application des textes. On ne peut pas passer à côté", ajoute-t-il, avant de poursuivre: "On ne s'est pas battu 37 ans pour réclamer l'Etat de droit en RDC sans être capable d'appliquer le même principe au sein de l'UDPS"
Fondée par Etienne Tshisekedi, l'UDPS fut un parti historique d'opposition en RDC, avant d'accéder au pouvoir à l'issue de la présidentielle du 30 décembre dernier. Son candidat Félix Tshisekedi, le fils de l'opposant historique aujourd'hui décédé, dirige actuellement le pays.
Mais le parti est fragilisé par des luttes internes, visiblement liées à une course au pouvoir.
Jean-Marc Kabund est resté injoignable aux appels de POLITICO.CD. Mais plusieurs cadres du parti ont également minimisé les incidents d'hier, affirmant que la question allait bientôt trouver solution.
Litsani Choukran

Kinshasa : le DG de la DGRK interpellé à l’assemblée pronvinciale

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Kinshasa : le DG de la DGRK interpellé à l’assemblée pronvinciale

 by La Rédaction
Le Directeur Général de la Direction générale des Recettes de Kinshasa (DGRK), Raoul Tandem Elenge, Est attendu a l'assemblée provinciale de Kinshasa pour des explications concernant la gestions des deniers publics.
C'est une question orale avec débât initiée par le député provincial Charles Mbuta Muntu. Ce dernier, dénonce le coulage des recettes au niveau de cette régie financière. Selon lui, il n'y a pas des traces dans le fichier actuel. Il y a des montants versés par les contribuables dont une centaine d'entreprises de la place qui doivent étre justifiés.
Raoul Mbuta Muntu est dans l'obligation de fournir des éléments de preuve sur la gestion de ces fonds destinés au développement de la ville de Kinshasa. Il doit fournir des explications pour éclairer les élus provinciaux sur cette situation.
Cette interpellation tombe tout juste après l'audition de Guy Matondo, Ministre Provincial des Finances de la ville de Kinshasa. Celui-ci est déjà au parquet près la cour de cassation. Pour son cas, le président de l'APK le pasteur Godé Mpoyi a demandé au procureur général de la République d'interdir le Ministre Guy Matondo de quitter Kinshasa. Il a également prié au Procureur d'interdire aux ministres de la ville de Kinshasa d'engager des dépenses jusqu'a l'installation du nouveau gouvernement provincial.
L'assemblée provinciale de Kinshasa mène là une lutte vers un développement intégral de la province. Le nouveau gouvernement qui sera bientôt mis en place, devra prendre toute les dispositions nécessaires pour eviter les erreurs commises dans le passé par les prédécesseurs.
Armel Langanda/Politico.cd

Qu’est venu faire Dominique de Villepin à Kinshasa?

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Qu’est venu faire Dominique de Villepin à Kinshasa?

 by La Rédaction
L’ancien Premier ministre français, Dominique Devilpin, séjourne depuis mardi à Kinshasa en provenance de Paris, annonce l'Agence Congolaise de Presse (ACP) et des sources concordantes.
Il était Premier ministre de la France lors de la chute du maréchal Mobutu au Zaïre en 1997. L'ancien rival de Nicolas Sarkozy au sein de la Droite française, aujourd’hui reconverti dans le lobbying, est arrivé à Kinshasa mardi dans la nuit, sans crier gars, pour un séjour dont la durée et l’objet n’ont pas été révélés, a appris l’ACP mercredi des sources aéroportuaires.
"L’ancien Premier ministre français aura sans nul doute des échanges avec certains officiels et opérateurs politiques ainsi qu’avec certains milieux diplomatiques à Kinshasa", relate la presse officielle.
Aucune annonce officielle n'a été faite du côté des autorités congolais.
En mars dernier, le président de la Félix Tshisekedi, s’était entretenu pour la première fois avec son homologue français Emmanuel Macron, en marge du «One Planet Summit» à Nairobi au Kenya,. Ils avaient échangé sur les relations bilatérales ainsi que sur les réformes en cours en RSC et sur le renforcement des liens diplomatiques entre la RDC et la France.

Explosion du budget de l’Etat: le porte-parole de Félix Tshisekedi recadre le rapport de l’ODEP

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Explosion du budget de l’Etat: le porte-parole de Félix Tshisekedi recadre le rapport de l’ODEP

 by La Rédaction
"Il n'y a pas explosion du budget de l'Etat comme le prétnd le rapport de l'Observatoire de la dette publique(ODEP)" C’est en ces termes que Kasongo Mwema Yamba Yamba, porte-parole du président congolais Félix Tshisekedi, a démenti, le mardi 7 mai sur les.antennes de TOP CONGO FM, les allégations de dépassements budgétaires au sein de la présidence de la République contenues dans le premier rapport de cet observatoire adressé à la présidence de la République.
Ces dénégations s'appuient sur les données du récent rapport de la Banque centrale du Congo qui parle d"ailleurs de la stabilité au niveau de l'inflation, du taux de change et de la hausse de la croissance. « Il y a eu effectivement déficit sur deux mois, en janvier et en mars. Mais, il y a eu excédent en février et en avril. Et surtout un excédent qui tourne autour de 243 milliards de francs congolais et qui a permis de résorber tous les déficits qu’il y a eu sur les autres mois », s'est-il expliqué en détail.
Allusion ici est faite à une réunion de Troîka économique tenue lundi dernier autour du Chef de l'État qui avait à ses côtés le ministre des Finances , le ministre du Budget et le gouverneur de la Banque centrale.
L’observatoire de la dépense publique (Odep) avait, dans son premier bulletin adressé au nouveau pouvoir, la semaine dernière, fait mention des dépenses de fonctionnement de la Présidence de la République qui ont connu un dépassement de 120% de janvier à mars 2019.
« Au cours de la même période, les dépenses des institutions politiques, notamment la Présidence de la République (18 millions dollars US), la Primature (6,1 millions dollars US), l’Assemblée Nationale (17,1 dollars US), le Sénat (5,2 millions dollars US), les gouvernorats des provinces et les Assemblées provinciales (167,2 millions dollars US) ont coûté environ 213,6 millions de dollars US au trésor public », note le rapport del'ODEP.
Il reconnait que les sorties des fonds se font en mode l’urgence, certes, mais elles sont documentées. De son avis, ceci peut s"expliquer par le fait que le pays ne dispose pas encore de gouvernement responsable de sa gestion., celui en place expédiant encore les affaires courantes.
"Il y a un certain nombre d'aménagement qui sont prévus dans les textes et pour l'instant, il faut bien que la République fonctionne, ce qui explique ces sorties d'argent dont on parle tant mais, rassurez-vous, elles se font dans les règles et la procédure prévues par la loi", a-t- il rassuré par ailleurs.
Augustin K./Politico.cd

Ne Muanda Nsemi a demandé l’asile au Consulat d’Haïti à Kinshasa

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Ne Muanda Nsemi a demandé l’asile au Consulat d’Haïti à Kinshasa

 by La Rédaction
Alors que les autorités congolaises ont appelé à son arrestation et remise en prison, le député congolais Ne Muanda Nsemi fait une demande d'asile à l'Ambassadeur itinérant en Afrique et Consul Général Honoraire de la République d'Haïti, dans une lettre consultée par POLITICO.CD.
" Je viens, par la présente, auprès de votre honneur, sur instruction personnelle de l'Honorable MUANDA NSEMI (...) solliciter un asile politique en sa faveur", explique cette lettre signée par un de ses proches, et datant d'avant sa réapparition.
Le chef d'un groupe sécessionniste politico-religieux, qui s'était échappé de prison en mai 2017 lors d'une évasion spectaculaire, a été présenté mardi à la télévision publique (RTNC) par Joseph Olengha Nkoy, président du Conseil national de suivi de l'accord politique de sortie de crise signé en 2016.
Je sollicite que Son Excellence Monsieur l'Ambassadeur Itinérant en Afrique et Consul Général Honoraire de la République d'Haïti en RDC, à l'image de son géniteur dans les années 1960, donne du sien afin que NE MUANDA NSEMI qui a toujours considéré ce pays-là comme étant un second territoire Kongo, puisse l'accueillir au Consulat pour assurer sa sécurité au terme des ennuis judiciaires qui pèseraient sur sa personne.
Gourou et ex-député congolais, Ne Muanda Nsemi s'était évadé le 17 mai 2017 de la prison de Makala qui avait été la cible d'une attaque qui avait conduit à l'évasion de plus de 4.000 détenus.
Les autorités ont donc promis de l'arrêter et de le remettre en prison.
La Rédaction | May 8, 2019 at 11:10 pm | URL: https://wp.me/p7gKOm-9H7

« Le Congo va s’embraser si Muanda Nsemi retournait en prison » [BDM]

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« Le Congo va s’embraser si Muanda Nsemi retournait en prison » [BDM]

 by La Rédaction
Après la réapparition à Kinshasa de Zacharie Badiengila , alias Ne Muanda Nsemi aux côtés du président du CNSA Joseph Olenga Nkoy, le ministre de l’intérieur est intervenu sur les antennes de plusieurs médias annonçant le retour sans condition de Muanda Nsemi en prison. Pour le ministre, l’autorité morale du parti Bundu Dia Mayala était partie de la prison de façon illégale.
« Le Congo va s’embraser si Muanda Nsemi retournait en prison », a déclaré l’un des portes parole du bureau politique du leader de Bakongo, joint au téléphone par la rédaction de Politico.cd.
Il renchérit en affirmant que la population du Kongo central qui a manifesté une joie immense en apprenant le retour de Muanda Nsemi, rejettera en bloc cette décision. « ça sera une tsunamie », a-t-il fait savoir.
Pour le bureau politique du leader de Bakongo, la déclaration du Ministre de l’intérieur ne les inquiète à rien. Actuellement, Muanda Nsemi est un citoyen congolais libre.
Pour le ministre de l’Intérieur Basile Olongo, les faits reprochés à Né Muanda Nsemi sont extrêmement graves. Il a constitué des boucliers humains, atteintes à la sûreté de l’Etat et plusieurs autres griefs portés contre lui.
Le Directeur de cabinet de Ne Muanda Nsemi, M. Dilubenzi Bitolo Mabiala, avait publié en date du 24 avril un communiqué sollicitant la contribution des uns et des autres pour accélérer et finaliser les travaux d’assainissement de la résidence de leur leader avant son retour.
Armel Langanda/Politico

L’État islamique publie des photos présumées de la RDC

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L’État islamique publie des photos présumées de la RDC

 by La Rédaction
Réclamant un autre assaut contre les troupes congolaises près de «Kalyanjoki», le groupe djihadiste a publié trois photos montrant le «butin» capturé lors de l'attaque. Plusieurs Kalachnikovs et au moins un RPG ont été capturés, tandis qu'une autre photo montre les affaires personnelles des troupes congolaises.
Les photos, publiées par le bureau central des médias de l’État islamique, portaient l’appellation de «Wilayat Wasat Ifriqiyah» ou «Province d’Afrique centrale», titre utilisé lors des précédentes attaques revendiquées en RDC.
Le mois dernier, l’État islamique a revendiqué deux autres agressions dans la région du Nord-Kivu, en RDC. Cependant, les photos d’hier montrent plus clairement un lien évident entre l’Etat islamique et les militants en RDC.
Ces militants appartiennent aux Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe rebelle qui s'est battu contre les gouvernements de la RDC et de l'Ouganda pendant plus de deux décennies. Cependant, des chercheurs du groupe de recherche sur le Congo ont constaté que l'ADF avait fait plusieurs ouvertures à l'État islamique ces dernières années.
Cela implique de se changer en «Madinat al Tawhid wal Muwahedeen» ou Ville du monothéisme et des monothéistes (MTM) et de produire de nouvelles images plus conformes aux organisations djihadistes. Des documents sur l’État islamique ont également été trouvés dans les rangs de l’ADF / MTM, notamment un livre publié par Maktabah al Himma de l’État islamique, une branche importante de l’État islamique qui avait autrefois produit des traités théologiques et idéologiques.
Le gouvernement américain a également désigné deux personnes qui ont transféré de l'argent pour l'État islamique à des combattants en RDC.
Fiston Mahamba | POLITICO.CD

Joseph Kabila fait-il de l’ombre à Félix Tshisekedi?

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Joseph Kabila fait-il de l’ombre à Félix Tshisekedi?

 by La Rédaction
Le président de l’Association Africaine des Droits de l’Homme (ASADHO), Jean-Claude KATENDE a, dans une interview accordée à Politico.cd, éclairé l’opinion sur «ce que l’ancien Président Joseph Kabila a fait dans les 100 jours du Président Félix [Tshisekedi]».
Faisant le bilan de 100 premiers jours du Félix Tshisekedi, Jean-Claude Katende a, sur sa page Facebook qu’il qualifie d’opinions libres, dénoncé la présence "exagérée" de l’ancien président Joseph Kabila au sein de la sphère politique congolaise. Une présence mal interprétée par l’opinion surtout par l’opposition qui en soutire de la matière.
Contacté par Politico.cd, Jean-Pierre Kambila, ancien Directeur de cabinet adjoint de Joseph Kabila et membre du Front Commun pour le Congo (FCC), a déclaré que ce débat n’avait pas sa raison d’être. Car, explique-t-il, Félix Tshisekedi et Joseph Kabila sont dans une coalition politique et que sa présence aux côtés du nouveau président ne vise en rien à s’opposer au président Tshisekedi.
"Joseph Kabila a terminé son mandat de président de la République, il reste un homme d'Etat, un homme politique important pour ce pays. Monsieur Kabila est encore l'autorité morale du FCC qui est le regroupement politique le plus important de ce pays. Comment est ce qu' on peut demander à une telle personnalité de ne pas être présente sur la scène politique?" interroge-t-il .
Jean-Pierre Kambila, ancien directeur de cabinet adjoint de Joseph Kabila.
"C'est Tout à fait normal que l'ancien président de la République ait ce qu'il a à dire, il est tout à fait normal qu'il participe à la vie politique de notre pays, il est normal qu'il reçoive des gouverneurs, des ministres quand il y aura le gouvernement en place ou d'autres parlementaires de son groupe politique. C'est tout à fait normal", ajoute-t-il.
M. Kambila dément par ailleurs toute interférence de l'ancien président aux affaires courantes du président Félix Tshisekedi. "Inférences dans quel Sens ? Il est intervenu en faisant quoi? En agissant sur quoi? "
Lorsqu'un chef d'un organisme politique reçoit les gens de son groupe politique, il intervient en quoi auprès de ceux qui décident actuellement? En quoi faisant? C'est un débat qui n'a pas de sens en réalité. Joseph Kabila entant que citoyen congolais a le droit d'avoir des positions politiques, il a le droit de participer à des réunions politiques de son organisation etc"
De son côté, l'activiste Jean-Claude Katende tempère un peu ses propos, mais que signale que les rencontres de Joseph Kabila à Félix Tshisekedi doit se faire plus discrètes, selon la tradition républicaine. « Je suis objectif et clair. Je ne dis pas que le président Kabila, en tant que responsable d’une plateforme politique, ne peut pas rencontrer le Président Tshisekedi. Mais pas le faire de manière visible comme cela l’a été. C’est vrai que le Président Félix ne peut pas s’en plaindre. Mais cela donne l’eau au moulin de l’opposition qui lise toutes ces rencontres comme étant des moments où donne des instructions au président entrant sur ce qu’il doit faire», a déclaré Jean-Claude Katende.
Se basant sur le cas Mandela en Afrique du Sud, le président de l’ASADHO estime que sa remarque est une interpellation pour la classe politique d’aujourd’hui et de demain.
«Quand Mandela a quitté le pouvoir, il s’est totalement retiré et est intervenu plu tard seulement quand il a constaté que celui qui l'a remplacé dérapait dans le traitement de certaines questions importantes pour la nation. J’ai voulu donc rappeler aux politiciens d’aujourd’hui et de demain que dans la tradition républicaine, ce que l’ancien président Kabila fait n’est pas le modèle à suivre. Car ce modèle n’est appuyé par aucun exemple au monde».
Jean-Claude Katende, président de l'ASADHO
Jean-Claude Katende a tenu à préciser qu’il ne ôte pas à Joseph Kabila son droit de pouvoir s’immiscer dans les affaires politiques, mais effectivement, il y’a une tradition républicaine à respecter. «Je suis d’accord que le président sortant garde contact avec l’entrant mais de manière discrète».
Liévin LUZOLO

Jean – Pierre Kambila: « le Congo a encore besoin de Joseph Kabila »

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Jean – Pierre Kambila: « le Congo a encore besoin de Joseph Kabila »

 by La Rédaction
La présence de Joseph Kabila Kabange, ex-président de la RDC, sur la sphère politique congolaise continue d'inquiéter beaucoup. Plongé dans une coalition avec le CACH, Joseph Kabila, leader du Front commun pour le Congo (FCC), est omniprésent dans toutes les décisions du pays. C’est notamment grâce à sa majorité écrasante dans presque toutes les institutions du pays.
Pour les collaborateurs de l'ancien Chef de l'Etat, sa présence est importante pour l’avancement du pays. C’est le cas avec Jean-Pierre Kambila, son directeur de cabinet adjoint, qui confirme que le FCC et le CACH sont dans une coalition et non une cohabitation.
Il affirme qu’il n’a pas entendu un seul responsable du CACH critiquer le fait que l'ancien président ait posé un tel acte. « Nos partenaires de travail, je n'entends ça que des journalistes, ou des gens qui n'ont aucun poids politique, aucune vision politique et qui ne comprennent rien du fonctionnement de la démocratie. C'est ne pas parce que quelqu'un a été président de la République et qu'il ne l'est plus, qu'il faut absolument qu'il se taise », a déclaré Kambila.
Il estime qu’une personne qui était déjà aux affaires a déjà acquis une certaine maîtrise. Il prend son cas du directeur de cabinet adjoint de Joseph Kabila à la Présidence de la République. Même s’il ne l’est plus aujourd’hui, il ne peut pas se taire quand il s’agit d’apporter une pierre à l’édifice pour l’avancement du pays. «Non, nous restons congolais, nous avons le droit de nous exprimer sur les questions qui se posent dans notre pays », confirme l’intéressé.
Pour Jean – Pierre Kambila, le Congo a encore besoin de Joseph Kabila peut être pour son expertise parce qu’il a passé 18 ans à la tête du pays. Une présence de Joseph Kabila contestée par les uns et appuyée par les autres.
Armel Langanda/Politico.cd
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